Aéroport de Nice : un scanner déshabillant mis en service

L'appareil est source de nombreuses critiques et de nombreux scandales aux Etats-Unis. Mais il est aussi très pratique pour assurer la sécurité des passagers dans les aéroports. Un "scanner de sureté", également appelé "scanner "déshabillant", est en service depuis ce lundi à l'aéroport de Nice.

"Ce dispositif d'imagerie permet de détecter, sans prise d'images, tous les objets ou matériaux transportés par le passager, quelle que soit leur nature, qui sont dissimulés entre ses vêtements et son corps", indique la préfecture des Alpes-Maritimes. Mais les passagers pourront refuser l'expérimentation et utiliser un portail classique. L'appareil permet donc de détecter des objets très dangereux ne comportant aucune pièce métallique comme les couteaux en céramique.

Pour le moment, il ne s'agit que d'un test expérimental qui durera jusqu'au 31 décembre prochain. L'évaluation finale se fera sur une vingtaine de critères (techniques, gain de rapidité, perception des passagers et des personnels).

Un premier test avait déjà été effectué à Roissy Charles de Gaulle de fin février à fin avril 2010. Face à la polémique soulevée, la direction générale de l'Aviation civile (DGAC) avait décidé de lancer une nouvelle expérimentation à Nice.

Ces scanners, qui ne font pas l'unanimité au sein de l'Union européenne, coûtent entre 100.000 et 150.000 euros chacun.