Il existe une diversité d’idées plus ou moins réalistes pour essayer de limiter la perte de masse de ces glaciers malgré le réchauffement.
14 janvier 2024Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Spécialiste du climat des régions polaires, notamment du bilan de masse des calottes de glace et des processus de surface, Gerhard Krinner est directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (LGGE) et membre du bureau de la section "Système Terre : enveloppes superficielles" du comité national de la recherche scientifique.
Il existe une diversité d’idées plus ou moins réalistes pour essayer de limiter la perte de masse de ces glaciers malgré le réchauffement.
Trois études de l’Université d'Ottawa, de l’Université de Grenoble et de l’Université du Maine ont permis de cartographier le volume des glaciers et d'étudier la fonte liée au réchauffement climatique.
En étudiant des couches de sédiments, les scientifiques ont constaté qu'une grande partie de la calotte antarctique orientale pourrait fondre avec des températures un peu plus élevées sur Terre.
Parce que le réchauffement climatique va perdurer sur des centaines d'années, la fonte des calottes de glace du Groenland et de l'Antarctique n'est pas prête de s'arrêter. Ainsi, le niveau des océans continuera de monter, bien au-delà de la date traditionnellement retenue de 2100.