Le Point s’inquiète de l’entrisme pro-russe d’Erdogan dans l’Otan; L’Express est déçu par le Bio, L’Obs angoissé par l’état des hôpitaux, Marianne préoccupé par la fracture jeunes/ vieux <!-- --> | Atlantico.fr
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L'Obs revient sur la crise à l'hôpital. Le Point a enquêté sur Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan.
L'Obs revient sur la crise à l'hôpital. Le Point a enquêté sur Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : L'avenir incertain du catholicisme français.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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« Erdogan-Poutine Les diaboliques » à la Une du Point. L’Express s’intéresse à « La désillusion du bio » dont le marché est en recul. A la Une de l’Obs des soignants inquiets : « Nos patients sont en danger ». Challenges se penche sur le prix des résidences secondaires région par région. « Ils ne peuvent plus se piffrer » Marianne sonde la faille qui sépare « Jeunes et vieux… »

Macron veut un parti qui dure

Pour l’Express « Avec Renaissance, Emmanuel Macron entend créer un parti pour durer. Il s'intéresse désormais à la création d'une formation politique qui lui survive. il a besoin d'un parti, d'un vrai, qui doit durer plus que cinq ans et même se doter, soyons fous, d'une armée de représentants locaux et d'une foule de militants à l’ancienne." 

« Un homme est pressenti pour mettre en place les charpentes de l'organisation : Stéphane Séjourné, ancien conseiller d'Emmanuel Macron à l'Elysée, aujourd'hui à la tête du groupe Renew au Parlement européen. Il a quelques atouts dans sa manche - il sait faire de la politique - et une belle enveloppe dans sa poche : Renaissance devrait toucher au moins 20 millions d'euros par an pendant le quinquennat. De plus, la structure laisse les ennuis à l'extérieur : François Bayrou et Edouard Philippe ne seront pas autour de la table puisque le MoDem et Horizons ne sont pas partie prenante de Renaissance. Avec eux, c'est, là encore, en 2024 que les choses sérieuses commenceront ».

Le retour de Marie-Caroline Le Pen

A lire dans l’Obs, un portrait de la soeur aînée de Marine Le Pen. « En charge des déplacements de la campagne présidentielle, Marie-Caroline Le Pen, emmitouflée dans une cape noire, a veillé au grain. Pas un meeting, pas une émission de télévision sans qu’elle soit consultée par sa benjamine. Toujours un peu à l’écart, quelques pas en retrait quand la meute de caméras se fait trop pressante autour de sa petite sœur. Mais la discrète fille aînée des Le Pen est partout. Depuis quelques semaines, en son (pré) nom propre, elle mène la bataille pour le Rassemblement national dans les Hauts-de-Seine. Faut-il y voir une revanche personnelle, vingt-cinq ans après sa participation à la sédition mégrétiste ? »

La dynastie Baudis renaîtra-t-elle ?

L’Obs souligne que Pierre Baudis, fils de Dominique et petit-fils de Pierre, anciens maires de Toulouse, candidat de la majorité présidentielle dans la première circonscription de Haute-Garonne, a horreur qu’on le traite d’héritier. A 34 ans, cet ancien journaliste se lance donc en politique, dans un secteur à haut risque. une circonscription plutôt classée à gauche. L’aura des Baudis, qui ont dirigé Toulouse durant des décennies, le protégera-t-elle de la vague « insoumise » ?

Les lapins de Napoléon

Le Point raconte l’histoire des 400 lapins qui gambadent aux Invalides auprès du tombeau de l’Empereur : préfecture, militaires et associations se battent autour du sort à leur réserver.

