Schwarzinator, j'adore<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Schwarzinator, j'adore
©

Predator

L'actu politique et people d'Arnold Schwarzenneger vient de connaître un nouveau soubresaut : après s'être fait remercier par les électeurs de Californie, il se sépare de la nièce de JFK après 25 ans de mariage. Et c'est tant mieux...

Laurence Lasserre

Laurence Lasserre

Laurence Lasserre est spécialiste de la communication publique et des medias.

 
 
Voir la bio »

Enterré à Sacramento dans un rôle de républicain pur jus, lifté et rangé des voitures, je n'ai pas honte de dire que mister Univers nous manquait terriblement, et qu'à l'heure de son retour, il convient de rendre hommage à l'héritage culturel qu'il nous a légué.

Un jour une jeune femme travaillant à France Culture m'a confié : je trouve très courageux de ta part de dire que tu apprécies le hard rock. Heureusement, je ne lui ai pas confié mes goûts également douteux en matière de cinéma. Parce que moi les films en OR, j'adore, notamment Terminator et Predator. Aucun risque donc que je sois invitée dans le Cercle de Begbeider. J'affirme cependant solennellement que ces deux films interprétés par notre last action hero body buildé ont profondément marqué la génération des quadras dont je suis, et pas seulement parce que l'on peut y admirer ses superbes fesses.

Schwarzinator Terminator

Le premier Terminator est un chef d'œuvre de scénario. L'idée d'envoyer un cyborg dans le passé pour empêcher un enfant de naître en tuant sa mère avant qu'il ne soit conçu, c'est quand même une idée géniale. Envoyer un autre type, un humain, pour empêcher le cyborg d'empêcher cette naissance, c'est encore plus fort. Mais l'envoyer en sachant qu'il va en plus être le futur père de ce futur enfant, c'est encore, encore, plus fort. Imaginons la vie de ce pauvre Kyle Reese, puisqu'il s'agit de lui. Alors qu'il vit dans le futur, il est envoyé par son propre fils, dont il ne sait pas qu'il est le père et qui est plus vieux que lui, dans un autre espace temps (chez nous), où il va rencontrer sa mère (la mère de John Connor, pas de Kyle Reese, pour ceux qui ne suivent plus), tomber amoureux d'elle et réussir à la mettre enceinte avant la fin du film.

Bref, une histoire familiale complexe, mais que nous comprenons pourtant au quart de tour même sans les sous titres. Scénario impeccable donc, accompagné de scènes et de répliques cultes (Sarah Connor? yes, boum). Sarah Connor elle même, avec sa coupe de cheveux disco, incarne l'égérie délicieusement vintage de toute une génération de fans.

Schwarzinator Predator

Quand à Predator... un petit bijou de film également. Il introduit dans la grande galerie des monstres mythologiques une créature extraterrestre extraordinaire, dont on rêverait de posséder une partie de l'équipement de chasse au cours de certaines réunions au bureau. Plus fort que Rambo qui survit dans une nature hostile, Schwarzie non seulement survit dans la même nature hostile, mais parvient, en plus et par sa seule compétence de commando marine, à terrasser un Predator, seul chasseur intersidéral dont on saura plus tard qu'il est habilité à chasser des Aliens.

Quel talent ce Schwarzie quand même ! non? I'll be back, avait il affirmé. Comme promis, le Barbare est de retour. A peine libéré de ses obligations politiques et familiales, il est annoncé dans Terminator 5, installé à Genève et cité comme possible Président de l'Union Européenne. Hermann Van Rompuy n'a plus qu'à compter ses abattis et commander à Skynet un T2000 pour se protéger.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !