Accusée de fraude fiscale, Shakira dans le viseur de la justice espagnole <!-- --> | Atlantico.fr
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Shakira est soupçonnée d'avoir soustrait au fisc espagnol plus de 14 millions d'euros entre 2012 et 2014.
Shakira est soupçonnée d'avoir soustrait au fisc espagnol plus de 14 millions d'euros entre 2012 et 2014.
©OSCAR DEL POZO / AFP

Fraude fiscale

La célèbre chanteuse colombienne est soupçonnée d'avoir dissimulé plusieurs millions d'euros au fisc espagnol entre 2012 et 2014. Elle encourt une lourde peine de prison.

La star colombienne Shakira va être jugée pour fraude fiscale par un tribunal situé dans la périphérie de Barcelone, au nord-est de l'Espagne. Une date doit encore être fixée, ont annoncé mardi 27 septembre les autorités judiciaires espagnoles.

Fin juillet, le parquet avait annoncé qu'une peine de plus de huit ans de prison serait exigée contre la chanteuse, accusée d'avoir soustrait 14,5 millions d'euros au fisc espagnol entre 2012 et 2014. Cette décision intervenait après le refus de la star de trouver un accord avec la justice. Clamant son innocence, la chanteuse a déclaré préférer la tenue d'un procès plutôt que l'enclenchement d'une procédure de plaider-coupable.

Selon l'accusation, Shakira vivait en Espagne depuis 2011, année où sa relation avec le footballeur du FC Barcelone Gerard Piqué a été rendue publique. Mais elle avait maintenu sa résidence fiscale aux îles Bahamas, considérées comme un paradis fiscal, jusqu'en 2015. Le couple, qui a deux enfants, s'est depuis séparé.

Pour leur part, les avocats de Shakira estiment que jusqu'en 2014, la plus grande partie des revenus de la star provenait de ses tournées internationales et qu'elle ne vivait pas plus de six mois par an en Espagne, condition requise pour établir sa résidence fiscale dans le pays.

Le nom de la chanteuse figure parmi ceux cités dans les Pandora Papers, une vaste enquête publiée fin 2021 par le Consortium international des journalistes d'investigation, accusant plusieurs centaines de personnalités d'avoir dissimulé des avoirs dans des sociétés offshore, notamment à des fins d'évasion fiscale.

Franceinfo

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