gilets jaunes
Christophe Castaner sur Jérôme Rodrigues : "s'il y a une faute, elle sera sanctionnée"
Christophe Castaner était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin en simultané sur RMC et BFM TV. Le ministre de l'Intérieur est revenu sur plusieurs points sur lesquels il est fortement critiqué. D'abord, il a tenu à défendre le loi sur la limitation à 80 km/h. « On a sauvé 189 vies, oui les 80 km/h font baisser la mortalité » a-t-il affirmé avant de s'en prendre à ceux qui attaquant les radars : « Là où les radars ont été dégradés, on a constaté une augmentation de 268% de la vitesse. Je dis à celui qui a détruit un radar, qu'une personne est peut-être morte à cause de lui. »
Ensuite il est revenu sur les violences entre manifestants et policiers pendant les manifestations des gilets jaunes. A commencer par le cas Jérôme Rodrigues : « Sur un sujet aussi grave que celui-ci, il faut faire confiance à l'enquête, et l'enquête ne se fait pas à coups de conférences de presse ou de fuites dans la presse. S'il y a une faute, elle sera sanctionnée. »
Christophe Castaner condamne toute forme de violence : « Un blessé, quel qu'il soit, gilet jaune, manifestant ou policier, c'est un blessé de trop ». Le ministre de l'Intérieur a cependant estimé que les policiers n'avaient jamais connu telle violence : « Des militants-casseurs vont au contact et veulent se battre avec les policiers [...] Si on retire leurs outils aux policiers, il leur reste quoi? le corps à corps ou leur arme de service. »
Castaner est aussi revenu sur les problème des Français partis faire le Jihad en Syrie. Sur cette position, il a tenu à être ferme : « Je ne suis pas maître de leur destin, là ils sont en Syrie, mais s'ils viennent en France ils seront incarcérés, jugés et sanctionnés. »
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