Coupe du monde 1998 : les Bleus dopés ? Buffet évoque des "pressions" sur les contrôles antidopage<!-- --> | Atlantico.fr
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Marie-George Buffet évoque des "pressions" avant la Coupe du monde de 1998
Marie-George Buffet évoque des "pressions" avant la Coupe du monde de 1998
©REUTERS/Jacky Naegelen

Soupçons

Marie-George Buffet, ancienne ministre des Sports, a déclaré mercredi avoir subi "des pressions de toutes sortes" au sujet d'un contrôle antidopage mené sur les Bleus avant la Coupe du monde 1998 de football.

Et si les Bleus s'étaient dopés pour être champions du monde ? Une question inimaginable dans l'esprit de tous les Français tant ces héros sont adulés. Et pourtant des propos de Marie-George Buffet soulève cette interrogation. La ministre française des Sports au moment de la Coupe du monde 1998 a révélé mercredi avoir subi "des pressions de toutes sortes" au sujet d'un contrôle antidopage mené sur les Bleus avant le début de la compétition. Mais elle ne s'est pas arrêtée là dans ses déclarations.

L'ancienne ministre s'exprimait mercredi sous serment dans le cadre des auditions menées par la commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité de la lutte contre le dopage. Marie-George Buffet a ainsi évoqué l'année 1998 et les pressions "de toutes sortes" qu'elle a subies après avoir ordonné un contrôle antidopage inopiné sur les joueurs de l'équipe de France alors en stage de préparation à Tignes. "Les médias me sont tombés dessus de manière très violente, il y a eu un déferlement où on m'accusait d'empêcher l'équipe de France de se préparer dans de bonnes conditions. Je me suis sentie isolée et j'ai flanché, j'ai presque été amenée à m'excuser", a confié l'ancienne ministre.

Elle a toutefois réfuté que d'éventuelles directives ait été données par son ministère pour que les Bleus soient épargnés par les contrôles. "Ce que je peux dire, c'est que nous n'avons jamais donné de directive en ce sens. Ensuite, il faut se replacer dans l'époque. En 1998, il n'y a pas d'AFLD (ndlr: Agence française de lutte contre le dopage), nous n'avions pas les outils d'aujourd'hui, seulement les contrôleurs du ministère", a-t-elle commenté. Les réactions du staff technique ou des dirigeants de la Fédération française de football de l'époque, ainsi que celles des joueurs, ne devraient pas tarder à déferler. La polémique ne fait que commencer.

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