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ONPC : virulent débat entre Yann Moix et Patrick Sébastien sur les châtiments corporels sur les enfants

Pour l'animateur du "Plus grand cabaret du monde", le "martinet sur les fesses" est une "violence light". Yann Moix, battu par son père lorsqu'il était enfant, considère que c'est un raisonnement de "salaud".

L’animateur du "Plus grand cabaret du monde" sur France 2, Patrick Sébastien, était présent samedi soir sur le plateau d'On n'est pas couché pour présenter son nouveau livre, "Le vrai goût des tomates mûres". 

S'il a globalement apprécié le dernier livre de Patrick Sébastien, Yann Moix s'est offusqué que l'invité "amalgame" dans une même phrase "le martinet sur les fesses, les torgnoles de comptoir, les bastons des bals musettes et les pains des mêlées rugueuses". Il y a une grande différence entre le martinet sur les fesses et le reste (...), la grande différence, c'est l'humiliation infligée à un être qui ne peut pas se défendre"  (à partir de la 27e minute sur la vidéo).

"Le martinet sur les fesses, vous en faites l'apologie ou pas", a demandé Yann Moix.

"Moi j'ai vécu le martinet sur les fesses, ça ne m'a pas fait plus de mal que ça. (...) J'ai vécu des tartes, ça ne m'a pas traumatisé", a répondu Patrick Sébastien, tout en insistant sur le fait qu'il est parfaitement incapable d'infliger ce châtiment.

La voix tremblante, Yann Moix a estimé que "la violence light, ça n'existe pas". "Cette phrase, c'est la phase d'un salaud !", a-t-il lancé à son interlocuteur, sous les sifflets du public.

"Ce mec est malade !", a lancé Patrick Sébastien. "Il a simplement été battu", a rétorqué Laurent Ruquier.

"Faudrait que tu m'explique quelle éducation tu as eu", a lancé Patrick Sébastien à Yann Moix, d'un ton goguenard. La réponse n'a pas tardé : "Vous savez pourquoi je suis malade ? Parce que je les ai reçus, ces coups. J'ai fait du rugby, et dans les mêlées je ne les sentais pas, les coups. Par contre, quand mon père me fracassait la gueule, je les sentais, et ce n'étaient pas les mêmes. C'est l'amalgame dans une même phrase que je vous reproche".

"C'est son problème a lui", a tenté de se défendre Patrick Sébastien, avant que Yann Moix lui lance que "c'est le problème de plein d'enfants".

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