Le groupe français LVMH envisage de renoncer à racheter le joaillier américain Tiffany<!-- --> | Atlantico.fr
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Tiffnay LVMH acquisition groupe
Tiffnay LVMH acquisition groupe
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Acquisition remise en cause ?

LVMH a précisé qu'"en l'état", il n'était pas "en mesure" de réaliser l'acquisition du joaillier américain. Tiffany souhaite obliger le groupe LVMH à faire aboutir la transaction initialement prévue. Le rapprochement devait se faire fin novembre.

Le groupe de Bernard Arnault devait racheter Tiffany. LVMH annonce finalement n'être plus en mesure de le faire aujourd'hui. La crise sanitaire a changé la donne économique.

LVMH a réuni mercredi son conseil d'administration. A l’issue de cette réunion, le géant mondial du luxe a annoncé qu'il n'était pas "en mesure" de réaliser l'opération "en l'état". Aucune précision n'a été apportée sur un simple report ou s'il s'agit d'un abandon définitif du rachat.

En novembre dernier, ce projet d'acquisition avait pourtant été annoncé par le groupe de Bernard Arnault pour acquérir la prestigieuse marque new-yorkaise pour un montant record de 16,2 milliards de dollars.

Tiffany a de son côté annoncé qu'il attaquait LVMH en justice aux Etats-Unis suite à ce revers. 

Le groupe LVMH et l'Etat français désirent également en savoir plus sur la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis. 

D'après la rédaction du Figaro, Tiffany espère que la justice américaine obligera LVMH à l'épouser, avant fin novembre. Le joaillier américain a perdu 65 millions de dollars entre février et avril, suite au confinement, selon des informations d'Euronews 

Tiffany indique avoir saisi un tribunal de l'État du Delaware : "Nous regrettons d'avoir à prendre cette décision mais LVMH ne nous a pas laissé d'autre choix que d'ouvrir une procédure de litige pour protéger notre groupe et nos actionnaires", selon les précisions de Roger N. Farah, président du conseil d'administration, cité dans le communiqué.

Les Echos

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