« C’est un fantassin redoutable que ce lapin de garenne. Il saccage pelouses et parterres, sème des centaines de petites crottes rondes (celles qu’il ne mange pas, il est coprophage) quand il ne grignote pas câbles et tuyaux d’arrosage. En quelques années, fort d’un bataillon d’environ 400 âmes, la petite bête a réussi son invasion, conquérant les 16 hectares du domaine des Invalides, à Paris 7 e, jusqu’à s’emparer des jardins de la façade nord, ceux de l’Intendant et de l’Abondance. Les touristes adorent le voir sautiller sur le gazon, mais l’animal est devenu le cauchemar des militaires qui, bien que niant toute velléité d’en découdre, verraient d’un bon œil son classement en nuisible. Ou plutôt, dans le langage administratif, en Esod : espèce susceptible d’occasionner des dégâts. » 

La saga du groupe Lactalis

Le Point raconte la saga d’Emmanuel Besnier, président et copropriétaire du groupe laitier Lactalis, qui s’attaque au marché américain. Le numéro un européen du lait avec 22 milliards d’euros de chiffre d’affaires a les moyens d’y arriver.  Emmanuel Besnier c’est la 7e fortune de France et la 92e du monde, selon le magazine Forbes. « Pour gagner du poids, Lactalis a avalé, fin 2021, une partie des activités fromagères de Kraft, un colosse américain de l’agroalimentaire, en échange de la modique somme de 2,5 milliards d’euros. »

Stade de France

L’Express accuse : « Prévoir l'inattendu, c'est une des missions de la police. Quand il s'agit de maintien de l'ordre, la préfecture est censée se renseigner sur les forces en présence, leurs objectifs, leur parcours supposé et sur toutes les complications imaginables. Le dispositif est adapté en conséquence. Voilà pourquoi le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, ces 36 minutes de retard du coup d'envoi et ces images de chaos diffusées en mondovision racontent bien un dysfonctionnement de la chaîne policière. N'en déplaise aux rodomontades de Gérald Darmanin. » 

Hôpital : risque de cataclysme sanitaire

L’Obs n’est pas optimisée : « L’hôpital public se meurt. L’hôpital s’écroule. L’hôpital est en péril. Voilà plusieurs années que médecins et infirmiers entonnent en chœur cette triste complainte dans les médias, des livres, des tribunes. La situation était déjà très critique en 2019. Des collectifs de soignants s’étaient alors formés spontanément, le Collectif Inter-Urgences (CIU) et le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH), pour alerter la population à coups de manifestations et de grèves symboliques. »

« Mais en ce printemps 2022, la crise hospitalière atteint un niveau inédit, au point que la Confédération des Praticiens des Hôpitaux (CPH) redoute un « risque de cataclysme sanitaire ».

« Près de 120 services d’urgence sur 650 sont désormais fermés la nuit ou de façon ponctuelle, le week-end par exemple, faute de soignants. Des grandes villes sont concernées, à l’image de Bordeaux, dont l’hôpital Pellegrin vient de mettre en place un système de régulation de ses urgences par le 15 en soirée et la nuit, de 40 % à 50 % des médecins manquant à l’appel. Dans les services qui restent ouverts, les délais de prise en charge battent des records, pouvant aller jusqu’à douze heures. »

« Il n’y a pas un seul service qui ne soit pas touché par des difficultés de fonctionnement, et pas un seul hôpital qui ne soit pas concerné, pas un seul ! » selon Sébastien Harscoat, médecin urgentiste au CHU de Strasbourg.

Tout pour les seniors ?

D'après Marianne, voici quarante ans que nos gouvernants mènent des politiques favorisant les seniors et que les injustices générationnelles sédimentent. Après avoir tenté de changer de braquet, Emmanuel Macron se fond à son tour dans ce moule, avant tout pour des raisons électoralistes. Les premiers concernés ne sont peut-être pas d'accord, ils attendent la revalorisation de leurs pensions...

L’Eglise face aux scandales sexuels et à la désertion des fidèles

Pour l’Express, « pas d'échappatoire possible : parler du catholicisme français, c'est parler du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église - présidée par le haut fonctionnaire Jean-Marc Sauvé -, remis le 5 octobre 2021 à la Conférence des évêques de France. Déjà fragilisée par la baisse du nombre de fidèles, la première religion de l'Hexagone en sort dévastée. Raison de plus pour lire  "Vers l'implosion ? Entretiens sur le présent et l'avenir du catholicisme", par la sociologue Danièle Hervieu-Léger et Jean-Louis Schlegel, (Le Seuil, 400 p., 23,50 €) qui nous plonge dans la longévité d'une crise dont l'analyse évite les illusions et aborde l'avenir incertain du catholicisme français.

