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Crédits Photo: JOEL SAGET / AFP
Dominique Strauss-Kahn a critiqué la méthode et la stratégie du gouvernement sur la réforme des retraites dans un texte publié sur Internet.

Mauvaise méthode

Dominique Strauss-Kahn pointe du doigt la "succession d'erreurs" de l'exécutif sur la réforme des retraites

L'ancien président du FMI a publié une tribune dans laquelle il livre son opinion sur la réforme des retraites et sur la gestion de la crise par le gouvernement.

Dominique Strauss-Kahn a publié cette semaine un texte intitulé "La cinquième erreur" et dans lequel il donne son "avis sur la crise provoquée par le texte de loi sur les retraites", selon des informations de France Info

Dans ce document, Dominique Strauss-Kahn critique la "succession d'erreurs" de l'exécutif, sans jamais nommer néanmoins Emmanuel Macron directement. 

L’ancien directeur du Fonds monétaire international dénonce notamment le moment choisi pour mettre en place cette réforme "alors que d'autres détresses assaillent les Français", qui constitue selon lui la "première erreur" de l'exécutif. 

"Après l'erreur de timing, l'erreur de méthode aura été fatale", selon DSK qui estime qu'il aurait fallu changer "la conception même du système" :  

"Nous devons sortir d'un système qui repose sur l'âge de départ à la retraite pour construire un système fondé sur la durée de cotisation". 

La troisième erreur commise par l’exécutif est "stratégique", selon Dominique Strauss-Kahn :

"La France n'est pas un pays dans lequel on peut mener une réforme sociale d'envergure en se référant uniquement à un rapport de force politique et en négligeant le rapport de force social et, au-delà, le consensus minimum au sein de la société. C'est pourtant ce qui a été fait."

Selon Dominique Strauss-Kahn, la quatrième erreur est le passage en force de l'exécutif. 

Dominique Strauss-Kahn estime que "c'est au président de la République qu’il appartient maintenant de prendre les initiatives permettant de renouer les fils d’un dialogue social trop brutalement interrompu. A défaut, une cinquième erreur viendrait s’ajouter aux précédentes". 

France Info

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