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Accusé de plagiat, Jay Z devant la justice en octobre pour Big Pimpin, enregistrée en 1999
©flickr/AlexJohnson

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Le rappeur américain comparaîtra en octobre, accusé par l'héritier d'un compositeur égyptien d'avoir plagié la musique de flûte qui accompagne sa chanson Big Pimpin, enregistré en 1999.

Ce sera peut-être, enfin, le dernier épisode d'une longue série de tractations. Le rappeur américain Jay Z est accusé de plagiat. La chanson, Big Pimpin, enregistrée en 1999, démarre sur un son oriental à la flûte qui dure pendant tout le morceau. La musique instrumentale avait été composée en 1957 par l'Égyptien Baligh Hamdy pour le film Khosara, Khosara (1960). Le producteur américain, Timbaland, n'a pas caché l'avoir trouvée sur un CD non identifié mais a toujours affirmé avoir pensé qu'elle était tombée dans le domaine public. 

La polémique court depuis près de quinze ans. L'entourage du chanteur Jay Z avait rapidement tenté de désamorcer la controverse, en versant dès 2001 la somme de 100 000 dollars au label EMI Arabia, qui détenait les droits du film. Ce montant avait été partagé avec les héritiers de Baligh Hamdy, mort en 1993. Mais son neveu Osama Fahmy a tout de même décidé de poursuivre le mari de Beyoncé, considérant que l'accord de l'époque n'avait pas de valeur aux yeux de la loi égyptienne.

Khosara, Khosara est une oeuvre "culturellement importante" en Égypte et la loi d'alors ne permettait pas de «modifier ou ajouter aux droits d'auteur», estimait-il dans sa plainte. Et d'argumenter : "À tout le moins, quel que soit le champ d'application de la licence des droits d'auteur, l'auteur est tenu de donner son accord au cas par cas pour toute modification de son travail".

Osama Fahmy, qui attend une meilleure indemnisation à l'issue du procès, a fait savoir par ses avocats qu'il fera témoigner des experts sur l'impact de la musique instrumentale sur la réussite économique de Big Pimpin', sortie en single en 2000. "L'idée que des gens achètent des places de concert pour écouter juste une chanson (...) relève de la farce», a réagi la défense du richissime Jay Z, qui a récemment lancé Tidal, son service de musique en streaming entièrement payant.

Lu sur Le Figaro

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