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Genève : ce café vous propose une fellation par un robot en plus de votre consommation
©Wikimédia

Le coup de la panne

A la base, le concepteur du projet avait évoqué des prestations "offertes" par des prostituées. Mais la ville de Genève ne verrait pas tout cela d'un bon oeil.

Douche froide pour les amateurs d'expressos un peu corsés. Le projet de café à fellation, ou "café-pipe", qui devait ouvrir à Genève d'ici à la fin de l'année, connaît un sérieux coup de mou. Rappelons les faits. La formule traditionnelle, limpide, proposait aux amateurs de payer 60 francs suisses (environ 55€) pour un café, incluant une fellation par une prostituée choisie préalablement grâce à un iPad. Un supplément était demandé en cas de commande d'un macchiato ou d'un latte.

"Le café est un moment privilégié et rapide" avait expliqué le pondéré Bradley Charvet, concepteur et patron du service d'escorte Facegirl. "Des études ont démontré que les hommes étaient plus performants au travail après avoir été satisfaits durant la matinée". Las, il semblerait que les autorités genevoises, notamment le Service du commerce, voient d'un mauvais œil le projet, qui n'aurait toujours pas été validé. Si la prostitution est légale (mais encadrée) à Genève, les prestations sexuelles tarifées restent interdites dans les établissements publics.

Toutefois, le concepteur du projet a plus d'une corde à son arc (ou de carreaux à son arbalète). Afin de pallier ces problèmes, le très astucieux Bradley songe à remplacer les prostituées par… des femmes-robots. Selon Le Matin, de tels automates se fabriquent au Japon et coûtent entre 1800 et 3000 dollars. Grand seigneur, le patron indique que les prix resteront identiques.

Pourtant, le journal suisse note qu'il est peu probable que l'astuce finisse par convaincre la Ville de Genève... car il s'agirait toujours de prestations sexuelles tarifées. 

Lu sur Le Matin

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