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César 2020 : Lambert Wilson déplore un "lynchage public abominable" à l’encontre de Roman Polanski
©BERTRAND LANGLOIS / AFP

Polémiques

L’acteur Lambert Wilson, à l’affiche du biopic sur le général de Gaulle, s’est exprimé sur la cérémonie des César et sur la polémique liée à l’attribution du prix de la meilleure réalisation à Roman Polanski pour son film "J’Accuse", avec notamment Jean Dujardin et Louis Garrel.

La fin de la 45e cérémonie des César a été marquée ce vendredi par le départ de l'actrice Adèle Haenel lorsque Roman Polanski a été sacré meilleur réalisateur pour son film "J'Accuse", sur l'affaire Dreyfus. 

Lambert Wilson est revenu sur la cérémonie des César au micro de Franceinfo en ce lundi 2 mars : 

"Je suis très en colère, c’est n’importe quoi : si on estime qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans le fait que Polanski ait des nominations, alors on ne vient pas. On ne part pas au milieu de la cérémonie parce que Polanski reçoit un prix ! Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est la règle du jeu. […] Moi, ce qui me met hors de moi, c’est que, quand je lis le texte de Samantha Geimer [la seule victime, américaine, de Roman Polanski reconnue judiciairement], elle le défend ! Elle considère qu’il est une victime de cette diabolisation. Elle lui a pardonné depuis très longtemps. Et moi, je donne une médaille, 45 médailles, à Fanny Ardant, quand elle dit "Je suis contre la condamnation et je suivrai Roman Polanski jusqu’à la guillotine". Je dis "Merci Fanny !"".

L'acteur Lambert Wilson a aussi évoqué l'attitude et les choix de Florence Foresti, la maîtresse de cérémonie. Elle a évoqué à de nombreuses fois le cas de Roman Polanski, sans jamais le nommer et en lui attribuant des surnoms. Lambert Wilson regrette cette attitude et ces choix durant la soirée des César : 

"Je parle de gens que j’aime énormément, mais oser évoquer un metteur en scène en ces termes… Parler d’Atchoum, montrer une taille… Et en plus, qu’est-ce qu’on va retenir de la vie de ces gens par rapport à l’énormité du mythe de Polanski ? Qui sont ces gens ? Ils sont minuscules. […] Cette espèce de politiquement correct, je trouve que c’est du terrorisme. En plus, c’est bête ! On se dit "mais où sommes–nous ? Qui sont ces gens ?". Ça m’a choqué, j’ai trouvé qu’on était minables. Il y a cette espèce de tribunal, de lynchage public que je trouve absolument abominable."

Franceinfo

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