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Vanessa Paradis : comment elle s’est libérée de Johnny D., Véronique Genest : après l’émission-suicide, l’itw kamikaze, Nabilla, allô : vraie ou fausse bimbo
©DR

Revue de presse people

Mais aussi Carla battant la campagne à grands coups de "Raymond viril" par-ci, de "Raymond atomique" par-là, le cadeau de César d’Audrey Pulvar aux "Inrocks", et, et, et… le petit nom secret du président que même ses conseillers, chhhht !, se murmurent à l’oreille tout doucement… Crunchy, spicy, heavy, c’est la RP people du samedi !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Allô ? Nan, mais allô, quoi ! On va pas vous la refaire : Nabilla, les deux doigts en écouteur et dans la prise, vous vous l’êtes passée en boucle toute la semaine. “ Les casteurs de NRJ 12 ont eu le nez creux, s’esclaffe “ Public ” : leur Ange a su déployer ses ailes. Repérée en avril 2010 lors de la diffusion de “ L’amour est aveugle ” sur TF1, Nabilla, archétype de la bimbo, avait toutes les qualités pour séduire les producteurs de télé-réalité. Un corps de poupée tunée, un vocabulaire fleuri et une culture générale à faire pleurer l’intégralité du corps professoral français : “ Je connais Jean Valjean, mais je sais pas c’est qui. “ Les Misérables ”, c’est pas ma génération ”. Bref, un rêve monté sur Louboutin. Mais que cache vraiment Nabilla derrière ses tiny bikinis de playmate ? ” C’est vrai, ça, qu’est-ce qu’elle cache, la poupée siliconée — à supposer qu’elle ait quelque chose à cacher… ?

“ Elle a su se créer un personnage incroyable ”

“ “ Nabilla a réussi à se créer un personnage incroyable, déclare (au magazine) son amie Julia Flabat. C’est une fille qui s’assume. Elle se fiche du regard des gens, elle est libre dans sa tête. Elle a beau recevoir un milliard de critiques, ça ne va pas la faire flancher. Son seul défaut : avoir pris la grosse tête depuis la diffusion des “ Anges ” : elle a un ego surdimensionné ”, explique l’ex-tentatrice. Pas étonnant quand on est la muse d’un tube à succès ”. Un tube à succès ? Quel tube à succès ?

Nabilla et les hommes

“ La chanson que Sofiane lui a écrite dans “ Les anges ” ”, répond Julia la bonne copine. “ “ Dingue de toi ”, ode aux courbes de “ Nabi-Nabilla ”, flirte avec les 11 millions de vues sur YouTube et révèle au grand public le potentiel bombesque de la Suissesse de 20 ans, complète "Public" Si ses amours l’ont fait connaître, notamment son flirt avec Chris Brown qu’elle a fait craquer en un battement de faux cils, Nab ne garde pourtant pas un bon souvenir de toutes ses histoires avec les hommes. “ Avant Sofiane, j’ai vécu des relations passionnelles. J’ai bien morflé. Je suis sortie pendant deux ans avec un mec jaloux qui m’empêchait de voir mes copines quand j’en avais envie. Je me suis promis de ne plus m’attacher ” ”, explique-t-elle ”. Tout ça pour ça, c'était bien la peine...

Et que fait le papa de Nabilla, hmm ?

“ Mais Nabilla en a vu d’autres, enchaîne le people. Une enfance un peu instable et le divorce de son père algérien et de sa mère italienne. “ J’ai peu vu mon père parce qu’il travaille pour l’ONU et qu’il voyage tout le temps. C’était un manque, c’est certain ”, admet-elle ”. Un papa qui travaille pour l’ONU… hé mais, dis donc, elle serait plutôt gosse de riche, alors, la Nabi ? Ben oui, plutôt... mais attendez, c’est pas fini : “ Entre un papa absent et une maman qui refait sa vie, poursuit le journal, Nabilla est élevée par sa grand-mère, Livia, avec son frère, Tarek, dont elle est très proche. Contre toute attente, la brunette est diplômée d’anglais. Si elle n’avait pas fait bimbo, elle aurait été interprète ”. Ah, ben, on s’y attendait pas, à celle-là…

Traumatisée à 13 ans

Mais Nabilla a aussi été “ modèle de charme en lingerie fine, (elle) flirte avec les sommets du bling-bling cheap sans jamais en avoir honte. Mais, attention, prévient “ Public ”, une reconversion dans le X, c’est no way ! “ Le porno, c’est la limite à ne pas franchir. J’ai d’autres ambitions ”, déclare-t-elle. (…) “ Nabilla perle peu de son adolescence. Elle m’a juste raconté cette anecdote qui l’a beaucoup marquée, raconte Julia. A 13 ans, elle a été recrutée par une agence de mannequins qui l’a envoyée à Hongkong. Là-bas, elle vivait avec d’autres filles plus âgées qui touchaient à la drogue. Elle m’a dit que ça l’avait traumatisée ”. Pas au point de tout arrêter ”, commente le mag…

Pourquoi Nabilla fascine

“ Espèce hybride, à mi-chemin entre la vamp et la baby-doll, Nabilla aurait-elle grandi trop vite ?, s’interroge le journal. “ Elle a beau avoir un corps de femme, c’est encore un bébé. Elle fait des caprices ”, nous déclarait sa meilleure amie, Ayem. Ensemble, les deux BFF se la jouent Leïla Bekhti et Géraldine Nakache dans “ Tout ce qui brûle ”, le film préféré de Nabilla. Poupée de banlieue prête à tout pour quelques paillettes. C’est certainement ça qui nous plaît tant chez elle. Le côté peste assumée de la fille qui se fiche d’être la risée du Web tant qu’on parle d’elle, il n’y a pas à dire, ça fascine ! ” Ou pas, “ Public ”, ou pas…

Et à quoi ressemble la mère de Nabilla, hmm ?

Scoop ! Histoire de ne pas nous laisser sur notre faim, le people nous offre en exclusivité une interview de… de… allô ? Marie-Luce, la mère de Nabilla ! Nan ? Si. Y’a pas que l’itv, remarquez, y’a aussi la photo… Et ? Heu, comment vous dire ? Vous prenez Kim Kardashian, vous la remodelez un peu façon Bambi, et vous l’avez à peu près… Y’a un truc de sûr, c’est qu’elle a pas utilisé que le Monsavon pour garder le teint frais, la mamma, parce qu’à la voir, comme ça, elle a quoi ? Cinq ans, allez, mettons cinq ans et demi de plus que sa fille… !

“ Son enfance n’a pas été facile ”

“ Ca fait quoi d’être la mère de la terrible “ Nabi-Nabilla ” ?, lui demande “ Public ”. —“ Ca fait bizarre, mais j’en suis très fière ! Ca correspond tout à fait à sa personnalité. Elle a toujours été attirée par les flashs, même si elle était assez timide étant jeune. Vers 12-13 ans, elle a commencé à s’affirmer, mais son enfance n’a pas été facile. Son papa et moi étions des étrangers. A l’école, ses camarades et certains de ses professeurs n’ont pas été tendres avec elle à cause de ça. ”.

“ J’ai quitté son père pour la protéger ”

—“ Comment a-t-elle vécu votre divorce ? ”, rebondit le mag. —“ Nabilla, c’est une guerrière. Elle avait 13 ans quand je me suis séparée de son père, répond Marie-Luce. Je l’ai fait pour la protéger. Le papa de Nabilla était contre le fait que sa fille fasse du mannequinat. Il était très fermé. Quand Nabilla a commencé à se maquiller, il est devenu fou. Il la traitait de tous les noms. Des termes assez crus et violents pour une jeune fille de son âge. Quand j’ai vu ça, je me suis tout de suite dit qu’il ne fallait pas que Nabilla grandisse avec lui. On est au XXIe siècle ! Au moment du divorce, elle était un peu déboussolée. Elle ne savait pas trop s’il fallait qu’elle aille du côté de son père ou du mien. Mais elle a choisi la douceur et l’ouverture plutôt que la violence ”. Et une école de mannequin, aussi… “ A 14 ans, glisse en effet un peu plus haut la mère protectrice, Nabilla a été recrutée par une agence de mannequin : ils l’ont envoyée en Corée du Sud et dans d’autres pays. Elle a été plongée dans un milieu difficile ”. Hyper couvée, c’est vrai, la Nabi…

