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Marine Le Pen : après papa, le déclin ?, UMP : "maison des trahisons", Réforme du permis de séjour : le gouvernement va-t-il reculer ?
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Revue de presse des hebdos

Mais aussi “l’affaire” de la synagogue de la rue de la Roquette, le classement sans suites de l’audit financier de l’UMP et, et, et… le maire Vert de Grenoble Eric Piolle, vrai ou faux espoir de la “nouvelle gauche” ? C’est l’été, mais y’a toujours de l’info, et de la salée, dans la revue de presse des hebdos !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Ah, on le sent bien, le passage du 14 juillet ! “ Challenges ” en pause estivale jusqu’à la fin août, “ L’Express ” en pause “ méditation ” en couverture et dans tout son numéro... pour trouver de l’info, cette semaine, dans les hebdos, on a dû, en vrai, pas mal s’accrocher… mais on y est arrivé !La preuve…

Que s’est-il passé devant la synagogue de la rue de la Roquette ?

Que s’est-il passé le 13 juillet, devant la synagogue de la rue de la Roquette, à l’issue de la manifestation parisienne en soutien à Gaza ? “ Le Nouvel Observateur ” s’interroge. “ Pour Joël Mergui, président du Consistoire israélite de France, “ dans les mentalités, il y aura un avant et un après l’attaque de la synagogue de la Roquette ”, rapporte le journal. “ C’est la France qui est attaquée à travers la communauté juive, avec la haine antisémite comme bruit de fond ”, ajoute (…) Haïm Korsia, le nouveau grand rabbin de France. Les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne (…) voient les choses autrement. “ Je regrette que notre message de soutien au peuple palestinien ait été occulté par des violences que notre service d’ordre a tenté de contenir mais auxquelles nous étions mal préparés ”, dit Taymour Ahmed, 22 ans, porte-parole de l’Union générale des Etudiants de Palestine (UGPS-Paris). Il pointe aussi des “ provocations des extrémistes de la Ligue de Défense juive ”. Qu’en est-il ? ”

“ Certains ont joué avec le feu ”

“ D’après les manifestants, indique “ L’Obs ”, certains ont joué avec le feu. Michèle Sibony, vice-présidente de l’Union juive française pour la Paix (UJFP), qui défilait, témoigne que “ sur le boulevard Beaumarchais, à la hauteur du croisement du Chemin-Vert, quatre ou cinq types de la Ligue de Défense juive juchés sur un banc, entourés de CRS, jetaient des projectiles et insultaient les manifestants ”. Selon elle, malgré les appels au calme du service d’ordre, des jeunes pro-palestiniens n’ont pas résisté à l’envie d’en découdre. Course-poursuite jusqu’à la rue des Tournelles. La présence des gendarmes et quelques jets de bombes lacrymogènes suffisent à refouler les assaillants. Seulement, par petites grappes, les plus excités, tête couverte de capuches ou de keffiehs et bras armés de bâtons, s’engouffrent dans les rues adjacentes et marchent en direction de la rue de la Roquette… ”

“ Le conflit israélien ne peut pas s’importer en France ”

La synagogue Don Isaac Abravanel, “ située au numéro 84 de la rue (…) accueille ce soir-là un rassemblement officiel de soutien à l’état hébreu, dans le contexte de la flambée de violence au Proche-Orient, précise l’hebdo. (…) Vers 18 heures, le dispositif placé à la porte de la synagogue est pris à partie par une centaine de jeunes manifestants sur les dents. Insultes, jets de projectiles et de poubelles s’échangent des deux côtés. (…) Les heurts restent “ sporadiques et peu organisés ”, explique-t-on à la préfecture. “ Les blessés sont des jeunes juifs qui ont cherché à passer le barrage policier et ont reçu des coups de matraque ”, reconnaît le président de la synagogue Serge Benaïm. (…) Huit agresseurs sont arrêtés et placés en garde à vue pour “ jets de projectiles ”. Ils sont relâchés quelques heures plus tard. Les fidèles rassemblés dans la synagogue au moment des affrontements peuvent sortir de l’édifice religieux vers 20 heures, sous escorte policière, par mesure de précaution ”. Mouais… pas sûr qu’on y voit beaucoup plus clair… “ Lors de sa traditionnelle interview du 14 juillet, conclut “ Le Nouvel Obs ”, énigmatique, le président François Hollande répète comme un mantra : “ Le conflit israélien ne peut pas s’importer en France ” ”.

