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Votre beau-père veut un drone à Noël ? Voilà lequel choisir en fonction de votre budget et de ce qu’il veut en faire
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La minute tech

Que se soit pour le travail ou le loisir, voire même pour sauver des vies, il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les bourses

Yvon Moysan

Yvon Moysan

Yvon Moysan est diplômé de Harvard et de l’ESSEC. Il est Lecturer de Digital Marketing et Directeur Académique du Master en Apprentissage Digital Marketing et Innovation à l’IESEG School of Management. Ses travaux de recherche académique s’articulent autour du Digital et notamment des objets connectés. Il est, dans ce cadre, membre de la chaire Digital Banking et Big Data du Crédit Agricole Nord de France. Il est par ailleurs Président fondateur de Saint Germain Consulting, cabinet de conseil en Digital Marketing spécialisé dans les secteurs Banque, Assurance et Retail. Il a occupé précédemment différents postes de management en Digital Marketing au sein de banques ou assurances internationales (Siège mondial AXA, HSBC France, BNP PARIBAS – Banque Directe). Il intervient régulièrement en France comme à l’étranger comme public speaker dans différentes conférences professionnelles ou académiques (In Banque, Mobile Shopping Europe, EFMA, CCM Benchmark etc.). Il publie également dans différentes revues professionnelles (Revue Banque, Banque et Stratégie). Ses publications sont accessibles ici.
 

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Des drones pour les opérations militaires…

Il s’agit ici de l’usage premier des drones. Les drones militaires servent principalement à éliminer des cibles sans que leurs pilotes ne soient mis en danger, en restant loin physiquement de la zone de combat. Ils ont été utilisés dès les années 1990, notamment par les Etats-Unis, et plus récemment par la France. Ces drones de combat sont utilisés pour la surveillance intérieur et extérieur, la reconnaissance du terrain pour les troupes terrestres et aériennes, et enfin l’élimination de cibles. Les drones utilisés diffèrent selon leur usage. On peut ainsi citer le Harfang utilisé par l’armée française qui est un drone de reconnaissance. D’une envergure de 16,6 m et d’une longueur de 9,30 m pour un poids maximal de 1 250 kg, il est capable d’atteindre une vitesse maximale de 207 km/ h, un plafond de 7 620 m pour un rayon d'action de 1 000 km. Le General Atomics MQ-9 Reaper, utilisé par les Etats-Unis est, lui, un drone de surveillance et optionnellement de combat. Il dispose dans ce cadre de six pylones d'emport de charges. Les pylones intérieurs peuvent emporter une charge de 680 kg chacun, les pylones centraux 270 kg et les pylones extérieurs 90 kg. D’une envergure de 20 m et d’une longueur de 11 m pour un poids maximal de 4 540 kg, il est capable de voler 42 heures et d’atteindre une vitesse maximale de 480 km/h, un plafond de 15 200 m pour un rayon d'action de 1 850 km.

... mais aussi pour sauver des vies.

Les drones peuvent également être utilisés pour sauver des vies. C’est le cas du projet Ryptide, basé sur le transport de gilet de sauvetage par un drone en seulement quelques secondes à un nageur en détresse contre plusieurs minutes pour un maître-nageur. Dans le même esprit, le Premier ministre de la Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie a lancé un grand plan pour protéger les baigneurs impliquant des drones pour surveiller ses côtes d’éventuelles attaques de requin, cette région étant particulièrement touchée avec pas moins de quatorze attaques de requin rien que pour l’année 2015. Le drone ici utilisé est une machine au look d'hélicoptère qui dispose d'une autonomie de 150 minutes et de 100 kilomètres, et ce pour un prix de 250 000 dollars. Fonctionnant sur batterie, il dispose d'une caméra frontale à capteur infrarouge, afin de diffuser en direct aux opérateurs les images maritimes. Une université de Sydney développe d'ailleurs un logiciel qui servira à analyser ces images, dans le but d'identifier les races de requins repérés et les transmettre dans la foulée aux services d'urgence.

Des drones pour pratiquer l’aéromodélisme comme loisir…

On évoque ici le drone dit de loisir. Il s’agit ici, pour les passionnés d’aéromodélisme, de passer à une nouvelle génération d’avions et autres hélicoptères téléguidés. On retrouve parmi les leaders mondiaux de ce marché le français Parrot qui offre une gamme élargie de drones. Pour les débutants, on peut ainsi citer le minidrone quadricoptère Parrot Airborne Cargo Travis. Pour un poids de 54 grammes et un prix de 59 €, il peut atteindre la vitesse de 18km/h pour réaliser des courses poursuite ou des figures acrobatiques. Pour les professionnels et un tarif avoisinant cette fois les 1 000 €, on peut citer le Phantom 3 de DJI, capable d’embarquer une caméra GoPro pour faire des prises vidéos. Doté de quatre moteurs, d’une autonomie de 25 min, il peut atteindre les 57.6 km/h et une altitude maximale de 6 000 m.

... mais aussi pour des utilisations professionnelles comme la livraison de colis…

Économique, mobile, rapide et autonome, le drone livreur n’a qu’un réel désavantage en terme d’équivalent motorisé par rapport à ses concurrents : le poids qu’il est capable de transporter. Des entreprises comme Walmart, Amazon ou encore La Poste en France multiplient les tests, y cherchant une solution à la problématique du "dernier kilomètre" à parcourir par les livreurs, le plus coûteux.

La Poste en France a d’ailleurs été la première à annoncer la mise en place de la première ligne commerciale régulière pour des livraisons de colis par drone, et ce dans le Var. Le drone utilisé peut parcourir une distance de 20 kilomètres et transporter une charge utile de 3 kilos maximum, en se déplaçant à une vitesse de croisière à 30 km/h. On devrait donc, dans un futur relativement proche, pouvoir observer des drones livrant de petits colis et des lettres dans des territoires peu accessibles comme les montagnes mais également dans les villes. La chaîne Domino's, spécialiste de la pizza, a, pour l’illustrer, d'ores et déjà officialisé son intention de livrer la nourriture par les airs sur le marché néo-zélandais.

... ou pour l’évaluation des sinistres

Pour limiter les risques et accélérer les démarches, des assureurs comme AXA ou Allianz  ont recourt aux drones dans l'expertise postérieure au sinistre. Ils rendent possible une intervention sur n'importe quel terrain, zones étendues ou impossibles d’accès, voire dangereuses (en cas d’incendie important ou face à un risque d’effondrement), et ce pour un coût modéré (autour de 1 000 euros). Il s’agit ici généralement de quadricoptère, pesant un peu moins de 2 kilos et doté d'une autonomie en vol proche de quinze minutes. Equipé d'une caméra GoPro et d'un système de transmission, cela permet à l'expert d'avoir un retour vidéo en temps réel avec une qualité suffisante pour donner des instructions au télépilote. Ce type de technologie remplace la nacelle, plus coûteuse, et qui n’était pas toujours disponible aux alentours du sinistre.

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