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La merveilleuse raison pour laquelle G.R.R. Martin tue tous ses personnages
©Frazer Harrison / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Valar Morghulis

Attention, amis lecteurs, ceci est un divulgâcheur ("spoiler" en français) !

Si vous avez pleuré devant la mort de Ned Stark, de Robb Stark, de Robert Baratheon, de Khal Drogo, de Renly Baratheon, de Catelyn Stark, de Joffrey Baratheon (vraiment ?), de Lysa Arryn, d'Ygritte, de Shae, de Tywin Lannister, de Mance Rayder, de Shirin Baratheon, de Stannis Baratheon, de Myrcella Baratheon, de Jon Snow, de Hodor, de Rickon Stark, de Ramsay Bolton (sérieusement ?), de Margaery Tyrell ou de Tommen Baratheon... 

C'est que d'une part vous êtes un grand sentimental et un vrai fanatique de la série ou des livres de "Games of Thrones"...

Et, d'autre part, que vous faites partie des nombreuses victimes de G.R.R. Martin, le cerveau machiavélien qui a conçu l'univers le plus impitoyable de l'histoire de la fantasy. Et la question qui vous taraude, comme nous tous, est naturellement : pourquoi tant de haine, Mr Martin ? Pourquoi faire mourrir tant de personnages qui ne vous ont rien fait ? 

Et bien sachez que cela n'a rien d'un vice assouvi sur le papier ou de passion morbide pour les exécutions. George R.R. Martin est un homme (relativement) sain d'esprit, et probablement quelqu'un de totalement inoffensif.

La raison de cette passion pour les personnages qui disparaissent d'un coup, violemment, sans raison ? Et bien c'est un illustre prédécesseur qui en a la clé. Comme Martin, il a un triple prénom : J.R.R Tolkien, l'auteur du Seigneur des Anneaux. La lecture du passage où Gandalf meurt dans le premier tome de la grande saga a été décisif pour Martin : "Je ne peux pas expliquer l'impact que cela eu sur moi à cet âge. Tolkien venait de briser une règle et pour ça, je l'aimerais pour toujours". Et il s'explique : "Dès que vous tuez Gandalf, le suspense de tout ce qui suit est mille fois plus grand. Parce qu'à partir de là, n'importe qui peut mourir". On peut dire que l'élève a bel et bien honoré le maître. 

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