Trois familles anglaises ont vécu une semaine "à la grecque"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Trois familles anglaises ont vécu
une semaine "à la grecque"
©

Vis ma vie

Pour une étude, un coiffeur, un chauffeur de bus et un chirurgien ont expérimenté les largesses du système fiscal le plus décrié d’Europe.

La crise grecque fait la une de l’actualité et parmi ses causes, le système d’impôt, de pensions et de retraites du pays a été à maintes reprises pointé du doigt, dans un pays où la fraude fiscale est souvent qualifiée de "sport national". Pour comprendre les motifs de l’évasion fiscale, de la corruption et la mauvaise gestion des comptes qui ont conduit l’économie grecque à être mise sous perfusion de l’Union européenne et du FMI, des chercheurs britanniques ont proposé à trois familles de vivre avec les mêmes conditions sociales pour leur métier que leurs homologues grecs. Une manière comme une autre de constater quelque situations qui paraissent ahurissantes vue de France.

La première famille est celle d’un coiffeur de 54 ans,  une activité qui fait partie des 600 emplois considérés comme "dangereux" par la législation grecque (au même titre que chef pâtissier par exemple…). Un statut que leur permet de partir à la retraite à 53 ans avec une pension équivalant à 90% de leur salaire. Un chauffeur de bus a lui pu constater que son salaire en Grèce valait plus le coup, puisqu’il peut monter jusqu’à deux fois le revenu moyen, sans compter les primes qu’il peut obtenir … s’il arrive tôt à son travail et s’il contrôle les tickets de bus. Et un chirurgien a pu découvrir comment son revenu imposable allait diminuer s’il exerçait en Grèce. Quand la crise économique crée des cas d’études...

Lu sur Channel 4.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !