Valeurs Actuelles a porté plainte contre le collectif Sleeping Giants<!-- --> | Atlantico.fr
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Le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Geoffroy Lejeune, participe à un débat le 25 avril 2019 à Paris.
Le directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, Geoffroy Lejeune, participe à un débat le 25 avril 2019 à Paris.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

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La société Valmonde et Cie, propriétaire de Valeurs actuelles, a porté plainte contre le collectif Sleeping Giants pour « discrimination » devant le tribunal judiciaire de Paris, a annoncé l’hebdomadaire. Des « centaines » d'annonceurs ont, selon Valeurs Actuelles, « cédé » aux « pressions » de cyberactivistes anonymes.

La société Valmonde et Cie, propriétaire de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, a porté plainte vendredi contre Sleeping Giants pour « discrimination » devant le tribunal judiciaire de Paris. Le collectif Sleeping Giants interpelle sur les réseaux sociaux les annonceurs des médias ou de sites classés à droite ou véhiculant des discours extrémistes, selon le collectif, dans le but d'assécher leurs financements publicitaires. Active depuis 2017, la branche française du collectif a notamment visé Valeurs actuelles, CNews ou bien encore Boulevard Voltaire.

L’hebdomadaire Valeurs Actuelles revendique le droit de ne pas partager les « idées progressistes » du collectif et dénonce une « campagne de sabotage industriel » et des « méthodes outrancières » auxquelles ont « cédé » des « centaines de grandes entreprises » comme Toyota, Nike ou Decathlon.

La plainte de Valeurs Actuelles « a pour objet de dénoncer des faits de discrimination, à raison des opinions politiques, et de nature à entraver l'exercice normal d'une activité économique ».

Cette plainte a été déposée « vendredi dernier », a précisé à l'AFP le directeur de publication de Valeurs Actuelles, Erik Monjalous, qui « n'accepte pas que des gens anonymes appellent au boycott d'un titre IPG » (presse d'Information politique et générale).

Les Sleeping Giants « ne sont peut-être pas d'accord avec » Valeurs actuelles, « c'est tout à fait leur droit, mais l'appel au boycott est totalement illégal », selon Erik Monjalous.

Le Figaro

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