“ Elle se fait aider par une femme de ménage parce qu’elle a trop à faire avec ses ongles et ses… cheveux ” !

—“ Quels sont ses défauts ? ”, demande “ Public ” à Marie-Luce. —“ Elle a un petit côté enfant gâté. Ca lui vient de sa grand-mère. Après le divorce, quand je me suis remise en couple, je faisais des allers-retours entre Paris et Genève et les grands-parents de Nabilla la gardaient. Ils la gâtaient plus que de raison. Du coup, elle est très exigeante. Et puis, elle n’aime pas faire le ménage. C’est terrible ! Elle se fait aider par une femme de ménage parce qu’elle dit qu’elle a déjà trop à faire avec ses ongles et ses cheveux (…) ! ” Et c’est la femme de ménage qui achète le shampooing ? Ah, ben, on comprend mieux, maintenant, pourquoi, Nabilla, la corvée de Dop au supermarket, c'était si dur pour toi !

“ Parfois, je lui dis que c’est trop, qu’il ne faut pas qu’elle mette de push-up ”

—“ Elle a été très critiquée en raison de ses opérations de chirurgie esthétique. Qu’en pensez-vous ? ”, demande "Public", tout sourire  —“ Elle avait déjà une poitrine magnifique. Personne n’a compris pourquoi elle a fait ça, répond la mère de Nabilla. Il fallait qu’elle ait une grosse poitrine pour souligner son petit côté excentrique. Parfois, je lui dis quand même que c’est trop, qu’il ne faut pas qu’elle mette de push-up. En revanche, pas question qu’elle multiple les opérations. Si elle touche à son visage, je ne lui parlerai plus ! ” Parce qu’évidemment, elle n’y a jamais touché, à son visage, hmm ? Pas plus d’ailleurs que sa maman, ah ah !

Genest : après l’émission-suicide, l’interview kamikaze

La bombe Nabilla était à peine dégoupillée que, badaboum !, la Genest se faisait exploser en léger différé depuis le plateau de Ruquier… Scoop ! Juste avant l’enregistrement de l’émission, l’interprète de Julie Lescaut donnait une interview à “ VSD ” qui, avissss à la population !, est du même tonneau, sinon pire, que la prestation télévisuelle de l’aspirante-politicienne. Zêtes prêts ? Attention, c’est du grandiose — à ce niveau, ça frise limite le chef d’œuvre…

“ Xénophobie, ça concerne la religion aussi ? ”

“ Sur Twitter, en août, vous écriviez “ L’islam est dangereux pour la démocratie et en fait la démonstration tous les jours ”. On n’entend ce genre de propos qu’à l’extrême droite ”, observe “ VSD ”. —“ Je voulais dire l’islam politique mais en cent quarante caractères ce n’est pas facile ”, se justifie Genest. —“ Vous comprenez que ces propos aient pu pousser Yann Barthès, dans “ Le Petit Journal ” à vous placer dans une case ? ” —“ Non, je ne comprends pas. Barthès dit que je suis raciste, mais c’est très con. L’islamophobie n’est absolument pas du racisme. La religion n’a pas de race. J’ai le droit de la critiquer sans être raciste ”. —“ Il aurait pu dire xénophobe au lieu de raciste ? ”, lui demande le mag. —“ Et pourquoi xénophobe ? ” —“ Parce que la xénophobie est une hostilité ou une peur “ à l’égard d’une ou plusieurs personnes, essentiellement motivée par leur nationalité, culture, genre ou religion ”. —“ Xénophobie, ça concerne la religion aussi ? Bon mais, je ne suis pas xénophobe. Je n’ai pas peur de la religion quand elle reste à sa place ”. Xénophobe, visiblement, elle ne sait pas ce que ça veut dire, Véronique, ce qu’elle sait en revanche, c’est qu’il vaut mieux ne pas l’être pour se faire élire…

