Mauvais exemple
Noah dément être un exilé fiscal
Accusé d’être un exilé fiscal, le chanteur dément et se déclare favorable à l’imposition à 75% des revenus au dessus d’un million d’euros.
Interrogé par BFM-TV, Yannick Noah a répondu aux accusations d’exil fiscal dont il est l’objet depuis plusieurs semaines. Il admet "avoir habité en Suisse en 1991, 1992, 1993" pour "faire des économies". "Depuis, je suis revenu en France. Je suis là depuis près de vingt ans. Pendant toute ma carrière de joueur de tennis, j’étais fiscalement en France", ajoute-t-il. Il en profite pour afficher son soutien à la proposition de François Hollande d’imposer à 75% les revenus au dessus d’un million d’euros, estimant "qu’il y a trop d’inégalités".
Le 6 mars dans l’émission Des paroles et des actes, Nicolas Sarkozy critiquait "ce chanteur ancien sportif qui a passé toute sa vie en Suisse". Trois jours plus tard, Marine Le Pen l’attaquait à son tour dans Le Grand journal, en l'accusant de "donner des leçons de charité et de partage alors que lui-même ne partage rien que son argent est planqué".
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