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"Les territoires vivants de la République" contre "Les territoires perdus de la République" : le mensonge contre la vérité !
©Flickr commons

Il vaut mieux être aveugle que lire ça

C'est un livre qui vient de sortir. Il est, et sera, encensé.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Avec Les territoires vivants de la République, nous sommes dans 1984 d'Orwell. La guerre c'est la paix. La haine c'est l'amour. La brutalité, c'est la tendresse. Et les banlieues sont un territoire enviable où il fait bon vivre.

Ce livre est publié à La Découverte, un éditeur qui se consacre tout entier à célébrer le "vivre-ensemble". Et sa promotion est assurée par Arrêt sur images, ultime refuge d'une pensée dévoyée. Le site de Daniel Schneidermann présente Les territoires vivants de la République comme une "riposte" aux Territoires perdus de la République. Et se désole qu'il ne vienne que 16 ans après.

Les Territoires perdus de la République racontaient, témoignages et interviews à l'appui, la haine des Juifs, la détestation de la France et la violence triomphante et assumée. Les auteurs des Territoires vivants de la République ont fait une toute autre sélection. Ils ont cherché et trouvé – quand on cherche ce qu'on veut trouver, on trouve toujours ce qu'on cherche – des élèves vivants et attachants. La banlieue, écrivent-ils, est un réservoir de vitalité. Il y a là-bas un formidable potentiel d'énergies. Ils reconnaissent toutefois qu'il faut faire quelques efforts pour leur enseigner la Shoah. Il est vrai que le mot "Juif" passe difficilement là-bas…

D'une certaine manière, ces territoires sont en effet très vivants. On crie "Mort aux Juifs" à Sarcelles. On déchire le drapeau français au Mirail à Toulouse. On attaque à la hache et au sabre des autobus à Angoulême. On règle au couteau des différents entre bandes à Stains. Quelle vitalité ! À Marseille, c'est la Kalachnikov qui est reine : les litiges pour la drogue font quelques morts par mois dans la cité phocéenne. Mais mourir, c'est comme vivre si on reprend la terminologie d'Orwell.

P.S. : Retenez les noms de deux profs auteurs du livre : Fabien Montagner, Benoit Falaize. Pourquoi ? Ils vous seront utiles pour ne jamais mettre vos enfants dans un établissement où ils enseignent. 

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