“ Je ne répondrai pas par rapport à mon époux ! ”

“ Puisqu’on parle de racisme, enchaîne le journal, sur la page Facebook de votre époux… ” —“ Ah, ça non, je ne répondrai pas par rapport à mon époux ! ” —“ Mais il y a, insiste le mag, un texte un peu étonnant que Meyer Bokobza (son mari, ndlr) présente ainsi : “ On ne voit pas quelle ligne on pourrait changer ”. C’est un texte de Michel Poniatowski qui dit : “ Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées ”. Reprendriez-vous cela à votre compte ? ” —“ Ces propos, je les lis tous les jours sur Twitter de la part de tout le monde et je m’en fous. Mon mari, c’est mon mari, moi c’est moi. Il a ses opinions, il est souvent plus radical que moi sur pas mal de choses, c’est son droit ”. C’est rassurant. Au moins, comme ça, on est fixé.

“ Le conflit israëlo-palestinien, c’est même pas 60 000 morts ”

—“ Craignez-vous une avancée de l’immigration qui écraserait notre culture ou notre vivre ensemble ? ”, l’interroge “ VSD ”. —“ Notre vivre ensemble ? Il est déjà mal barré, rétorque Véronique Genest. La culture, elle est sans cesse en évolution. Je n’aimerais pas que l’on remplace ma culture, mais que deux cultures se mélangent, pourquoi pas. Le meilleur exemple que j’ai vu, c’est Israël. Il y a de tout, et tout le monde vit ensemble ”. —“ C’est quand même un peu compliqué avec les Palestiniens… ” —“ Mais je suis désolée, allez-y ! Les gens parlent de ségrégation, d’apartheid sans même se renseigner. Moi je finis par me demander si ça n’est pas un nouvel antisémitisme dissimulé. Quand vous vous demandez combien de morts a faits le conflit israëlo-palestinien et que vous n’arrivez même pas à 60 000 morts… C’est le seul conflit qu’on montre du doigt. On me dit : “ Tu es sioniste ” mais “ sioniste ” ça ne veut rien dire, c’est simplement reconnaître qu’il y a un état qui s’appelle Israël ”. L’a moins de problèmes avec les morts qu’avec les définitions, la Lescaut, on dirait…

“ “ Etron libre ” c’est bien pour nager dans la merde politique ”

—“ Cette campagne va être compliquée pour vous, on ne vous passe rien, note l’hebdo. Votre lapsus “ étron libre ”, au lieu d’électron libre, a été repris partout… ” —“ Avec Boris Bergman (le parolier, ndlr) et tous mes amis, on joue avec les mots, explique Genest, on ne dit pas “ Happy new year ” mais “ papy mouilleur ”, on ne dit pas “ merry Christmas ” mais “ Marie grimace ”. C’est une seconde nature. “ Etron libre ” c’est bien pour nager dans la merde politique. Et enfin ça n’est pas pire qu’une fellation au lieu de… ” De ? Allô ? Nan, mais allô ? Ah, ben, Véro, décidément... elle a pas trouvé le mot... C’est vrai que “ l'inflation ”, c’est super compliqué. Et puis, on n’en parle jamais, surtout quand on se présente à une élection.

Vanessa Paradis : comment elle s’est libérée de Johnny

De l’air, de l’air, pitié ! Un peu de soleil, aussi, tant qu’on y est, hmm ? Après tout ça, on l’a pas volé… “ Vanessa Paradis : comment elle s’est libérée de Johnny Depp ”, titre en une “ Gala ”. Oh ben, voilà ce qu’il nous faut ! Notre Vaness adorée, rayonnante, épanouie, menton levé, regard fier et sourire en coin ! Rien que du bonheur ! Qu’est-ce donc qu’il a fait, notre petit oiseau de paradis pour “ se libérer ” de Johnny ? “ Elle a quitté le purgatoire, nous dit le mag. Désormais, pour Paradis, l’enfer, c’est les autres. Ou plutôt, les inconsolables, depuis juin dernier, de sa “ séparation à l’amiable ” avec Johnny Depp. Vanessa, elle, n’a pas l’âme humide. Entêtante ritournelle, pulsant comme un rythme cardiaque et déroulant un appel au rapprochement des corps, sa nouvelle chanson “ Love Song ” est à prendre comme le manifeste d’une femme qui n’a pas renoncé au plaisir. En préférant à dix-neuf autres titres cette composition de Benjamin Biolay comme premier single de son sixième album, “ Love Songs ”, à paraître le 13 mai, la chanteuse rallume la mèche du désir ”. Ah, et c’est comme ça, alors, qu’elle s’est libérée de Johnny D. ? Heu, ben, visiblement, parce qu’on a eu beau chercher, on n’a pas trouvé davantage d’explications dans les quatre pages que lui consacre “ Gala ”. Ah, mais c’est que c’est tout un art de faire passer de la promo pour de l’info — et de la dure —, coco !

Carla Bruni : “ Ah, je suis folle de mon Raymond ! ”

Vanessa Paradis fera-t-elle de l’ombre à Carla Bruni-Sarkozy ? Entre les “ Love Songs ” de l’ex-Mme Depp et les “ French Little Songs ” de l’ex-Première dame, faut avouer qu’il y a un peu de quoi se paumer… Lancée jeudi dans “ Le Nouvel Obs ” — so chic !? — la promo de Carlita se poursuit ce vendredi dans “ Elle ”… Titre de l’article : “ Carla Bruni : “ Ah, je suis folle de mon Raymond ! ” C’est drôle, quand même : pendant quatre ans — jusqu’à la semaine dernière, par la voix de Nicolas Sarkozy himself dans “ Valeurs actuelles ” (voir la RP de jeudi dernier) — on nous a seriné que la chanteuse avait été obligée de mettre sa carrière entre parenthèses à cause de “ son mari ”, et voilà qu’au moment où elle peut enfin rejouer les artistes sans se soucier de la donnée Elysée, sa campagne de promo semble s'articuler tout entière autour de son statut de “ femme de ”… Vous me direz que ce n’est pas elle qui a choisi l’accroche du papier. En même temps… en même temps, elle a pas l’air de trop se forcer pour en parler, de “ son Raymond ”… On voit mal, d’ailleurs, comment il pourrait en être autrement vu que, oups !, elle l’a mis en chanson.

“ Femme de ”, ça marche bien à l’export, en France, heu…

“ Pensez-vous que le fait que vous ayez été Première dame et que vous soyez mariée à Nicolas Sarkozy influence la façon dont vous êtes jugée ? ”, lui demande “ Elle ”, fort à propos. —“ Je pense que ça impacte énormément à l’étranger, et d’une manière rayonnante, répond Carla. Ca m’ouvre les portes de pays dans lesquels je ne suis jamais allée, et je vais profiter de cette chance pour aller y chanter. Mais en France, pour l’instant, je n’en ai pas trop l’impression, j’ai la chance de pouvoir parler de mes chansons. Et puis mon mari n’est plus président de la République, la page est tournée ”. Heu, c’est pas si évident, vu le ramdam causé la semaine dernière par l’annonce du retour de Sarkozy dans “ Valeurs actuelles ”… A ce propos, Nico, tu aurais pu, peut-être, penser un peu à Carla et te retenir un peu, hmmm ?

