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"Non, je n'ai jamais été blogueur d'extrême droite" : la réponse de Laurent Obertone aux nouvelles accusations de Mediapart
©DR

Du berger à la bergère

Le débat Mediapart/Obertone sera tranché par la justice. L'auteur de "La France orange mécanique" ayant décidé de porter plainte contre le journal en ligne pour diffamation.

Laurent Obertone

Laurent Obertone

Laurent Obertone est journaliste diplômé de l’ESJ de Lille. Après avoir travaillé pour un hebdomadaire français, il s'est consacré à l'écriture de "La France orange mécanique" (2013, Editions Ring). Il est l'auteur de "La France Big Brother" (2015, Editions Ring). Son dernier livre s'intitule Guerilla (2016, Editions Ring). 

Voir la bio »

Mediapart accuse Laurent Obertone d'être l'auteur anonyme d'un blog d'extrême-droite. Une affirmation que l'auteur de La France Orange mécanique conteste formellement et contre laquelle il nous a informé qu'il portera plainte.

Un blogueur journaliste a revendiqué auprès d'Atlantico la paternité du site d’extrême-droite incriminé par Médiapart : « Le Pélicastre jouisseur c’est moi ! Il faut rendre à César ce qui est César ! Je suis furieux qu’on attribue mon travail à Laurent Obertone… D’ailleurs, son livre est très en-dessous de la réalité…».  Le « Pélicastre jouisseur » affirme avoir fermé son blog au grand public à l’été 2012 car il avait un projet de « réseau plus vaste dans la réaco-sphère ». Un projet qui a échoué et qui l’aurait, comme il nous l'a expliqué, conduit à quitter la France, "dégoûté". Également diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille  (ESJ) en 2010, cela nous a été confirmé par la direction, il nous a affirmé avoir côtoyé Laurent Obertone.

Joint par Atlantico, le directeur de l'ESJ affirme ne pas avoir de souvenirs particuliers de Laurent Obertone : « C’était un étudiant comme les autres. S’il avait eu une attitude répréhensible, il n’aurait peut-être pas été diplômé. Ce n’est pas le cas ».

Nous publions ici un droit de réponse de Laurent Obertone aux nouvelles accusations de Médiapart :

"Devant l'imperturbable succès de mon livre, la France orange mécanique, les bots-journalistes qui défendent leur utopie contre la réalité sont aux abois. Ceux de Média-tarte se sont mis en quatre, Louise Fessard, Stéphane Alliès, Jérôme Hourdaux et Marine Turchi, pas pour attaquer le livre, non. Pour attaquer son auteur. Pour tenter de me salir. Quand bot-journaliste fâché, lui toujours agir ainsi.

Média-tarte est certain que je fus un obscur blogueur, comme Média-tarte était certain que Jérôme Cahuzac avait un compte en Suisse.

Quand les bots-journalistes de Média-tarte poseront leur dossier de trois pages sur la table du juge, ce dernier aura du mal à ne pas s'étrangler de rire. C'est d'ailleurs la dernière fois que je réponds publiquement à leurs clowneries diffamatoires, un tribunal étant mieux à même de le faire.

Alors qu'une jeune angevine était violée en pleine rue avant d'avoir le visage tartiné d'excréments par son agresseur, les bots-journalistes de Média-tarte interrogeaient l'ESJ de Lille, pour vérifier si ce Laurent Obertone qui dénonce si effrontément l'insécurité était fréquentable ou non. Alors qu'une famille d'Argenteuil était cambriolée et agressée, le père frappé, le fils ligoté, la mère violée, les bots-journalistes de Média-tarte tentaient de faire pression sur mes anciens collègues putatifs pour leur faire dire du mal de ce Laurent Obertone qui ose défendre sans vergogne les victimes de l'insécurité.

264 viols tous les jours, et les bots-journalistes s'efforcent de tuer le messager. Une source anonyme n'aurait-elle pas admis qu'une amie de l'arrière-grand-mère d'Obertone aurait adressé un sourire en coin au cousin d'un milicien lors d'une fête de village ? On ne pouvait guère mieux illustrer la préface de Xavier Raufer qu'avec cette « enquête » publiée en Une de Média-tarte.

Stéphane Hessel est mort, certes, mais Laurent Obertone est vivant. Et c'est ça qui est grave.

On appelle ça la hiérarchie de l'information.

Il était évident que s'en prendre à mes victimes et à mes chiffres dépassait ces malheureux. Le livre a frappé juste. Les bots-journalistes, qui ont sagement attendu l'autorisation de Marine Le Pen pour parler de mon livre, ont donc mené une enquête sur moi. Qu'est-ce qu'une « enquête » à la Média-tarte ? Essentiellement, le harcèlement de mes anciens collègues présumés à propos de supputations grotesques et comiques (pour Média-tarte « des informations sûres et vérifiées »). Soit une échafaud(age) d'hypothèses jamais étayées par la moindre preuve... Sans surprise, la « démonstration » est d'une rare opacité. Je suis encore en train d'essayer de comprendre l'histoire des quatre blogs d'il y a cinq ans et par quel miracle il existe dans la tête des bots-journalistes un lien tangible entre ces gens et moi.

Média-tarte a enquêté de son propre aveux « dans les méandres du web », où l'on peut aussi trouver des sources concordantes expliquant que Napoléon n'existait pas. Dans le monde de Média-tarte, des commentaires (anonymes) copiés sur les blogs de la réacosphère, ainsi qu'une déclaration (anonyme) de fin de soirée étudiante tiennent lieu de preuve. Les sources de Média-tarte sont des « confirmations avec certitude mais sous couvert de l'anonymat ».

Honnêtement, en lisant cet article, j'ai cru à un pastiche, à l'image de la « spécialiste de la police » Louise Fessard, qui ne s'est pas gênée pour intimider ses interlocuteurs et leur suggérer fortement leurs réponses. Déontologie, devoir d'informer, tout ça...

Devant la perplexité de mes anciens collègues putatifs, les bots-journalistes concluent que je leur ai intimé « l'ordre » de se taire. Information à l'attention des bots-journalistes : de ce côté-ci du monde, ce n'est pas le Soviet suprême. Les gens sont libres et responsables, ils font ce qu'ils veulent et n'obéissent pas à des ordres. Ils ne se sentent pas obligés d'accueillir avec sympathie les appels à la délation et à la calomnie, dans le seul et unique but d'attaquer personnellement un auteur, parce que son travail n'est pas attaquable. « Y'en a qu'ont essayé »... Pas vrai, Louise ?

Il faut savoir que des indications sur ma personne -présumée- ont été gracieusement fournies par des responsables de l'ESJ de Lille (j'ai une tête de « catho tradi » ?). Des gens qui ne me reconnaissaient pas il y a quelques jours...

Sachez, cher lecteur, que c'est vous qui payez ce « travail ». Des « spécialistes » sont rémunérés pour lire la réacosphère. Média-tarte reçoit 200 000 euros de subventions depuis 2009. Je dois être un des rares diplômés de l'ESJ qui rapporte aujourd'hui de l'argent à l'État.

On comprend que tous ces bots-fonctionnaires essaient de détourner l'attention...

Oui, j'ai choisi un pseudonyme, pour me protéger. Et oui, je m'affiche publiquement. Mon visage ne mène pas à mon nom, donc il ne mène ni à mon adresse, ni à ma famille. Est-ce concevable pour les bots-journalistes ?

À notre tour, nous nous sommes renseignés sur Louise Fessard. Il s'avère qu'après une enquête minutieuse, corroborée par des sources aussi solides que les siennes, nous avons découvert qu'elle travaillait sous pseudonyme.

Voici sa vraie photo, qui est aussi, par un hasard extraordinaire, celle de Mme Turchi, de MM. Legras, Alliès et Hourdaux.

(©Antoine Doyen)

D'autres sources identifient formellement le bot-journaliste Fessard sur cet autre cliché, cette fois en compagnie des dénommés Legras, Alliès, Hourdaux, Turchi, ici lors d'un congrès entre journalistes.

Devinette : savez-vous quel est le rapport entre Edwy Plenel et Fabien Jobard, le « spécialiste » interrogé par Canal+ pour dénigrer la France orange mécanique, entre deux parties de Monopoly ? Le second est le gendre du premier. Le monde est petit.

Edwy Dark Plenel (« son vrai parcours : de Trotsky aux méthodes staliniennes ») est donc à la tête de cette improbable coalition de médias très objectifs dont Gaël Legras, journaliste de Canal+ (stigmatiseur de couples maghrébins à ses heures, voir la Nouvelle édition de lundi 25 février), s'étonne sincèrement qu'ils puissent être perçus comme « de gauche ».

Edwy Dark Plenel, qu'il était convenu de vénérer, a présidé mon intronisation à l'ESJ. C'est me faire trop d'honneur que de chercher aujourd'hui à écraser le sinistre individu qui a réussi à entrer et à sortir de cette chaîne de montage de bots-journalistes sans se voir apposer tous les logiciels réglementaires.

Et comme j'ai parlé de l'insécurité sans consulter Mucchielli, en faisant passer les bots-journalistes pour ce qu'ils sont, je suis devenu leur ennemi public numéro 1. En témoigne l'énergie qu'ils déploient pour me salir. Ils ne salissent qu'eux-mêmes, si c'est encore possible.

Elle était seule, Louise, maintenant ils sont quatre. Ils y reviendront, sans doute à seize : ils sont programmés pour ça. Il est évident que je ne cèderai à aucune intimidation. Il est temps que ces logiciels sur pattes comprennent que leur terrorisme intellectuel et leurs manœuvres d'intimidations ne parviennent plus qu'à nous faire rire.

Ceci étant, je ressens toutefois, je dois le confesser, une certaine angoisse. Peut-être que lors de l'affrontement final, Edwy Dark Plenel, qui croyait m'avoir fait avant de me haïr, arrachera son masque de Magnum et me lancera, entre deux respirations mécaniques, « Je suis ton père ».

Encore faudra-t-il qu'une source anonyme le confirme avec certitude."

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