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Crédits Photo: Valeria Mongelli / AFP
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg - Photo AFP

Le changement, ce n'est pas maintenant...

VIDÉO - Qui pour remplacer Jens Stoltenberg à la tête de l’OTAN, alors que la guerre fait rage en Ukraine ?

Alors que l’Ukraine lutte pour récupérer les terres occupées par la Russie, l’OTAN s’apprête à changer de chef. Faute d’avoir trouvé un meilleur compromis, Jens Stoltenberg pourrait conserver son poste un peu plus longtemps que prévu.

C’est Jens Stoltenberg lui-même qui a dit ne pas vouloir conserver la tête de l’OTAN. Cela fait des années, désormais, que l’homme d’Etat Norvégien en est le secrétaire général. Issu du parti travailliste, Premier ministre entre mars 2000 et octobre 2001 avant d’être reconduit entre octobre 2005 et octobre 2013, il dirige l’organisation transatlantique depuis le 1er octobre 2014.

Hélas pour lui, il semble désormais qu’il lui faudra persister et continuer à tenir son rôle au moins pour un temps. Faute d’avoir su trouver un consensus sur la question de son potentiel successeur, plusieurs des dirigeants des 31 pays membres de l’Alliance souhaiteraient désormais sa reconduction, fait savoir Euronews sur son site d’information. C’est notamment le cas de Joe Biden, le président des Etats-Unis d’Amérique, qui lui en aurait fait la demande très explicite.

"Rien n'est encore décidé, mais une reconduction est très probable", juge l’un des diplomates interrogé par nos confrères. Si tel devait être le cas, cela ne durerait qu’un an, "jusqu’au sommet de Washington", poursuit un autre. Soit jusqu’au 11 juillet 2024.

Passé cette date là, il faudra alors espérer que le conflit en Ukraine soit résolu… ou alors avoir trouvé un successeur à Jens Stoltenberg. D’aucuns soutiennent d’ailleurs la nécessité de féminiser un peu la fonction… "Je serais la première personne à accueillir avec enthousiasme un visage féminin au sommet de l'Alliance, afin de montrer que l'Otan est désormais une organisation moderne du XXIe siècle. Mais bien sûr, cela dépend des candidates bien qualifiées qui se lancent dans la course", explique ainsi Jamie Shea, ancien secrétaire général adjoint délégué pour les défis de sécurité émergents à l'OTAN, également interrogé par nos confrères.

D’autres préfèrent évoquer la possibilité d’une candidature émanant des pays d’Europe de l’Est, dont certains ont rejoint l’Alliance il y a des années maintenant.

Euronews

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