Comment fait-on de mauvais Français

L’Obs s’intéresse au sociologue Sebastian Roché qui affirme dans son ouvrage “la Nation inachevée” que «  Si tant de jeunes se détournent des urnes et boudent les principes républicains, c’est que l’Etat les maltraite, »

« A l’âge de 7 ans, constate-t-il, les enfants de toutes origines reconnaissent les divers symboles de la République et manifestent de l’enthousiasme pour ses principes. « Ce qui conduit, plus tard, certains à les rejeter, c’est leur expérience d’adolescents confrontés aux ghettos scolaires et à la discrimination systémique de la police. » Une discrimination endémique qu’aucun gouvernement n’a voulu admettre jusqu’ici, mais qui, rappelle-t-il, est attestée par des dizaines de travaux universitaires. « Pratiquée au nom de la loi et de la nation, elle sape leur confiance. Lorsqu’un patron de boîte de nuit vous en interdit l’entrée, c’est une chose, mais lorsqu’un policier vous manifeste que vous ne sauriez être un citoyen français, à cause de votre nom, de certains signes religieux ou de la couleur de votre peau, du point de vue de l’intégration politique, c’est dévastateur. » La France qui se revendique comme le pays des droits de l’homme et de l’universalisme est donc, en réalité, très mauvais élève en la matière. « Que ce soit pour l’accès au logement, à l’emploi, ou dans les pratiques policières, elle discrimine bien plus que ses voisins ».

Le marché du bio ralentit

L’Express constate : « Après des années de croissance folle, le marché du bio français a subitement reculé en 2021. Personne ou presque n'a vu venir cette volte-face des consommateurs. »

« Rien que sur les cinq dernières années, le marché du bio tricolore a tout simplement doublé de taille. "La France est devenue le deuxième plus gros marché en Europe, derrière l'Allemagne, avec un chiffre d'affaires autour de 13 milliards d'euros en 2021. Et, en termes de production, nous avons ravi à l'Espagne la place de leader, avec 2,5 millions d'hectares de terres en agriculture biologique, soit de 9 à 10 % de nos surfaces cultivées", se félicite Laure Verdeau, la directrice de l'Agence bio. » 

Mais en 2021, le marché a reculé de 3,1%. Et en 2022, sur le premier trimestre, les Carrefour, Leclerc ou Intermarché ont enregistré une chute de 6,6 % de leurs ventes de produits AB, quand les spécialistes comme Biocoop, Naturalia ou La Vie claire sauvent à peine l'honneur, avec une baisse de 4,9 %. 

International

Le pape et l’Ukraine

Dans l’Obs Christine Pedotti directrice de l’hebdomadaire Témoignage Chrétien, constate que « Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le chef de l’Eglise catholique semble ne pas savoir sur quel pied danser. Condamner les atrocités de la guerre est une chose. Mais l’opinion attendait sans doute que le souverain pontife prenne une position plus en phase avec la réalité géopolitique – celle d’un pays autoritaire s’abattant sur une petite démocratie longtemps désarmée. Or, François n’a jamais désigné Moscou comme l’agresseur. Au contraire, en critiquant les « aboiements » de l’Otan qui auraient provoqué Vladimir Poutine, il a paru mettre les deux Etats sur le même plan. Pis : il a ignoré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accroché qu’il est à l’idée de rencontrer Vladimir Poutine – sans aucun résultat jusqu’ici. »