La bonne et la mauvaise dette de l’UMP

Mais revenons aux affaires en cours et, en premier lieu, aux suites de l’audit financier de l’UMP… dont il est, entre autres, ressorti que le montant des dettes du parti s’élève à 74, 5 millions d’euros. “ Comment le parti en est-il arrivé là ? ” s’interrogent “ Les Inrocks ”. “ D’après Matthieu Schlesinger, jeune élu municipal UMP du Loiret, fondateur en 2012 de la Boîte à idées, un think tank interne au parti qui appelle à le “ rénover ”, il faut distinguer “ la bonne et la mauvaise dette ”, indique le mag. La bonne, ce sont les 40 millions d’euros que coûte l’achat du siège parisien de l’UMP, rue de Vaugirard. La mauvaise, c’est “ l’explosion gigantesque de frais de fonctionnement, de meetings, de sondages et de communication depuis 2012, explique-t-il. 20 millions d’euros de dépenses sont inexpliquées, on ne sait pas où ils sont passés ”. Révélé par Mediapart, le système de double facturation par Bygmalion des meetings de Nicolas Sarkozy en 2012 — qui a permis de dissimuler 17 millions d’euros de dépenses aux autorités de contrôle des frais de campagne —, y est-il pour quelque chose ? ”

Quand les partis politiques se reposent sur l’argent public

Mais il n’y a pas que “ la bonne et la mauvaise dette ”… il y a aussi “ l’érosion des adhésions et la diminution des dotations de l’Etat ”. Car, comme le soulignent “ Les Inrocks ”, et comme on a, peut-être, un peu trop tendance à l’oublier, “ les partis politiques en France vivent largement des dotations de l’Etat. En 2011, elles représentaient plus de 60 % du budget de l’UMP, soit environ 33 millions contre moins de 20 aujourd’hui. “ Le financement public génère une manne sur laquelle les partis se reposent, et se servent de manière déraisonnable ”, analyse le politologue Christophe Bouillaud. (…) Pour le politologue Rémi Lefèbvre, il s’agit d’une véritable “ dérive gestionnaire ” ”. Après les révélations du “ Canard enchaîné ” la semaine dernière sur les dépenses de l’UMP (voir la RP du 10 juillet), c’est vrai qu’il y a de quoi s’interroger sur l’emploi — et la nécessité… — de ces dotations de l’Etat…

Quand les banques estiment l’UMP “ solvable ”

“ Le bateau ivre de l’UMP devrait pourtant se maintenir à flot jusqu’en 2017, note le journal. Les banques ont jugé que le parti était encore solvable pour les trois prochaines années, à condition qu’il rembourse ses dettes de manière croissante. Il va donc falloir “ dégraisser le mammouth ”, selon la formule consacrée. (…) Une fois passée (l’étape de la primaire), le candidat pourra se financer lui-même en contractant des prêts auprès des banques et grâce aux dons des électeurs. “ Du point de vue financier, ils s’en sortiront, affirme Christophe Bouillaud. En ce moment, leur principal problème est leur image : elle manque clairement d’unité ” ”. C’est sûr… Vous me direz : c’est pas forcément mieux, côté PS et majorité… Ah, si l’Etat fixait ses dotations en fonction de la capacité des partis à rester “ unis ” !