“ Mon Raymond, il tient la boutique ”

“ “ Mon Raymond ” surprendra peut-être. On n’a pas l’habitude, remarque “ Elle ”, d’entendre dire d’un ancien président de la République qu’il est “ une bombe atomique ”, qu’il “ tient la boutique ”, qu’il est “ un pirate ”… ” —“ “ Mon Raymond ”, c’est avant tout la chanson d’une amoureuse, la vision qu’elle a de son homme, répond Carla à la troisième personne. Mais je dirais que c’est tout à fait Raymond ! J’avais un peu hésité entre Raymond, Roger et Raoul, mais Raoul, c’est compliqué, ça ne rime qu’avec Séoul ! ” Et aussi avec “ boule ”, comme tu le confiais jeudi, souviens-toi, Carlita, au “ Nouvel Obs ” (voir la RP des hebdos)… “ Je trouvais ça drôle d’utiliser un autre prénom pour le décrire, ajoute-t-elle, et puis Sylvie Vartan avait déjà, et très joliment, chanté “ Nicolas ”, dans une tonalité un peu slave… ” Nicolas, Nicolas, Nicolaaaas !

Carla en campagne. Pour elle ou pour lui ?

“ En l’écoutant, fait observer le magazine, on imagine un héros à la Gabin, à la Ventura, c’est comme ça que vous le voyez ? ” —“ C’est sûr, il a un côté viril, que la chanson tente de décrire. Mais il a aussi une douceur et une manière d’être bien à lui. Il est tout de même absolument unique. Ah ! Je dois dire que je suis folle de Raymond ! (rires) C’est tellement rare, c’est tellement de chance ! Quand on rencontre le grand amour, on sait bien qu’il n’y a pas à hésiter ”. Bon, entre quatre z’yeux, on vous le dit : l’amour, les gens qui s’aiment, perso, on ne place rien au-dessus. Sérieux : y’a rien qui nous émeut, qui nous réjouit plus, ça nous fait des risettes partout, ça nous revigore, on adore ! Mais, là, désolée, y’a un truc qui nous bloque… parce que Carla, allô ?, elle ne parle pas de n’importe qui, là : elle parle de Ni-co-las Sar-ko-zy ! Ca veut dire lui, avec tout ce qu’on met dedans, selon qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas. Mais ça veut dire aussi l’ancien président de la République… C’est un peu lourd, tout ça, un peu trop, comment dire ? Ostentatoire ? On a beau tourner le truc dans tous les sens, ça sent la retape, quoi. Reste à savoir, maintenant, pour qui Carla est en campagne. Pour elle ou pour lui ? Peut-être ne le sait-elle même pas, elle-même… A jouer, en tout cas, ce jeu de l’ego, de l’étalage, de la démonstration — très sarkozyen, par parenthèse... — il n’est pas sûr qu’elle et/ou lui y gagnent…

Le cadeau de César d’Audrey Pulvar aux “ Inrocks ”

Elle a eu son quart d’heure “ femme de ”, et cela ne lui a pas trop, trop réussi… Aujourd’hui chroniqueuse sur Direct 8, Audrey Pulvar présidait il y a encore officiellement quatre ou cinq mois à la destinée de l’hebdo alternatif de référence, on veut parler, bien sûr, des “ Inrocks ”. Si son passage n’y a pas laissé que de bons souvenirs, comme en témoigne le choix qu'on fait certains de partir (voir les RP des 8 et 15 septembre 2012), son départ a, lui aussi, laissé des traces… “ Gala ” nous l’apprend en effet dans un entrefilet : “ Les rédacteurs des “ Inrocks ” n’ont pas dit au revoir qu’à Audrey Pulvar. Ils ont aussi dû faire le deuil de son chien. Heureusement, la journaliste leur a laissé quelques petits souvenirs. Les jouets du toutou traînent encore partout dans les couloirs. Et tant pis pour ceux qui y étaient allergiques ! ” Au chien ou à Audrey ?

