Zaz critiquée pour des propos sur la "légèreté" de la vie parisienne sous l'occupation<!-- --> | Atlantico.fr
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La chanteuse Zaz fait polémique avec des propos sur la seconde guerre mondiale.
La chanteuse Zaz fait polémique avec des propos sur la seconde guerre mondiale.
©Reuters

Devoir d'Histoire

"A Paris, sous l’occupation, il y avait une forme de légèreté", a déclaré la chanteuse dans une interview.

Après les propos de Jean-Marie Le Pen, qui avait été condamné en 2013 pour avoir déclaré que "en France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine", voilà une nouvelle polémique sur la question de l'occupation. Elle vient cette fois de la chanteuse Zaz - surprenant - qui a déclaré le 11 novembre dans une interview au site Purecharts : "A Paris, sous l’occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement."

Le journal Libération lui répond que "la légèreté était sans doute le lot des dignitaires nazis, pour qui Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes", mais que ce n'était pas ce que vivaient la majorité des Parisiens, entre délations, suspicion, pénurie alimentaire et énergétique, de rationnement et couvre-feu.

Le quotidien rappelle que "la légèreté, c’est ce qui fut reproché, à la Libération, aux artistes qui avaient continué à travailler dans le Paris occupé". Edith Piaf, Charles Trénet, Léo Marjane ou Sacha Guitry ne furent pas accusés de "légèreté", mais "d'intelligence avec l’ennemi", tacle le journal.

"Si certains refrains de l’époque respirent une certaine joie de vivre, il est bien naïf d’y voir le reflet d’un état d’esprit général", souligne aussi le journal.

Lu sur Libération

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