L’étrange tandem Poutine-Erdogan

Malgré leurs divergences, ils s’entendent bien selon Le Point : « L’un a le ton monocorde et froid. L’autre a le verbe éruptif. Mais Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan parlent le même langage. En septembre 2021, dans sa résidence d’été à Sotchi, sur les rives de la mer Noire, le président russe accueille chaleureusement son homologue turc. « Parfois, les négociations ne sont pas faciles, mais elles se concluent sur un résultat positif. Nos services ont appris à trouver des compromis favorables aux deux parties », se félicite Vladimir Poutine à l’issue d’un long entretien. « Il y a un grand bénéfice que la Turquie et la Russie continuent de renforcer leurs relations », commentait pour sa part Erdogan, en retraversant la mer Noire vers Istanbul. Les deux hommes sont à peu près du même âge, 69 ans pour Poutine, 68 pour Erdogan. L’un et l’autre règnent sans partage dans leur pays depuis une vingtaine d’années et usent d’une méthode de gouvernement assez comparable : concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme, opposition étouffée ou embastillée, médias confisqués, justice aux ordres… »

« Erdogan et Poutine ont montré leur mépris de l’État de droit. Ils se sont tous deux entourés d’oligarques. Les deux pays sont antidémocratiques, leurs élections ne sont ni libres ni équitables, leurs régimes poussent des récits et poursuivent des actions irrédentistes, révisionnistes et belliqueuses », accuse le politologue turc Cengiz Aktar, professeur à l’université d’Athènes. » 

Turquie et élargissement de l’Otan

Dans l’Express, on apprend que « "L'opposition, assez inattendue, de la Turquie à l'accession de la Finlande et de la Suède à l'Otan doit d'abord être imputée au contexte de politique intérieure, qui voit le président Erdogan et son parti, l'AKP, en difficulté pour les élections présidentielles et législatives de 2023 et à la situation économique très défavorable, avance Marc Pierini, chercheur auprès de Carnegie Europe et ancien ambassadeur de l'Union européenne en Turquie. »

« La Suède et la Finlande ont clamé leur surprise après les propos du président turc, qui leur aurait donné son feu vert lors de discussions téléphoniques ces dernières semaines. Ce revirement marque la nouvelle ampleur géopolitique prise par Ankara avec la guerre en Ukraine, où Erdogan s'est imposé comme un médiateur indispensable entre Kiev et Moscou, mais aussi entre Moscou et l’Occident. »

Le sort de l’Ukraine inquiète la Moldavie

Dans l’Obs, un article sur ce petit pays, niché entre la Roumanie et l’Ukraine, qui redoute de voir Poutine l’envahir. Confrontée aux sécessionnistes prorusses de Transnistrie, cette nation aux identités multiples regarde maintenant vers l’Union européenne

Longtemps, la petite Moldavie – 2,6 millions d’habitants, en majorité ruraux – a cru désarmer l’agressivité de son ancien maître russe, tsariste puis soviétique, en jouant les « bons élèves ». Elle a inscrit sa neutralité dans la Constitution, rendant ainsi impossible son adhésion à l’Otan, s’engageant même à ne pas développer son armée. 

Mais aujourd’hui le bruit des bottes qui écrasent impitoyablement l’Ukraine est devenu assourdissant. Et la Moldavie a déposé le 3 mars sa candidature d’adhésion à l’Union européenne. Voire à esquisser un rapprochement inouï avec l’Otan. Que pourrait en effet sa maigre armée de terre de 6 000 hommes face au Gargantua voisin ? « Nous faisons partie de l’Europe », a insisté Sandu le 18 mai, sous les applaudissements du Parlement européen, rappelant que son pays a accueilli 500 000 réfugiés ukrainiens. « Nous voyons notre avenir avec l’UE, notre partenaire pour 70 % de nos exportations et 50 % de nos importations », confirme le ministre de l’Economie Sergiu Gaibu.

Télévision italienne et propagande russe

Selon l’Express, la télévision italienne est devenue la tête de pont de la désinformation russe en Occident. Une commission parlementaire a ouvert une enquête.