Le petit nom secret du président

“ Gala ” nous l’apprend aussi dans un de ses “ Chuchotements ” : le président a, depuis quelque temps, un petit nom secret… “ “ Pépère ”, c’est le surnom donné à François Hollande par quelques conseillers de l’Elysée. Jeu de mots entre “ PR ” (Président de la République) et la politique un peu trop prudente que certains lui attribuent. Ce bon mot aura-t-il le même succès que “ Tonton ”, qui avait collé à Mitterrand dès 1974 ? ” L’avenir le dira, hmmm ?

Vous en voulez encore ?

Rayon amour(s) : scoop ! Lady Gaga aurait décidé de se marier avec Taylor Kinney l’été prochain (“ Public ”) ; re-scoop ! “ Selon le quotidien anglais “ The Sun ”, Brad et Angelina Jolie ont signé une licence pour un mariage en France. Ils ont donc trois mois, au maximum, pour passer devant le maire ” (“ Voici ”) ; re-re-scoop ! Demi Moore accepte enfin le divorce avec Ashton Kutcher. C’est arrivé la semaine dernière, et tout ce qu’on sait pour l’instant, c’est que le lionceau va le payer très, très cher (“ Voici ”) ; Robert Pattinson tient Kristen Stewart à distance : “ pour sept semaines en Australie, où il tourne “ The Rover ”, il lui a “ interdit ” de venir la voir sur place, et ne répond même plus à ses SMS désespérés ” (“ Voici ”) ; ça sent la fin entre George Clooney et Stacey Kleiber : ils ne se voient presque plus (“ Voici ”) ; Jake Gyllenhaal est amoureux de l’égérie Maybelline Emily Di Donato (“ Public ”) ; Jude Law a une nouvelle fiancée : “ un mannequin originaire de l’Ile Maurice, Alicia Rountree ” âgée de “ 25 ans, soit 15 de moins que lui ” (“ Voici ”, “ Public ”) ; Pippa a un amoureux officiel — le même, oui, que celui qui l’avait accompagnée à La Barbade avec Kate, William et les parents Middleton (voir la RP du 16 février) : “ Nico Jackson, agent de change de la City londonienne ” (“ Voici ”) ; Jessica Biel est peut-être enceinte (“ Voici ”) ; victime de violentes douleurs après son passage à la Fashion Week, Kim Kardashian “ doit tout arrêter pour son bébé ” (“ Voici ”) ; Marina Hands et Julien Doré, c’est fini (“ Public ”) ; Tomer Sisley "a craqué pour Agathe de la Fontaine", l’ex-épouse d’Emmanuel Petit (“ Voici ”)

En vrac : depuis son accident de la hanche, Lady Gaga se déplace dans un “ fauteuil roulant entièrement fait de cuir et d’or 24 carats qu’elle a baptisé Emma ”. Pourquoi “ Emma ” ? “ Voici ” ne le dit pas ; Sheryfa Luna a arrêté sa carrière (“ Public ”).

Côté dossiers : “ Public ” publie un spécial “ La grossesse les a fait gonfler/les a rendues anorexiques ” pas raffiné, mais qui se laisse regarder.

Rayon tests : “ Public ” propose un spécial “ Quelle complexée êtes-vous ? ” et “ Gala ” un “ Côté émotions : volcan ou banquise ? ” On l’a fait — bé oui, on fait tout, même ça… — et paraît qu’on est “ une femme de raison avec un cerveau qui fonctionne à plein régime ”. A quatre heures du matin, tu es gentil, “ Gala ”, mais, perso, on trouve surtout qu’on sucre un peu les fraises, là… Sans compter qu’on aurait bien aimé rentrer dans la catégorie “ volcan ”, qui vous embrase, vous met le feu en moins de deux… Mais bon, on s’est consolé en constatant qu’en vérité, des volcans, des brasiers, des incandescentes qui font rentrer les hommes en fusion, y’en a pas dans tes résultats. Y’a au mieux, et seulement, des “ écorchées vives ”, comme tu les appelles. Bah, c’est pas sympa, ça… Sur ce — l’est l’heure, les biquets... —, on vous souhaite plein de feu, de petits bouillonnements gais et joyeux !

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