The Brando : le resort de luxe imaginé par l’acteur américain ouvrira en 2014<!-- --> | Atlantico.fr
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L’atoll de Tetiaroa, en Polynésie française.
L’atoll de Tetiaroa, en Polynésie française.
©Reuters

Grand large

Un tournage, une histoire d'amour: c'est ainsi que Marlon Brando acquit l'atoll de Tetiaroa en 1962, situé en Polynésie française. The Brando, un fabuleux hôtel de luxe "ecofriendly", y sera inauguré l'été prochain.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur la Polynésie française, rendez-vous sur le site de Peplum.com.

Depuis le temps qu'on l'attend, la réouverture du Brando approche à grands pas. Prévu pour le 1er juillet 2014, le lancement de l'établissement polynésien imaginé par feu Marlon Brandon promet d'attirer les foules. Situé à seulement vingt minutes de Tahiti, on y accède via la compagnie Tetiaroa Airlines, du nom de l'atoll de douze îlots acquis, il y a cinquante ans, par ce monstre sacré du cinéma américain. Démoli en 1973 par un ouragan, ce complexe exceptionnel renaît aujourd'hui de ses cendres dans une version modernisée, mais non moins fidèle à son écrin originel.

On est en 1962. Marlon Brando se consacre corps et âme au tournage des Révoltés du Bounty. Les journées s'éternisent sous un soleil de plomb. Entre deux prises, il va boire un verre au bar de la plage avec son assistant et ami, Bob. Tandis qu'il refait le monde en bonne compagnie, l'acteur est pourtant loin de soupçonner ce que lui réserve l'avenir. Un coup de foudre. Elle s'appelle lady Tarita. C'est pour elle qu'il achète Tetiaroa ; pour elle qu'il s'installe sur l'atoll et se résout d'œuvrer tant à sa préservation qu'à son développement. Trente ans après, la star fait appel à Richard Bailey, PDG de Pacific Beachcomber SC, et Bernard Judge, jeune architecte californien, en vue de construire le premier resort « post-carbone » du pays ; un resort dont le fonctionnement, autarcique, exclurait toute pollution. Tel était le rêve de Brando. Un rêve aujourd'hui tout près de devenir réalité.

" Mon esprit s'apaise toujours quand je m'imagine assis sur mon île, au milieu de la nuit. J'ai beau connaître Tetiaroa comme ma poche, c'est avant tout un lieu qui rappelle sans cesse aux Tahitiens ce qu'ils sont et ce qu'ils ont été des siècles auparavant.". Ainsi parlait Marlon Brando de son petit coin de paradis. Si l'âme de la star ne hante pas les lieux, du moins elle les habite. Entre photographies et posters, la présence de l'artiste se ressent le plus fortement au Bob's Bar, rebaptisé en l'honneur de son compère nocturne. L'endroit idéal pour regarder, les pieds dans le sable, les levers et couchers du soleil.

L'ensemble du complexe a été conçu pour susciter un sentiment d'espace et de liberté. De la réception aux chambres, en passant par le Spa Varua, les pavillons sont tellement espacés que l'on ne saurait se sentir étouffer. De même, la végétation demeure relativement épurée. À peine deux ou trois palmiers pointent en direction de la piscine principale, laquelle arbore, par ses courbes irrégulières, l'allure d'une véritable oasis. Réparti sur trois étages, le Lagoon View Bar, offre comme son nom l'indique un point de vue incomparable sur la lagune cristalline et les sports nautiques qui s'y déroulent. Partout, une balustrade de branches entrelacées sert de frontière entre l'intérieur et l'extérieur, sans trahir la volonté de fusion impérissable avec la nature. 

Et quelle nature ! Son influence déteint sur la décoration des trente-cinq villas à découvrir en exclusivité l’été prochain. D'une modernité incontestable, les chambres du Brando puisent leur source tantôt dans une écorce, tantôt dans une plante, ou une roche de Tetiaroa. Des poutres polies à l'extrême se superposent à un plafond-toiture en palme tressée. Chacune verse dans la même palette de tons pastel. Entre beiges et écrus, se distingue, dans l'ouverture d'une large baie vitrée, une piscine privée d'une clarté assommante. À côté, une douche extérieure en bois blond, et des transats noirs qui attirent la lumière brûlante. Tout le monde est logé à la même enseigne. À ceci près que la surface de chaque villa oscille entre deux ou trois pièces. 

Dans tous les cas, il n'est pas étonnant que la star soit tombée sous le charme. Avant elle, Bougainville, Cook, Blight, ont vanté, dans leurs écrits, les mérites de la Polynésie française, et plus particulièrement de Tetiaroa. Aujourd'hui le repère de quelques célébrités internationales, l'atoll se voulait, à l'origine, le refuge favori des princes. Un prestige que préserve la qualité des services prodigués au Brando. En effet, avec le chef trois fois étoilé Guy Martin en cuisine, on peut être sûr de se restaurer comme un roi. Un luxe en complète harmonie avec la nature, puisque les plats servis au Fine Dining tirent leur origine dans le potager de l'hôtel.

Comme quoi viser un standing élevé n'implique pas forcément de piétiner l'environnement. C'est d'ailleurs ce compromis écologique qui vaut déjà au Brando une belle brochette de récompenses, parmi lesquelles un Global First Award, prix d'honneur attribué à Richard Bailey pour ses efforts accomplis en Polynésie, un Silver Turtle Award, encouragement au recyclage entamé à Tetiaroa et le 1.618 Sustainable Luxury Award, gratifiant le tourisme responsable. Un palmarès dont Marlon Brando pourrait être fier. Il ne reste plus qu'à se rendre sur place pour se forger sa propre opinion. 

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