Audit financier de l’UMP : le classement sans suites

Et puisqu’on parle d’ “ unité ”, “ Le Nouvel Obs ” nous le dit : “ Au nom de la préservation de l’unité de la famille ”, le champ d’investigation de l’audit financier de l’UMP, dont François Fillon “ espérait beaucoup ”, “ a été limité à un état des lieux, en excluant l’examen des gestions précédentes ”. Un rude coup pour l’ex-Premier ministre… “ Après l’euphorie qui a suivi la démission de Copé, Fillon a vite déchanté, raconte le mag. Le siège du parti compte encore de nombreux partisans de Copé et/ou de Sarkozy. Certes, Luc Chatel, officiellement secrétaire général de la direction transitoire, doit appliquer les décisions prises par la troïka. Mais encore faut-il que les patrons, Juppé, Fillon et Raffarin, soient d’accord. Ce qui est rarement le cas. En fait, seul le licenciement de trois hauts cadres du parti (Eric Cesari, Fabienne Liadzé et Pierre Chassat), pour cause de proximité supposée avec la société Bygmalion, a recueilli l’unanimité du trio. Tout le reste fait problème. Et la plupart des demandes de Fillon ont été rejetées par ses deux compères : il n’y aura donc ni nouvelle plainte de l’UMP sur l’affaire des fausses facturations, ni plan social, entre autres… ” Tout ça pour ça… !

L’UMP, “ maison des trahisons ”

L’UMP serait-elle repassée sous pavillon Sarkozy ? “ Tout se passe comme si Fillon avait intégré le retour inéluctable à la tête de l’UMP de celui qui demeure le favori des militants. Et qu’il mettait les bouchées doubles avant l’automne, indique l’hebdo. (…) D’où ses discours thatchériens sur la suppression des 35 heures et de l’ISF (…). D’où, aussi, sa volonté de couper les vivres à l’association des Amis de Nicolas Sarkozy. Ce microparti n’est pas directement financé par l’UMP, mais, selon l’entourage de Fillon, il bénéficierait de facilités d’imprimerie et du concours de salariés du parti. Au-delà de cette guéguerre des moyens, l’ancien Premier ministre ne perd pas de vue la présidentielle de 2017. Avec le secret espoir que, d’ici là, la justice aura freiné l’élan de Sarkozy. En tout cas, Fillon n’aura pas ménagé sa peine en ce sens : c’est l’analyse juridique de son avocat qui a conduit à l’ouverture d’une nouvelle enquête préliminaire sur la légalité du paiement par l’UMP de la pénalité de 363 000 euros infligée à l’ancien président pour dépassement de ses frais de campagne… ” Ah, ben, dis donc, on en apprend, des choses ! On comprend que “ L’Obs ” n’ait pas résisté à la tentation de rebaptiser le siège de l’UMP “ la maison des trahisons ”, qu’il figure, assez cocassement, sur deux pages, étage par étage…

Nicolas Sarkozy “ trahi ” par son deuxième téléphone

Mais quid, puisqu’on en parle, de Nicolas Sarkozy ? Il “ avait mis en cause ses juges en se plaignant d’avoir été “ humilié ”, grince “ Le Point ”. “ Le Monde ” a publié quelques jours plus tard de larges extraits des écoutes téléphoniques au cœur de l’affaire Azibert. En fait, l’ancien président était écouté à la fois sur son portable officiel et sur un second téléphone qu’il pensait à l’abri des grandes oreilles de la police. Les extraits du “ Monde ” montrent un Nicolas Sarkozy ayant bien eu la tentation d’aider Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, à obtenir un poste de prestige à Monaco. Avant d’y renoncer ”.

“ La chute de Nicolas Sarkozy ”

Ces révélations sont-elles de nature à ébranler les soutiens de l’ancien président ? “ L’opinion est troublée, indique “ Le Point ”. La mise en examen de Nicolas Sarkozy pour corruption active, recel de violation du secret professionnel et trafic d’influence actif se fait durement sentir dans notre Baromètre Ipsos-“ Le Point ” : l’ancien président voit sa popularité tomber à 33 %, un recul de 7 points, soit 13 points cumulés sur deux mois ; son pire score depuis sa défaite en mai 2012. Néanmoins, son poids auprès des sympathisants UMP reste très fort. Il conserve auprès d’eux 74 % de bonnes opinions (- 7 points), soit 1 point d’avance sur Alain Juppé ”. 1 point, seulement ?

Marine Le Pen : après papa, le déclin ?

