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Crédits Photo: capture d'écran Europe 1 / Dailymotion

Difficultés financières

Bruno Le Maire : "Oui, Renault peut disparaître"

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, était invité sur Europe 1 ce vendredi matin. Il est revenu sur la situation financière de Renault, lourdement impactée par les conséquences de la crise sanitaire du coronavirus. 

Bruno Le Maire a évoqué le cas de l'entreprise : 

"Il y a urgence à agir. Renault peut disparaître, les grands constructeurs industriels peuvent disparaître, il faut être lucide. Je n'ai jamais caché la gravité de la crise, et je ne cache pas la gravité de la situation de Renault."

Les usines et le réseau commercial de Renault ont été paralysés pendant cette période de confinement. 

Bruno Le Maire a néanmoins tenu à rester optimiste : 

"Mais je sais aussi que Renault a des ressources exceptionnelles, des technologies exceptionnelles, des salariés qui sont motivés, des ouvriers qui sont compétents". 

Il est convaincu que l'entreprise "peut rebondir et va rebondir" si elle définit une stratégie :

"Et la stratégie qui nous paraît la bonne pour Renault, en tant qu'Etat actionnaire, c'est d'en faire l'un des constructeurs technologiquement les plus avancés de la planète, en pointe sur le véhicule électrique". 

L'Etat français, premier actionnaire de Renault avec 15% du capital, a accepté d’aider l’entreprise avec la garantie d’un prêt bancaire d'environ cinq milliards d'euros, qui a été approuvé par l'Union européenne. 

Ce prêt n’aurait pas encore été signé par Bruno Le Maire. Il souhaite notamment demander au constructeur automobile de s'engager sur trois points, dont "la localisation en France de leurs activités technologiquement les plus avancées".

Selon Le Canard enchaîné, le constructeur automobile français envisagerait de fermer quatre sites en France - Flins, Dieppe, Choisy-le-Roi et les Fonderies de Bretagne - dans le cadre d'un plan de 2 milliards d'euros d'économies qui doit être dévoilé le 29 mai. Selon une source proche du dossier, il ne s'agirait toutefois pas à Flins d'une fermeture mais de l'arrêt de la production automobile pour consacrer le site à une autre activité.

Europe 1

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