Le préfet soupçonné d'avoir fait payer ses PV par l'Etat a démissionné<!-- --> | Atlantico.fr
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Le "M. PV" du ministère de l'Intérieur est soupçonné d'avoir fait régler ses contraventions par le Trésor public.
Le "M. PV" du  ministère de l'Intérieur est soupçonné d'avoir fait régler ses contraventions par le Trésor public.
©Reuters

"Monsieur PV"

Selon Médiapart, Jean-Jacques Debacq, directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions, a fait payer ses contraventions par son administration.

Le "Monsieur PV" du ministère de l'Intérieur, ce préfet soupçonné d'avoir fait payer ses prunes par le Trésor public, a préféré se retirer. Jean-Jacques Debacq, directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), a présenté sa démission à Manuel Valls, qui "l'a acceptée", a annoncé un porte-parole de la place Beauvau ce mardi. Le haut fonctionnaire a pris sa décision sans attendre les conclusions" de l'enquête qui est toujours en cours.

Selon les premiers éléments de cette enquête, ouverte le 30 septembre suite aux révélations de Médiapart, Jean-Jacques Debacq aurait fait payer par son administration des contraventions routières dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, a fait l'objet. Le montant total de ces contraventions - une dizaine - serait de 700 euros, selon le site. Le préfetaurait aussi échappé au retrait de points sur son permis que les infractions auraient dû entraîner.

Lu sur L'Express

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