« On m'a fait venir pour parler de Biden, de l'opinion de la population et des entrepreneurs américains sur la Russie, mais je n'ai jamais pu en parler : en quatre heures d'émission, j'ai eu la parole deux minutes, face à des prêtres russes, un journaliste prorusse en duplex du Donbass et un autre journaliste de l'agence de presse russe Sputnik, qui assurait que la Russie est un pays transparent et démocratique..." Invitée à l'un des talk-shows les plus suivis d'Italie, Nina Luzzatto Gardner, avocate et professeure à l'université américaine Johns-Hopkins, a été estomaquée par cette scénographie. »

« Depuis l'invasion de l'Ukraine, les Russes sont très présents dans les talk-shows transalpins, conçus comme des machines à faire le buzz, à mi-chemin entre information et spectacle de cirque. Avec d'habituels "bons clients" comme Nadana Fridrikhson, vedette de la chaîne Zvezda, propriété du ministère de la Défense russe ; Alexandre Douguine, l'idéologue derrière l'annexion de la Crimée par Vladimir Poutine en 2014 ; Maria Zakharova, porte-parole du ministre des Affaires étrangères russe (Sergueï Lavrov) ; ou encore Vladimir Soloviev, journaliste ami de Vladimir Poutine. » 

Et « Une partie de l'opinion publique suit. Selon l'institut de sondage Ipsos, 24 % des Italiens pensent que la Russie a raison de se sentir menacée par l'Otan, tandis que 42 % sont opposés aux sanctions. Plus de 1 Italien sur 2 souhaite que leur pays reste en dehors du conflit et s'abstienne d'envoyer des armes à l’Ukraine."

Ukraine : certaines munitions commencent à manquer

L’Express souligne que "Chaque jour depuis le 24 février, des centaines de milliers de munitions sont utilisées en Ukraine. Mais le déluge de feu, tant côté russe qu'ukrainien va-t-il pouvoir se poursuivre durablement ? Après deux mois et demi de conflit, les réserves de munitions des deux armées s’amenuisent. »

En mars, Kiev avait déclaré avoir besoin de 500 missiles antichar Javlin par jour. « Problème : les capacités de production annuelle atteignent difficilement les 6000 pièces par an. Faute de quoi l'armée américaine a été contrainte de puiser dans ses propres stocks pour satisfaire la demande accrue des forces ukrainiennes. »

« Le cas des munitions de conception soviétique, encore largement employées par les forces ukrainiennes, apparaît comme l'autre grand point noir. Au rythme actuel des combats, elles seront très rapidement épuisées. »

"Si l'Ukraine passe à des systèmes occidentaux, il nous sera plus facile de lui fournir les munitions dont elle a besoin, constate Ben Hodges, ancien commandant des forces américaines en Europe. Mais cette opération va nécessairement prendre du temps. »

Poutine malade ?

L’Obs reprend les différentes rumeurs concernant une éventuelle maladie de Vladimir Poutine selon lesquelles il se déplace avec une équipe de cinq médecins (dont un spécialiste du cancer de la thyroïde),  doit participer à des réunions, coupées de pauses pour recevoir des soin. L’ancien patron des services de renseignements britannique, sir Richard Dearlove pense qu’il quitterait le pouvoir en 2023.

La saga du Chinois TikTok

A lire dans l’Obs  l’aventure de TikTok qui « En cinq ans à peine, ce réseau de partage de vidéos a conquis toute la planète, passant de 85 millions d’utilisateurs par mois en 2018 à 1,5 milliard aujourd’hui. Mieux, l’an dernier, il devançait Google, Amazon et Netflix comme « site le plus populaire au monde », et devenait l’application la plus téléchargée devant Facebook, Instagram et WhatsApp (tous trois du groupe Meta). » 

« La France n’y échappe pas : en juin 2018, quand Médiamétrie mesure pour la première fois l’audience de TikTok, il l’évalue à 187 000 aficionados. Début 2022, ils étaient 17,7 millions ! Un succès dopé par la pandémie de coronavirus, le besoin d’évasion durant les confinements successifs et une révolution culturelle : la génération Z en a fait son marqueur identitaire. Les 15-24 ans constituent plus de la moitié de l’audience. « TikTok, c’est du pur divertissement, analyse Mike Proulx, directeur de recherche sur les réseaux sociaux pour le cabinet Forrester. Avec ses courtes vidéos et son puissant algorithme, le réseau a une manière de proposer un condensé de créativité immédiat. »

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