Atlanti-culture
"L’Avare" : simplicité, énergie, vivacité: un régal
THEATRE
L’Avare
de Molière
Mise en scène : Jean-Philippe Daguerre
Avec : Didier Lafaye, Philippe Arbeille ou Olivier Girard, Pierre Benoist ou David Mallet, Grégoire Bourbier, Mariejo Buffon, Stéphane Dauch ou Etienne Launay, Bruno Degrines, Armance Galpin, Antoine Guiraud ou David Ferrara, Stéphanie Wurtz
INFORMATIONS
Théatre le Ranelagh
Réservations : 01 42 88 64 44
http://www.theatre-ranelagh.
Du mercredi au samedi à 20h45, en matinée également le samedi à 16h30, dimanche à 17h
Jusqu'au au 14 janvier
RECOMMANDATION : EXCELLENT
THEME
On le sait, Harpagon est un vieillard avare qui ne manque pas d’énergie. Alors qu’il convoite une jeune et jolie femme de plus de quarante ans sa cadette, il organise pour sa fille et son fils des mariages arrangés avec des personnes fortunées dont il se moque de savoir s’ils sont amoureux. Son objectif principal est de préserver précieusement une cassette d’or.
POINTS FORTS
- La mise en scène est très réussie.
- On est épaté par la vivacité et l’énergie implacable exprimées ici par le personnage d’Harpagon qui incarne, on le sait, tous les vices d’un avare : mesquinerie, jalousie, convoitise, mauvaise foi, égoïsme. C’est caricatural mais… souvent si juste !
- Tous les ingrédients d’une bonne pièce de Molière sont réunis pour passer un bon moment : des personnages grotesques, à mourir de rire, des quiproquos sans fin, des jeux de farce, des tournures de phrases en prose merveilleusement trouvées.
POINTS FAIBLES
Alors que le personnage principal est excellent, les personnages secondaires sont parfois en retrait, ce qui créé, à de rares moments, un certain déséquilibre.
EN DEUX MOTS
Molière a de la chance: à la différence d'autres grands auteurs, tel Tchekhov, il est bien traité au théâtre cette année. En témoigne, également, cette autre version de L'Avare, elle aussi remarquable, présentée au Théâtre 14, dans une mise en scène de Frédérique Lazarini (cf chronique de Françoise Boursin/Culture-Tops jeudi è décembre).
L'AUTEUR
Rappelons seulement que L’Avare fut la 22ème pièce de Molière. Elle fut jouée pour la première fois en 1668, et connut peu de succès à sa création. Mais le temps a bien fait les choses et L'Avare est désormais l'une des deux ou trois pièces les plus appréciées de Molière.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !