Quand les feux de la Terre allument le regard et quand le street art fait des capsules : c’est l’actualité des montres à l’heure des mouvements sociaux<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Style de vie
On va pouvoir reconnaître les vrais chevaliers de la vague à leur poignet de surfeur…
On va pouvoir reconnaître les vrais chevaliers de la vague à leur poignet de surfeur…
©DR

Atlantic-tac

Mais aussi une carte blanche pour un été immaculé, l’audace d’un futur classique du XXIe siècle, les 550 vagues à l’heure des marées et l’épopée militaire qui s’invite sur un cadran…

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

Voir la bio »

RICHARD MILLE :La puissance du design et l’audace des couleurs…

L’horloger français le plus connu dans le monde, l’ami des milliardaires en quête de montres expressives, le génial défricheur de nouveaux horizons au poignet, celui qui est capable de transformer les matériaux synthétiques en nouveaux « métaux précieux », bref Richard Mille persiste et signe dans le non conventionnel le plus audacieux. Non seulement il confirme son goût pour les matériaux ultra-innovants (carbone et quartz spéciaux, dont il s’est fait une spécialité remarquée) qui ont l’avantage de la légèreté et de la résistance, ainsi que de l’originalité, mais Richard Mille parvient également à réaliser ses propres mouvements automatiques en faisant tester leurs performances par les plus grands champions sportifs. Cette RM 67-02 a pour parrain le pilote Fernando Alonso, dont la mission est de « torturer » à l’extrême cette mécanique architecturée comme un moteur de voiture de course. Le résultat esthétique et la puissance du design sont aussi surprenants que la légèreté (assez fermement tarifée : on préfère ne pas vous avouer le prix, mais ça dépasse les 130 000 euros) de cette montre d’exception, dont l’histoire fera peut-être un des grands « classiques » de l’horlogerie du XXIe siècle…

NIXON : Pour surfer en vrai sur une vague et rêver de 449 autres…

Sur les côtes françaises, les surfeurs sont déjà en train de chevaucher les vagues. À leur poignet, une Base Tide Pro, la montre qui résiste à peu près à tous les chocs et qui permet de défier les marées. Les princes et les princesses de la vague adorent en effet vérifier sur le Base Tide Pro les heures des marées sur à peu près 550 plages de référence (quinze ans de programme dans la puce de la montre !), avec les heures des levers et des couchers de soleil sur ces spots ! La montre et ses poussoirs sont étanches à une profondeur de 100 m, ce qui est un gage supplémentaire de sécurité, avec beaucoup de fonctions électroniques en prime (chronographe, compte à rebours, alarme, etc.). La bonne idée : un écran LCD « négatif » (contraste inversé) avec des graphiques de marées ultra-lisibles. Le tout pour une centaine d’euros et dans des couleurs impossibles à ne pas repérer : c’est l’équipement indispensable sur une combinaison et c’est, au poignet, à l’heure de se rafraîchir au comptoir de la paillote, la touche indispensable pour passer pour un vrai professionnel de la glisse…

HAMILTON : Pour respirer le grand air de l’histoire…

Directement inspirée par les montres qui équipaient les militaires de l’US Army en campagne, la nouvelle Khaki Field d’Hamilton en respecte les codes (heures « militaires » sur vingt-quatre heures, robustesse, étanchéité, lisibilité tout-terrain à toute heure, « stop secondes » pour arrêter le mouvement et permettre la coordination de toutes les montres à la seconde près avec un signal horaire, etc.). Aujourd’hui suisse, la marque a été dans les années 1940 le meilleur fournisseur des armées américaines. Cette version en acier mat pousse l’inspiration jusqu’à se contenter d’un boîtier microbillé de 38 mm (à peine plus grand que l’ancien boîtier réglementaire) et à s’équiper d’un bracelet en toile à l’ancienne. Même le mouvement a été travaillé dans l’esprit de cette tradition militaire, puisqu’il est resté à remontage manuel. Seule l’étanchéité a été améliorée, puisqu’elle est passée à 50 mètres. Un nouveau fétiche pour les nouveaux combattants de jungles urbaines, à un prix si accessible qu’il serait dommage de s’en priver puisque sa conception relève du strict nécessaire…

ARMANI EXCHANGE : Plus pop que moi, tu dérapes…

Pour cet été, Armani Exchange nous rejoue une partition colorée par le street art et la pop culture, en invitant six créateurs, graffiteurs et autres artistes de rue (Alejandro Cataño García, Alex Lehours, Rayaan Cassiem (aka Bikops), Les Jeanclode, LOX et Ruben Sanchez) à s’exprimer sur un cadran. Une collection évidemment très contemporaine et très colorée, un peu déjantée mais pas trop, raisonnablement horlogère (boîtier synthétique de 46 mm x 56 mm pour les messieurs : ça pose un poignet, mais ce sera 35 mm x 40 mm pour les dames) et forcément accessible puisque cette collection « capsule » se contente de mouvements à quartz…

MICHEL HERBELIN : Carte blanche pour rhabiller l’été…

Le blanc au poignet, c’est le symbole du retour de l’été et de ses envies de fraîcheur. La maison française Michel Herbelin se sent des envies de soirées blanches et rhabille de bracelets immaculés les classiques de ses collections, dans différentes tailles de boitiers revus et corrigés en or rose (26 mm pour la Ve Avenue rectangulaire, 29 mm pour la rondeur del’Ambassade, 34 mm pour le chronographe Newport). Les prix « de ces bêtes de mode » – la French Touch devient White Touch chez les initiées – savent rester raisonnables (entre 400 euros et 750 euros). L’horlogerie française lave plus blanc !

DIOR : La vibration des feux de la terre…

Allez, pour finir, un peu de poésie dans ce monde de mécaniques brutales ! Des opales pleines de feu, de mystère et d’influences magiques, montées en pièces uniques de joaillerie par Dior, qui les a environnées d’or, de diamants, desaphirs roses, de grenats spessartites, de tsavorites, d’émeraudes, de saphirs jaunes, d’améthystes, de rubis et de saphirs. Difficile de faire plus précieux (le mouvement est à quartz pour maintenir à cette Majestueuse opale son caractère de pur bijou). L’harmonie des couleurs est effectivement majestueuse. Le prix dépasse les six chiffres ! On a le droit de rêver sur la jolie personne qui aura le privilège de ceindre son poignet d’une telle montre et qui sera la seule sur cette planète à porter ainsi témoignage de tous les feux de la terre…

LE QUOTIDIEN DES MONTRES

Toute l’actualité des marques, des montres et de ceux qui les font, c’est tous les jours dans Business Montres & Joaillerie, médiafacture d’informations horlogères depuis 2004...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !