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Marchande de secrets people et politiques révélations sur Mimi Marchand, L'Obs (s') envoie Macron chez les psys ; Philippe de Villiers et François Bayrou amis déçus du Président ; Maroc le roi divorcé s'éclate sur Instagram
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Amazon va-t-il dévorer l’édition ? et l'innovation française dans le monde

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Trois Unes consacrées à Macron : L'Express, L'Obs, Le Point ne voient que lui.

La sulfureuse Mimi Marchand 

"De Benalla à Aznavour" " tour à tour garagiste, épouse de braqueur, patronne de boîtes de nuit pour filles, reine des paparazzi et désormais conseillère des Macron" "Mimi Marchand rencontre chaque jeudi matin le cabinet de la première dame dans l'aile gauche de l'Élysée et claque la bise au « patron »." Le Point évoque la biographie de Mimi Marchand écrite par un trio qui comprend deux journalistes dont un du Point : "Une belle revanche pour celle qui est passée plusieurs fois par la case prison ou les gardes à vue. Lorsque, en juillet, Le Monde interviewe Alexandre Benalla après l'éclatement de l'affaire, c'est encore elle qui est là en arrière-fond, tout à fait par hasard, jure-t-elle. Et c'est toujours elle qui, à 71 ans, est omniprésente aux funérailles de Charles Aznavour, à la fois aux Invalides et aux obsèques privées à la cathédrale arménienne de Paris, où elle accueille les invités."
Macron vu par 6 psychanalystes

De son côté, l'Obs a choisi d'envoyer "Macron chez le psy" (8 pages) : "Il a épousé sa prof et tué François Hollande !  Question Oedipe, Emmanuel Macron est un sacré client pour le divan. Transgressif et ambivalent à souhait, le jeune président de la République, qui s'est érigé en totem bousculant les tabous, a de quoi fasciner les analystes de toutes les chapelles."

"Après les échecs de Sarkozy et de Hollande, les Français, en mal de compensation, ont voulu croire à un homme providentiel. (...) Il a bénéficié d'un coup de foudre qui, par définition, ne pouvait qu'être éphémère." pense Boris Cyrulnik.

Aux yeux de Serge Hefez, "Il est convaincu de ses qualités, de sa supériorité. (...) Son principal défaut, c'est cette conviction qu'il existe des premiers de cordée, des gens qui seraient supérieurs par nature."

Macron vu par les Français "Jeune" "arrogant"

"Les proches d'Emmanuel Macron le savent : rarement, dans l'histoire du pays, on aura vu une situation s'abîmer aussi vite. L'ambiance de fin de règne qui saisit en cette rentrée - un an et quelque, seulement, après l'élection ! - est tout sauf anodine. Avec le remaniement, l'exécutif cherche, dit-il, à se donner un nouveau souffle. Mais si nouveau souffle il y a, il viendra d'une politique qui convainc plus qu'aujourd'hui, et d'un rapport à la fonction présidentielle redignifié... Toute chose dans les seules mains d'Emmanuel Macron lui-même". L'Express dans un dossier de 12 pages annoncé à la Une, n'est pas tendre avec le Président.

Les Français interrogés par l'Ifop non plus. exemple avec ce retraité se déclarant proche de LREM : « Je pensais que c’était le Messie, le sauveur de la France. Mais, maintenant, je crois que comme tous les présidents de la République, il ne tient pas ses promesses. Il est plus jeune que ceux d’avant, il devrait donc donner un nouvel élan, il ne faut pas qu’il reprenne toujours le même scénario que les autres. » 

Toujours selon l'Ifop : "Beaucoup s’accordent à reconnaître son intelligence, son parcours hors norme, son franc-parler, mais toujours avec une admiration un peu froide. On est loin de la passion/haine que pouvait susciter un Nicolas Sarkozy ou de la bonhomie sympathique qu’un François Hollande pouvait incarner aux yeux de certains "

Pour Le Point Macron c'est "Le teigeux qui ne veut rien lâcher" (11 pages). Alain Juppé interrogé par le même Point (5 pages) estime que "Sur l'Europe, cMacron ne peut agir seul"

Philippe de Villiers déçu par Macron comme Bayrou

« Hulot, Collomb, Benalla… Tout ça n’est pas qu’une simple perte de vitesse dans le quinquennat. Son pouvoir est en déliquescence. » Bayrou n’est pas tendre avec Macron comme avec Brigitte Macron : « On ne se parle plus, on ne se voit plus. » si l'on en croit un indiscret du Point qui évoque des paroles qui auraient été prononcées lors du dîner du Modem, le 22 septembre.

A propos du Président de la République, De Villiers déclare, de son côté, dans Valeurs Actuelles (dont il fait la Une) : "Le séjour de Brigitte et Emmanuel Macron au Puy du Fou a créé un lien amical et ce lien ne peut pas s’effacer. Je leur en suis reconnaissant, d’autant plus que leurs prédécesseurs, eux, allaient à Disneyland... Je ne peux pas balayer d’un trait d’ingratitude leur geste symbolique, car le Puy du Fou est l’œuvre d’une vie. Mais la France n’est pas un copinage. L’amitié impose la vérité et, aujourd’hui, je dois dire que je suis profondément déçu."

 "Avec le Mystère Clovis, Philippe de Villiers raconte la naissance de la France et de sa vocation chrétienne, et rappelle comment une nation peut resurgir du chaos. Rencontre avec un homme politique devenu historien... sans jamais perdre de vue le présent" estime Valeurs Actuelles qui propose une longue interview (9 pages) du créateur du Puy du Fou..

"Clovis, ce sont les racines chrétiennes de la France et en même temps les racines chrétiennes de l’Europe, parce que le baptême de Clovis sera imité par d’autres rois païens des chrétientés inaugurales." explique de Villiers qui considère que : "Sans Clovis, la France n’aurait pas existé".

De Villiers ajoute : "Je pense que si la France renie ses racines chrétiennes, elle est morte. Que si l’Europe renie ses racines chrétiennes, elle est morte. "

Maroc : le roi divorcé se pavane sur Instagram

"Depuis qu’il s'est séparé de sa femme, Mohammed VI voyage, s’amuse, prend des selfies à travers le monde. Mais les Marocains se demandent qui gouverne le royaume…" souligne l'Obs (4 pages) qui précise : "cela fait dix mois que la princesse Lalla Salma s'est volatilisée. Dans les médias marocains, tétanisés dès qu’il s’agit de parler de la monarchie, on fait comme si de rien n’était. Quasiment personne n’a même osé reprendre le scoop de "Hola !", le magazine people espagnol annonçant en mars l’impensable : le divorce du roi et de la princesse." 

Bref : "Sur les réseaux sociaux, le monarque de 55 ans pose, tout sourire, aminci, aux côtés d’Abu Bakr Azaitar, un boxeur "full-contact" surnommé "le Gladiateur" qu’il a rencontré au printemps et qui semble, depuis, le suivre partout : en vacances aux Seychelles, à bord du jet royal, à la mosquée Hassan-II, ou même, insigne honneur, à la fête de l’Aïd."

Retailleau flingue Macron et Les Républicains

Bruno Retailleau, sur Macron. selon Le Point « Il nous mène droit vers Le Pen. Avant Salvini, en Italie, il y avait Renzi. Le progressisme n’est pas une doctrine. » Retailleau ne ménage pas non plus Les Républicains : « A droite, on est au pied du mur, il faut se réinventer, s’élargir. L’urgence, c’est les idées. »

L'immigration vue par Marianne

Caroline Fourest s'interroge dans Marianne : "Où se situe la « bien-pensance » de nos jours ? Du côté des naïfs ou des craintifs en matière d’immigration ? Incontestablement, le vent souffle en faveur des seconds. Au point de secouer l’ensemble des repères du spectre politique, jusqu’à troubler la gauche radicale. Les débats qui agitent La France insoumise le montrent bien. En équilibre entre ses convictions et les peurs de son électorat, Jean-Luc Mélenchon s’est mis à recadrer coup sur coup Clémentine Autain (son aile gauche communautariste) et Djordje Kuzmanovic (son aile prorusse)"

L’amendement Castaner-Rabault

"Valérie Rabault, présidente du groupe PS à l’Assemblée s’est amusée à redéposer sur la loi Pacte un amendement identique, au mot près, à celui défendu par un certain Christophe Castaner en 2016 sur la loi Sapin 2" souligne l'Express. "A l’époque simple député PS, l’actuel secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement souhaitait orienter l’épargne salariale vers des fonds plus écolo". L’amendement Castaner-Rabault a été, à nouveau rejeté le 4 octobre.

SNCF : Pepy à nouveau prêt à l'affrontement ?

"Il faut croire que la grève historiquement longue du printemps dernier n’a pas traumatisé le patron de la SNCF, Guillaume Pepy." constate l'Express "Ce dernier est repassé à l’offensive sur le statut des cheminots dans une longue interview au quotidien Les Echos, le 4 octobre. « Il ne peut y avoir de SNCF à deux vitesses, avec les statutaires d’un côté, et les nouveaux salariés, de l’autre."

Amazon va-t-il dévorer l’édition ?

Le Landerneau littéraire a été secoué rappelle Marianne, mais les choses sont rentrées dans l'ordre. On a eu chaud, un livre autoédité, disponible uniquement chez Amazon risquait de décrocher un prestigieux prix littéraire. Son auteur se défendait auprès de l'AFP : « Les libraires devraient s'en prendre aux éditeurs qui ont refusé de me publier, et pas à moi ».
Mais finalement" L’écrivain Marco Koskas a été écarté de la deuxième sélection du prix Renaudot.  La course aux prix de Bande de Français, lancée sur fond de polémique, s’achève donc, même si la publicité qui lui a été faite est énorme et qu’il continuera sans doute de se vendre. Mais l’onde de choc provoquée le 4 septembre par l’annonce de la sélection de son livre autoédité sur Amazon, aux côtés de 16 autres issus de l’édition traditionnelle, continuera d‘alimenter les débats. Et de nourrir les inquiétudes. Le géant du Web veut croire qu’un écrivain pourrait, tout seul avec sa machine, concentrer une bonne dizaine de métiers du livre !"
Et Marianne demande : "Alors dévorera-t-il les métiers traditionnels de l’édition, et reléguera-
t-il des professionnels de chair et de sang au rang d’aimables vestiges ?"

L'innovation française dans le monde

Intéressante interview de Nicolas Dufourcq, patron de la banque publique d’investissement  (Bpifrance)  dans l'Express: "Le problème, c’est qu’il y a peu de collaboration en Europe sur le digital. C’est aussi difficile pour une start-up française de se lancer en Allemagne qu’aux Etats-Unis. Le résultat : tout le monde part outre-Atlantique, car la taille du marché et son dynamisme attirent comme un aimant. C’est un problème qu’il faudra résoudre car sinon nous n’aurons jamais de champions mondiaux en Europe..."

Dufourcq ajoute : "Dans la bataille culturelle qui se joue actuellement, les marques américaines et chinoises de la « tech » interdisent de dire qu’il y a de la « techno » française dans leurs produits. Le problème français est ailleurs. Il réside dans notre difficulté à valoriser cette innovation. Nous devons améliorer le transfert de technologies vers les entreprises."

Brésil : présidentielle et sécurité

L'Express cite Jair Bolsonaro, le candidat d’extrême droite à la présidentielle du Brésil  : "« Les policiers qui tuent des bandits doivent être décorés, pas condamnés », disait-il en juillet, faisant allusion aux bavures policières dans les favelas dénoncées par Amnesty International". Et l'hebdo rapelle que la sécurité est un vrai problème dans le pays : Le terreau brésilien est favorable à la surenchère sécuritaire. La criminalité, endémique, a encore augmenté récemment, avec plus de 64 000 homicides en 2017, une hausse de 3,7 % par rapport à 2016." 

Cameroun : 36 ans au pouvoir

"Un chef de l’Etat sortant peut-il, en 2018, présider un Conseil des ministres tous les trois ans, se retirer des semaines durant sur les bords du lac Léman, dans un institut de thalassothérapie de La Baule ou dans son village natal, et briguer sans angoisse un septième mandat consécutif ?" demande l'Express.

"La réponse est oui, du moins au Cameroun, théâtre de ce scénario anachronique. Sauf séisme d’anthologie, Paul Biya, 85 printemps, dont 36 aux commandes de la patrie des « Lions indomptables »" sera réélu.

Insectes avec virus protecteurs ou armes biologiques ?

"« Insect Allies », un programme de recherche mené par une agence du département de la Défense des Etats-Unis (Darpa) vise à contaminer des insectes avec des virus génétiquement modifiés capables d’altérer les chromosomes des cultures agricoles pour les rendre plus résistantes aux intempéries ou aux maladies". 

Mais ce projet risque d’être détourné en armes biologiques, interdites depuis 1975 par une convention internationale, dénoncent plusieurs scientifiques français et allemands dans la revue Science le 4 octobre.

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