A l’heure où Manuel Valls “ poursuit sa lente descente ” (-3 points avec 42 % de bonnes opinions) et où “ François Hollande connaît un léger mieux qui laisse songeur ” (20 %, + 2 points), commente “ Le Point ”, “ l’étoile de Marine Le Pen pâlit : la leader frontiste recule de la 17e à la 24e place ”. Serait-ce à cause de ses frictions avec pôpa ? La querelle, visiblement, a laissé des traces… “ Avant leur réélection au Parlement européen fin mai, le père et la fille siégeaient côte à côte, observe “ Le Nouvel Obs ”. Trois sièges les séparent désormais dans la partie de l’hémicycle réservée aux députés non inscrits. Une situation que l’entourage de Marine Le Pen se refuse à commenter. “ On voit bien qu’ils s’évitent ”, confie de son côté un eurodéputé UMP ”.

Bientôt un nouveau titre de séjour pour les immigrés ? 

Le FN en fera-t-il son miel ? “ Le 23 juillet, annoncent “ Les Inrocks ”, le conseil des ministres va étudier un projet de loi sur l’immigration ” qui “ propose la création d’un nouveau titre de séjour sur le sol français. Une carte de résident “ pluriannuelle, valable quatre ans, délivrée après un an de séjour régulier en France ”. “ A l’origine de ce projet de loi, explique le magazine, un rapport du député PS de Lot-et-Garonne, Matthias Fekl intitulé “ Sécuriser les parcours des ressortissants étrangers en France ”. Un engagement pris par François Hollande durant la campagne présidentielle pour “ lutter contre l’immigration illégale et sécuriser l’immigration légale ” ”. Tu parles d’un sujet sensible…

Quand les associations de défense des immigrés montrent les dents

Le gouvernement ira-t-il jusqu’au bout ? Ce projet de loi, qui “ devrait être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée au cours du deuxième semestre 2014 ”, fait déjà grincer des dents plusieurs associations. “ La Cimade et cent cinquante-six autres associations ont lancé, le 24 juin, une campagne pour dénoncer la création de ce nouveau titre de séjour, indiquent “ Les Inrocks ”. (…) Ce qui est mis en cause par les associations, c’est un projet de loi “ qui ne sécurise en rien le parcours des étrangers en France, (selon) Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigré-e-s (Gisti). C’est un projet qui vise à désengorger les préfectures et à pouvoir contrôler encore un peu plus les étrangers ”. Stéphane Maugendre fait référence à un renforcement de l’exigence des critères d’obtention du titre de séjour, passant par des ressources financières suffisantes ou à une meilleure connaissance de la langue française. Les évaluations étant laissées à la seule appréciation du préfet. De plus, le titre de séjour pourrait être retiré ”. Hou, le débat va être animé, à la rentrée !

Une “ autre gauche ” est-elle possible ? Le cas Eric Piolle

A l’heure où l’horizon paraît de plus en plus bouché, à droite comme à gauche, le sursaut pourrait-il venir des Verts ? C’est assez symptomatique : ce jeudi, “ Le Nouvel Obs ”, comme “ Le Point ”, quoique de manière plus succincte, se penchent sur “ le cas Eric Piolle ”. “ Jusqu’ici, résume “ L’Obs ”, Grenoble était surtout connue pour ses Jeux olympiques, ses universités et son Synchrotron. Elle est désormais la seule ville de cette taille — plus de 150 000 habitants — dirigée par un écologiste. A la tête d’une liste verte-rouge-citoyenne, Piolle a ravi la mairie à la barbe de Jérôme Safar, le successeur désigné de Michel Destot. Le fleuron du socialisme municipal, qui mariait avec bonheur croissance, recherche et innovation, est devenu la capitale de l’autre gauche. Le laboratoire que Duflot et Mélenchon citent en exemple ”. Petit problème : à l’heure où il fête ses cent jours, le maire-modèle, indique le mag, se retrouve au cœur d’une “ affaire alimentée par l’UMP locale ”… Aïe !

Piolle en flagrant délit de contradiction — et de manquement à ses engagements ?

