La mort de l'écrivain britannique John Le Carré, 89 ans

Sa photo est à la Une du grand quotidien conservateur, The Times, ce lundi : David John Moore Cornwell, dit John le Carré  le spécialiste britannique du roman d'espuionnage est mort samedi soir,  à l'âge de 89 ans, victime d'une pneumonie.

Dans les années 1960, John Le Carréil avait commencé à publier des romans d'espionnage. Loin du glamour de James Bond, les héros de ses romans étaient enfermés dans la jungle des miroirs du renseignement britannique après la trahison de Kim Philby, parti pour Moscou en 1963 note France Info.

La consécration était venue avec l'accueil triomphal réservé à son troisième ouvrage, L'Espion qui venait du froid paru en 1963, le récit d'un espion britannique sacrifié pour un ancien nazi devenu communiste et "taupe" des services britanniques.

 L'Espion qui venait du froid qu'il écrivit à 30 ans a été vendu à plus de 20 millions d'exemplaires dans le monde.

Le Monde raconte qu'à 35 ans, ce grand admirateur de Dumas, Dickens, Tolstoï, Balzac, Conrad et Greene part s’installer dans une maison, aux confins des Cornouailles, face à l’Atlantique, où il est finalement décédé.

De 1959 à 1964, secrétaire d’ambassade à Bonn, puis consul à Hambourg, il assiste à la partition de l’Allemagne. Sous sa couverture de diplomate, il a une carrière d’espion  qui est "vraisemblablement ruinée le jour où le fameux agent double, Kim Philby, passé à l’Est, révèle au KGB le nom de l’agent secret Cornwell et de quelques dizaines d’autres" selon Le Monde.