Royaume-Uni : un meurtrier condamné à cause de l'ADN de son chat<!-- --> | Atlantico.fr
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L'université de Leicester a créé un fichier génétique des chats du pays.
L'université de Leicester a créé un fichier génétique des chats du pays.
©Reuters

Chat alors !

Il s'agit d'une première, outre-Manche.

Cela ressemble à une plaisanterie mais il s'agit en réalité d'une avancée scientifique considérable. L'ADN du chat peut désormais être une preuve de culpabilité dans les affaires de meurtre au Royaume-Uni. Un Britannique vient en effet d'être condamné grâce à l'analyse de l'ADN de son chat retrouvé sur le corps de la victime. Une situation permise par les travaux de l'université de Leicester.

Cette dernière a créé un fichier génétique des chats du pays après avoir recueilli les empreintes génétiques de 152 chats pour constituer sa base de données. Le fichier a ainsi pu servir de référence pour établir que les poils trouvés sur le corps d'un homme découvert sur une plage de Portsmouth (sud du pays) en juillet 2012 correspondaient à ceux du chat de David Hilder, le principal suspect de cette affaire.

"C'est la première fois que de l'ADN de chat est utilisé dans un procès criminel au Royaume-Uni, a commenté le docteur Jon Wetton, médecin légiste qui a dirigé la constitution de ce fichier. Nous espérons maintenant publier cette base de données pour qu'elle soit utilisée dans de futures enquêtes criminelles". Une base de données d'ADN de chats existe déjà aux Etats-Unis. Un homme a d'ailleurs été condamné en 1996 pour le meurtre de sa femme grâce à l'analyse génétique des poils de chats retrouvés près des lieux du crime.

Lu sur TF1 News

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