Voyage d'exception en Tanzanie : un safari parmi les chimpanzés<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans les montagnes de Mahale, les derniers chimpanzés sauvages d'Afrique ne sont plus que 800.
Dans les montagnes de Mahale, les derniers chimpanzés sauvages d'Afrique ne sont plus que 800.
©Peplum

Grand large

A l'ouest de la Tanzanie, le roi n'est pas le lion. Ici, c'est le chimpanzé que traquent les amateurs de safaris. Une expérience rare et insolite pour un voyage inoubliable.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur la Tanzanie, rendez-vous sur le site de Peplum.com.  

A l’extrême ouest d’un pays où les safaris sont rois, ce ne sont pas les lions, les girafes ou les éléphants que l’on cherche. Mais les chimpanzés. La dernière colonie de chimpanzés sauvages en Afrique. Un safari insolite, rare et privilégié, qui offre un tout nouveau visage à la Tanzanie. Celui du Parc National de Mahale, avec son grand lac, ses plages de sable blanc et ses mystérieuses montagnes.

Dans les montagnes de Mahale, les derniers chimpanzés sauvages d’Afrique ne sont plus que 800 environ. Sans un guide aguerri, difficile de les dénicher. Il sait repérer les traces de leur passage. Nids de fortune à la cime des arbres, restes de fruits ou excréments témoignent d’une présence récente. Avant que leurs cris perçants ne trahissent leur localisation actuelle. Arrivée soudaine au milieu d’une horde. Pas de danger, les chimpanzés ne mordent pas. Leurs cris se veulent plus accueillants qu'agressifs. Certains se balancent incessamment de branche en branche. Une danse qui invite quiconque envahit leur territoire à rester apprécier la chorégraphie et non à partir apeuré. L'essence de la végétation locale mêlée à l'odeur de la noix de coco est presque revigorante. On pourrait rester les observer des heures tellement ce spectacle est merveilleux et réservé à peu d’élus. Mais poussé par le guide, on s'abandonne enfin sur la terre ferme de Tanzanie pour se diriger vers les chutes les plus reculées de la région.

En regardant les montagnes qui se dressent derrière soi, prêt à piquer une tête dans l'eau fraîche, on se dit que l'on doit être seul au monde. Ou presque. A la lisière de la forêt, face au lodge exclusif où l'on est amené à passer ses nuits, ce sentiment de solitude s'estompe progressivement, quoique sans jamais disparaître complètement. Assis au bar de la plage de l'hôtel, on se pose comme l'unique spectateur du coucher de soleil dont les rayons percutent brutalement les rochers.

Insatiable, on poursuit l'expérience le lendemain matin, attiré comme un aimant par l'astre embrasant les flots dans son ascension. Il fait si chaud que le café reste tiède. Encore une goutte avant de se confronter aux eaux turquoise du Lac Tanganyika, le deuxième lac au monde en volume et en profondeur, après le lac Baïkal. En kayak ou à la nage. À mesure que l'on approche du bord, on a toutes les raisons de se croire dans une crique caribéenne. La transparence de l'onde, sa température, la lisseur des rochers. Seule la végétation resitue l'action au centre de l’Afrique.

C’est au bord de ce grand lac qu’émergent les toits du Greystoke Mahale. Des toits fabriqués à partir d'anciennes épaves de boutres, embarcations typiques vendues dans les villages alentour, qui recouvrent seulement six chambres constituées de bois et de chaume. L’infrastructure laisse respirer la nature, le tout dans un luxe sobre et étonnant dans une région si reculée. De même, des barques de pêcheurs servent d'échelle à qui souhaite se recueillir au faîte de sa hutte, un point d'observation de choix pour scruter l'horizon.

Là, tandis que l'on essaie de se délester des pensées qui fâchent, on ne peut s'empêcher de contempler la faune environnante. Les oiseaux gazouillent avec juste ce qu'il faut de cliché pour adoucir les mœurs ; des papillons de jour et de nuit viennent voleter près de la fenêtre béante, tandis que l'on attend la visite impromptue d'un chimpanzé curieux. Le safari continue, jour après jour, d'un bout à l'autre du camp. Et dans les montagnes, où l’on peut observer d’autres singes, comme le colobe rouge, le cercopithèque à diadème ou encore le singe à queue rouge. Le véritable accomplissement du voyage, c'est, bien sûr, de toucher l’un deux. Reste à trouver le moment propice. Quand le chef de bande parade devant sa femelle, quand le petit dernier épluche une banane, ou bien quand toute la famille est endormie ? En réalité, il n'y tellement rien à craindre que le plus gros risque est de faire fuir sa cible. Une chose est sûre, c'est que les chimpanzés tanzaniens ne manquent pas d'humour. Impossible d'oublier leur rire tonitruant. Voici de quoi transformer un voyage en expérience inoubliable capable de transformer la perception de notre monde, pour le meilleur…

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