“ En 2001, explique “ L’Obs ”, l’ingénieur, alors jeune cadre chez (Hewlett-Packard), fonde avec des amis une société, Raise Partner, qui développe des logiciels pour évaluer les risques financiers. Sa femme y est directrice de la recherche. Parmi les clients de cette PME désormais domiciliée à Singapour, des sociétés installées aux îles Caïmans ou à Guernesey. Rien d’illégal. Mais une situation qui le met en contradiction avec ses engagements de campagne très fermes en matière de lutte contre les paradis fiscaux. L’un de ses premiers courriers d’élu ne sommait-il pas les banques partenaires de la ville de faire toute la transparence sur ce sujet ? ” C’est vrai que c’est un peu embêtant, cette affaire… Le maire, pourtant, “ assume ”. “ Il rappelle qu’il n’est actionnaire qu’à moins de 0,5 %, qu’il n’a pas eu de fonctions exécutives et qu’il n’a pas touché de dividendes, indique le mag. Surtout, Piolle assume : il assure qu’il veut changer le système de l’intérieur et introduire de la régulation au cœur du monde de la finance ”. Et comment s’y prend-il, au fait, pour changer Grenoble, de l’intérieur ?

Comment Piolle change Grenoble, de l’intérieur

“ La gestion décriée du Palais des Sports a été reprise en main, la rénovation d’un stade pour la ballon ovale arrêtée (le rugby se jouera sur le même terrain que le foot), et l’aménagement de la ZAC Esplanade revu comme promis, rapporte “ Le Nouvel Obs ”. (…) Malgré les trous laissés selon lui dans le budget par l’équipe précédente, la majorité verte-rouge ne prévoit pas d’augmenter les impôts, mais de recourir à l’emprunt. Quant à la sécurité, elle reste un thème sensible dans la ville où Nicolas Sarkozy avait tenu un discours musclé resté fameux en juillet 2010. Piolle avait jugé la vidéo-surveillance “ inefficace ” et proposé de vendre ses caméras à l’UMP Christian Estrosi, qui en raffole. Son discours est désormais plus nuancé : il ne visait que la petite quinzaine de caméras installées dans l’espace public dont certaines pourront être démontées. La police municipale, elle, ne sera pas armée la nuit comme le prévoyaient les socialistes. Les armes déjà achetées vont être revendues au fournisseur ”.

Piolle, roi de la com ?

Faut-il en conclure, comme le font “ le PS et l’UMP ”, que “ l’écart entre les discours de campagne et les actes d’élu commence à se voir ” ? “ A l’unisson, précise “ L’Obs ”, ils dénoncent le penchant pour la communication du maire. (…) “ On a eu droit à Piolle jouant au foot avec des jeunes au village olympique, Piolle participant à un flashmob dans le parc du Mistral, Piolle au milieu des moutons (sur la colline de) la Bastille… C’est “ fun ”, comme on dit. Mais à un moment, ça ne suffira pas ”, prévient le chef de file de l’UMP au conseil municipal, Matthieu Chamussy. (…) Piolle s’en moque : selon lui, le PS comme l’UMP sont “ à genoux idéologiquement ”. (…) “ On a passé les cent jours, dit Piolle. Mais, au total, on a 20 fois cent jours à faire ” ”. Bé, on a hâte de voir la suite… Sur ce, bonne semaine, les goulus de l’info ! On vous avait pas menti, zavez vu : juillet ou pas, y’avait quand même du biscuit…

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Mots-Clés

Israël, Jean-Luc Mélenchon, Jean-François Copé, UMP, François Fillon, banques, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Marine Le Pen, Mediapart, Le Monde, PS, Gaza, Palestine, Jean-Pierre Raffarin, Verts, FN, Jean-Marie Le Pen, François Hollande, Cécile Duflot, Manuel Valls, Christian Estrosi, Canard enchaîné, Haïm Korsia, Luc Chatel, écoutes, présidentielle 2017, 14 juillet, paradis fiscaux, Grenoble, Hewlett-Packard, préfecture de police, syndicats étudiants, Pierre Chassat, synagogue, La boîte à idées, Jérôme Savary, Michel Destot, permis de séjour, Bygmalion, Gilbert Azibert, Valérie Bénaïm, Rémi Lefebvre, Eric Cesari, Eric Piolle, Fabienne Liadze, Michèle Sibony, Taymour Ahmed, Matthias Fekl, LDJ, Cimade, Joël Mergui, projet de loi sur l'immigration, Raise Partner, Christophe Bouillaud, nouvelle gauche, Consistoire israélite de France, Union juive pour la Paix, Matthieu Schlesinger, Stéphane Maugendre, Gisti

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