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70% de l'or commercialisé dans le monde provient d'extractions clandestines.
70% de l'or commercialisé dans le monde provient d'extractions clandestines.
©Reuters

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L'or vaut de plus en plus cher et attise nombre de convoitises. Comme souvent en pareil cas, l'environnement trinque. Des solutions existent pourtant pour se parer d'or sans détruire la planète.

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La Guyane ravagée par l’orpaillage clandestin

De 10.000 à 15.000 chercheurs d’or exercent leur activité illégalement dans le département d’outre-mer. Plus inquiétant, les recherches clandestines ont de graves impacts écologiques dans la forêt amazonienne, premier « poumon d’oxygène » qui paie déjà un tribut immense au déboisement. La manière peu précautionneuse dont est extrait l’or dans les lits de rivières pollue considérablement l’environnement. Après le passage des orpailleurs clandestins, « les points d’eau se transforment en une boue qui retient l’oxygène contenue dans les rivières et asphyxie la faune aquatique », précise Florent Taberlet, chargé de l’action du WWF sur les milieux terrestres guyanais, interrogé par nos confrères de L’Express et selon lequel les lances à eau seraient trop puissantes.

En plus d’asphyxier les sols, le trafic d’or génère également une pollution au mercure. Chargés en mercure, les sols guyanais libèrent leur substance lorsque les orpailleurs dégradent la terre. Le mercure s’écoule ensuite dans les cours d’eau, d’où des risques de contamination des poissons et, par extension, des habitants. Les chercheurs d’or clandestins utilisent par ailleurs du mercure pour un lessivage « efficace », alors que celui-ci est officiellement interdit en France depuis 2006 en raison de sa toxicité sur toutes les formes de vie. Soulignons enfin que, selon M. Taberlet, « 70% de l’or commercialisé dans le monde provient d’extractions clandestines ». De quoi justifier une intensification de la lutte contre ce phénomène.

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Des bijoux à partir d’or recyclé

David Virtue a fait le choix il y a 35 ans de façonner des bijoux conçus à partir d’or 100 % recyclé. « Une alternative unique », proclame-t-il fièrement sur son site Internet. Ses bagues et autres pendentifs sont faits main à partir d’or blanc, rouge ou jaune quatorze et dix-huit carats. Outre les attributs écologiques de ses créations, David Virtue a choisi de décliner ses collections sur des thèmes « verts ». Les courbes que dessinent les vagues, les voiles d’un bateau, le flanc d’une montagne ou encore la beauté d’un coucher de soleil sont autant de sources d’inspiration pour le créateur. Du barracuda à la sirène en passant par le dauphin, le monde marin est lui aussi un thème central pour le joaillier, qui offre par ailleurs la possibilité à chacun de personnaliser son bijou avec l’ornement de son choix.

Pour les adeptes du mariage vert, faire le choix d’une bague estampillée David Virtue est de rigueur. L’investissement n’est certes pas à la portée de toutes les bourses, quoiqu’il n’a rien d’indécent pour un bijou en or, mais pour six cents dollars en moyenne (soit environ quatre cents trente euros), le quidam peut se parer de jolis bijoux qui plus est respectueux de l’environnement.

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April – des bijoux en or vert

La bijouterie parisienne April propose une gamme de bijoux éco-conçus. Bagues, bracelets ou encore colliers sont fabriqués à partir d’un argent recyclé qui ne s’oxyde pas. Un matériau plus blanc et plus riche en argent que la moyenne aussi, et qui de fait ne nécessite donc aucun traitement au rhodium, une substance néfaste pour la nature.

L’or utilisé par April a lui aussi des atouts écologiques, le joaillier s’étant associé à l’association ARM (Association for Responsible Mining) pour proposer des bijoux en or éthique, c’est-à-dire extrait selon les préceptes du respect de l’environnement et des travailleurs. Les produits chimiques et toxiques, comme le mercure ou le cyanure, n’intègrent donc pas le processus de fabrication. April s’emploie en outre à minimiser au maximum l’impact de l’extraction sur la nature en le limitant à 10% de la surface disponible dans les zones boisées mais aussi en restaurant la couche organique du sol. Si l’or est extrait d’une mine en Colombie, April fabrique toutefois tous ses bijoux sur le territoire hexagonal pour réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce choix met également à l’honneur le savoir-faire français, universellement reconnu, et pérennise l’emploi dans ce secteur. C’est ce qui s’appelle viser juste.

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