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Robespierre : la reconstitution 3D de son visage permet de découvrir qu'il souffrait de la variole et d'une sarcoïdose
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Ah bon ?

Philippe Charlier, du laboratoire d’anthropologie médicale et médico-légale de l’Université Versailles-Saint-Quentin était chargé de cette étude.

On croyait tout savoir sur Robespierre. Tout ou presque car plus de 200 ans après sa mort en 1794, le légiste Philippe Charlier, du laboratoire d’anthropologie médicale et médico-légale de l’Université Versailles-Saint-Quentin, vient en effet de révéler que le révolutionnaire souffrait de la variole et d’une sarcoïdose.

Comment a-t-il réussi cet exploit ? Philippe Charlier a analysé méticuleusement les masques mortuaires du révolutionnaires et à partir des moules de plâtre, il a pu reconstituer son visage en 3D. Il a pu voir que la peau de Robespierre était marquée par des lésions, des cicatrices de la variole. Un diagnostic fiable à 100% d'après lui. De plus, grâce au témoignage de l'époque qui font état de problèmes de vue, de saignements de nez, d'ulcères de jambes récurrents et de sa maladie de peau, le légiste en a conclu qu'il souffrait d'une sarcoïdose. Pour lui, il n'y a aucun doute. "Il présente quasiment tous les signes d'une sarcoïdose diffuse : une atteinte ophtalmologique, cutanée, à la fois au niveau des jambes et au niveau du visage, et également une atteinte des muqueuses respiratoires", a-t-il expliqué à l’AFP.

La sarcoïdose est une maladie respiratoire qui atteint les poumons. Elle peut provoquer des complications s'il n'y a pas de diagnostic précoce et un suivi régulier, ce qui semble avoir été le cas pour Robespierre. Le révolutionnaire n'aurait donc pas vécu très vieux, quoiqu'il arrive.

Lu sur Ouest France

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