Safari maritime en Afrique du Sud<!-- --> | Atlantico.fr
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Les amateurs de safaris en rêvent : traquer les fameux Big five. Photographier lions, léopards, éléphants, buffles et rhinocéros en un seul voyage.
Les amateurs de safaris en rêvent : traquer les fameux Big five. Photographier lions, léopards, éléphants, buffles et rhinocéros en un seul voyage.
©Peplum.com

Grand large

On connaissait les Big five, ces cinq grands mammifères terrestres traqués lors de safaris. En Afrique du Sud, il existe aussi les Big five marins. Pour un seul beau voyage derrière baleines, requins, phoques, dauphins et pingouins.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur l’Afrique du Sud, rendez-vous sur le site de Peplum.com

Les amateurs de safaris en rêvent : traquer les fameux Big five. Photographier lions, léopards, éléphants, buffles et rhinocéros en un seul voyage. Et pourquoi ne pas passer aux Big five de la mer ? Gansbaai est l'un des rares endroits au monde permettant cette expérience. Le seul à réunir baleines, requins, dauphins, phoques et pingouins en un même lieu. À sa périphérie, Grootbos, un cinq-étoiles contribuant à la protection de la dream team marine. C'est le point de chute idéale pour se ressourcer après une journée à voguer sur l'Océan Indien.

A bord du Dyer Island Cruise, tout le monde écoute avec attention les explications des experts, tandis que quelques gouttes d'iode viennent se déposer sur le visage ébahi des passagers. Sans se laisser distraire, on fixe le paysage peuplé d'ombres. Des ombres qu''il s'agit d'identifier.

« Là bas, c'est Geyser Rock », explique le guide avant de brosser le portrait de ses occupants. C'est là que le Cape Fur Seal aime se dorer la pilule, pour ne pas dire la fourrure ; car on est vite ébloui par le poil luisant de cet étonnant mammifère. Les mamans phoques allaitent leurs bébés tandis que les mâles pêchent pour le reste de la communauté.

Une sorte de brame retentit soudain. De l'autre côté du rocher, des pingouins sautillent avec agitation dans un mouvement qui semble pourtant chorégraphié. On les appelle Jackass Penguin, non en référence à leur degré d'intelligence, mais plutôt à leur grain de voix, jackass signifiant à la fois idiot et âne en anglais. Il suffit en effet de fermer les yeux pour imaginer une bourrique brayant son mécontentement. Ils semblent maladroits avec leur démarche pataude alors qu'ils s'avèrent d'excellents nageurs. On en convient à la minute où on les voit plonger depuis leur promontoire ensoleillé.

Le nom de Shark Alley n'a rien d'engageant. C'est pourtant là qu'il faut guetter les requins, dont le Great White Shark, le prédateur le plus intimidant de l'Océan Indien. Une réputation qui lui a valu d'être persécuté des années durant ; et devenu, aujourd'hui, une espèce en voie de disparition. Ses semblables ne sont plus que cinq mille sur terre, la moitié ayant trouvé refuge en Afrique du Sud. « Pourquoi les protéger ? », peut-on demander. Parce que sans eux, la chaîne alimentaire serait irrémédiablement rompue. Et même si on compte cinq attaques fatales par année, ces poissons aux dents acérées sont moins dangereux que, par exemple, certains appareils électroménagers. Si ces statistiques en rassurent certains, d'autres ne peuvent s'empêcher de détourner le regard de peur de tomber nez-à-nez avec leur pire cauchemar.

En quatrième position de ce Top 5 animalier, les Southern Right Whales venues exprès d'Antarctique pour plonger leurs progénitures dans un environnement plus chaud. Quelle joie de profiter de cette migration. Ces baleines pèsent environ soixante tonnes pour près de seize mètres de long. Des mastodontes que la fondation Groothbos, rattachée à et financée par l'hôtel du même nom, se fait un devoir de préserver. On avance en ligne droite vers l'horizon, les cheveux décoiffés par le vent, pour voir sauter à moins de trois mètres de soi, un grand poisson en forme de demi-lune. Un dauphin sans nul doute, un Bottlenose Dolphin pour être exact. Un, puis deux, puis trois, car les membres de cette espèces ont pour habitude d'évoluer en groupes de dix ou douze. À l'inverse, le Humpback Dolphin reconnaissable à sa bosse dans le dos, jaillit en solitaire. En toile de fond de ce spectacle aquatique, s'élève un concert d'oiseaux abasourdissant.

Si, avant d'embarquer, l'on n'avait d'yeux que pour la mer, une fois de retour sur la terre ferme, on découvre ce à quoi l'on tournait le dos. Une forêt enchantante, une forêt enchantée où réside une colonie d'arbres millénaires, recouverts de mousse. C'est au milieu de cette luxuriante végétation que l'hôtel Grootbos a élu résidence, il y a une vingtaine d'années. À la vocation écologiste du domaine se mêle un raffinement qui favorise la cohabitation de la nature avec des infrastructures de luxe. Quelle que soit la catégorie de chambre ou de suite choisie, la devise reste la même « sobriété et qualité avant tout ». Des teints chauds pour la décoration intérieure, un maximum de bois pour les charpentes et le mobilier. Tout cela au pied d’un paysage exceptionnel qui s'étend à perte de vue. Entre safaris marin et terrestre, un parfait et complet voyage sur mesure en Afrique du Sud.

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