Des voitures brûlent, des drapeaux sont brandis à l’envers, et les élites restent aveugles : la crise migratoire américaine est en train de se transformer en quelque chose de bien plus dangereux.
13 juin 2025Le Réseau Atlantico
Best-Of du 31 mai au 6 juin
Rod Dreher est un journaliste américain qui écrit sur la politique, la culture, la religion et les affaires étrangères. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont les best-sellers du New York Times The Benedict Option (2017) et Live Not By Lies (2020), tous deux traduits dans plus de dix langues. Il est directeur du projet de réseau de l'Institut du Danube à Budapest, où il vit.
Des voitures brûlent, des drapeaux sont brandis à l’envers, et les élites restent aveugles : la crise migratoire américaine est en train de se transformer en quelque chose de bien plus dangereux.
À Sciences Po comme ailleurs en Europe, un climat d’intimidation idéologique semble s’installer, selon l’auteur. Dans une tribune publiée par The European Conservative, l’essayiste dénonce l’influence croissante des Frères musulmans, le recul de la liberté d’expression face à la peur de l’islamisme, et une Europe qui, à ses yeux, avance à reculons. Entre censure, communautarisme et paralysie politique, le parallèle avec la chute de Rome se veut aussi provocateur qu’inquiétant.
Avec des villes en feu, des symboles dégradés et des populations devenant hostiles, l'heure est grave.
Si la véritable Europe doit un jour retrouver sa liberté, Bruxelles et sa bureaucratie monstrueuse, suceuse d'âme et brûleuse d'argent, doivent mourir.
En accueillant des fermiers afrikaners persécutés en Afrique du Sud, Donald Trump a déclenché une vive polémique aux États-Unis. Accusé de partialité raciale, l’ancien président met en lumière un angle mort du discours progressiste : peut-on encore défendre des réfugiés blancs ? Entre violence rurale, expropriations controversées et effondrement institutionnel, l’Afrique du Sud post-apartheid interroge.
« Est-ce que vous soutenez encore Donald Trump… après tout ça ? » La question revient souvent chez les Européens que je croise.
Wokisme, multiculturalisme, mondialisme... La lecture de Renaud Camus est un antidote à ces drogues. Pas étonnant que le gouvernement Starmer veuille l'interdire.
La dernière audience du pape François avec le vice-président américain JD Vance restera peut-être comme le symbole de la ligne de fracture entre le passé et l’avenir de l’Église de Rome.
Les Européens ordinaires commencent à admettre ce que leurs dirigeants refusent : les troubles civils sont peut-être plus proches qu'on n'ose le dire.
Le renouveau de l'Europe sera revendiqué par des Européens ordinaires qui n'ont pas peur des juges de gauche et des bureaucrates bruxellois.
Plutôt que de blâmer le messager, les dirigeants européens devraient avoir une discussion sereine sur les mesures à prendre pour résoudre leurs véritables problèmes.
Il faudra d'autres chocs comme celui que Trump et Vance ont délivré depuis le bureau ovale pour réveiller les dirigeants européens de leur rêve, qui est devenu un cauchemar pour tant d'Européens ordinaires.
Les politiques pro-natalistes sont nécessaires, mais pas suffisantes : une culture qui en est venue à croire que le bonheur individuel est son objectif le plus élevé est une culture qui est en voie d'extinction.
La nouvelle administration américaine a décidé de mettre un terme au gaspillage de l’argent des contribuables qui était envoyé à l’étranger pour promouvoir des idéologies progressistes et des programmes mondialistes.
Les électeurs européens verront-ils clair dans l'étiquetage malveillant de tous ceux qui s'opposent aux politiques de gauche en les qualifiant de « nazis 2.0 » ?
Alors que Los Angeles repose dans les cendres, le progressisme s'épuise.
En voyageant sur le continent depuis l'élection américaine de novembre, j'ai rencontré des Européens ordinaires qui disent tous, d'une manière ou d'une autre, que la victoire de Trump leur donne l'espoir, enfin, d'un véritable changement en Europe.
Si rien n'est fait, les pogroms en Europe deviendront la nouvelle norme.
Pour critiquable qu’il ait été, le meeting de Donald Trump au Madison Square Garden a déchaîné les commentaires de la presse comme des démocrates américains.
On ne peut s'empêcher de se demander quelle est la finalité de tout ce discours sur Hitler. Harris et ses alliés jouent avec la vie de Trump. Ils le savent certainement.