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Le grand reMANUement : mais pour quoi faire ?, le PS "corps mort", l'UMP vivante ? : une génération de "purs politiques" y est née, en tout cas
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Revue de presse des hebdos

Mais aussi les chances de succès de Ségolène Royal au gouvernement, la révélation d'une "jacquerie" au sein de la gauche, NKM pas si défaite que ça et, et, et… les détails de la “ formation accélérée ” des nouveaux maires du Front National. Ah, ça y va, ça y va, ça y va, dans la RP !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Ainsi donc, prenant acte du mécontentement des Français qui ont contribué à sa victoire, François Hollande a décidé de remanier. Ce grand reMANUement changera-t-il la donne ? A la veille de la nomination de Manuel Valls, “ Les Inrocks ” pariaient déjà que non…

“ Un remaniement, mais pour quoi faire ? ”

“ Incapable de changer son logiciel économique et social, tenu par l’impossibilité politique de se dédire de ses cadeaux fiscaux aux entreprises et de ses engagements européens, (François Hollande) se retrouve le dos au mur, réduit à l’immobilisme et aux gesticulations de la personnalisation à outrance, analyse Frédéric Bonnaud. Ayrault ou Valls, et pourquoi pas Robert Hue ou Ségolène Royal ? Un remaniement, changer de Premier ministre, mais pour quoi faire, au juste ? La même chose, bien sûr. A cause de notre absurde système institutionnel, l’agonie de François Hollande va durer encore trois ans. Et ce sera atroce. Pour lui comme pour nous ”. Hou, c’est fou comme on se sent plus léger tout d’un coup…

Un “ gouvernement de combat ” ou une retraite en plus ou moins bon ordre ?

C’est pas près de s’arranger… Comme en écho aux “ Inrocks ”, “ Le Nouvel Observateur ” — “ Le Nouvel Observateur ”, oui — crie “ Sauve qui peut !Quand Hollande parle de “ gouvernement de combat ”, n’est-ce pas une autre manière de dire qu’il se bat désormais, dos au mur, dans une retraite dont il prie pour qu’elle soit en bon ordre ? ” s’interroge l’hebdo qui, vous le noterez, évoque comme le mag rock un “ Hollande dos au mur ”… L’union de Hollande et de Valls est “ un mariage forcé, explique le journal. (…) Le président aime le rond. Valls ne supporte que le raide et, le pire, c’est qu’il a été désigné pour ça. Quelques jours avant sa nomination, il expliquait d’ailleurs que là était sa principale inquiétude. (…) De ce point de vue, la question n’est donc pas de savoir ce que Valls compte faire. Cela, Hollande l’a dit lundi soir à la télévision, pour une fois sans guère de précautions : accentuer la réforme, à marche forcée s’il le faut. Elle est plutôt de comprendre comment ces deux animaux politiques, aux postes qui sont désormais les leurs, vont bien pouvoir s’entendre pour mener à bien une tâche aussi lourde sur un terrain aussi miné ”. Et boum !

Quand la nomination de Valls révèle “ une forme de pessimisme sur l’état de la gauche ”

Comme “ Les Inrocks ” qui pointaient du doigt “ notre absurde système institutionnel ”, “ Le Nouvel Observateur ” souligne que “ Hollande et Valls sont les nouveaux acteurs d’un système bicéphale et absurde qui est celui du quinquennat. Le président lui-même reconnaît, en privé, qu’un jour, il faudra bien supprimer Matignon ”. Mais “ L’Obs ” fait une autre observation : “ La campagne que (Valls) a menée, avec méthode, pour obtenir Matignon au plus vite révèle une forme de pessimisme sur l’état de la gauche. Elle marque aussi une ambition à laquelle lui-même ne s’était pas préparé et qui est de traduire — rien de moins ! — dans des mots et des actes vallsiens, une ligne que le président a fixée, au début de l’année, sans que l’opinion ait jamais cru qu’elle était véritablement la sienne. Bonne chance… ” Bonne chance, oui, Manuel !

“ Le Point ” emballé par la nomination de Manuel Valls

Surprise ! ? “ Le Point ”, lui, est tout ce qu’il y a de plus emballé par la nomination du nouveau Premier ministre ! Emballé, oui, oui. “ En nommant M. Valls à Matignon, écrit Franz-Olivier Giesbert, (François Hollande) a procédé à la “ grande clarification ”, comme l’a dit à juste titre M. Raffarin. Après la tempête des municipales, il est tombé du bon côté ”. “ Du bon côté ”, mais comment ça, “ du bon côté ” ? 

En sacrant Valls, Hollande “ parachève la mutation de la gauche ”

“ En imposant M. Valls contre une grande partie de son camp, explique le journaliste, le président parachève la mutation de la gauche. Dans un pays étrange où la haine sociale est telle que des syndicats appellent à manifester contre les baisses de charges des entreprises, il fallait du culot pour rappeler, comme l’a fait M. Hollande lundi soir, jugulaire au menton, que ce sont elles, et non l’Etat, qui créent des emplois. (…) En sacrant (Manuel Valls), M. Hollande accepte l’idée de n’avoir plus un Premier ministre à sa main, ce qui n’est pas grave puisque, depuis la déferlante bleue des municipales, il a perdu la sienne. Mais, après sa derrouillée éléctorale, il vient peut-être de commencer vraiment son quinquennat ”. Ah, on vous avait pas menti : “ Le Point ” est vraiment emballé de chez emballé.

Le retour de Ségolène Royal et les craintes du président

Dans ce grand reMANUement, il ne faudrait pas oublier le retour de… Ségolène Royal ! “ Dans quel autre pays que la France imagine-t-on qu’un chef de l’Etat puisse faire travailler dans son gouvernement la mère de ses enfants, dont il s’est séparé dans le sang et les larmes en 2007 ? s’interroge “ Paris-Match ”. Glacé par les commentaires moqueurs, voire méprisants, qui ont accompagné l’épisode Trierweiler-Gayet, le chef de l’Etat craint par-dessus tout que le feuilleton ne reparte de plus belle. Fine mouche, Ségolène Royal, qui a mené une campagne souterraine obstinée pour rentrer dans le gouvernement, a su déminer le sujet. “ Je suis une femme politique. J’ai un parcours, une légitimité, une assise. Et c’est à ce titre que je reviens. Et uniquement à ce titre ” ”.

Ségo au gouvernement : est-ce que ça peut marcher ?

“ Si elle a enfin ce qu’elle veut tant depuis des mois, note le news, Ségolène Royal sera condamnée à faire ses preuves. A jouer collectif, à ne pas tirer la couverture à elle, à respecter la discipline gouvernementale. Des “ concepts ” qu’elle a toujours eu du mal à intégrer. Il lui faut montrer qu’elle a mûri, appris, qu’elle est prête à en rabattre, elle qui adore jouer sa partition en solo ”. En sera-t-elle capable ? Le fait est, comme ne manque pas de le souligner “ Match ”, que “ c’est sa dernière chance. Si elle échoue cette fois-ci dans ce ministère, appuie l’hebdo, Ségolène Royal signera sa perte. A 60 ans, elle n’a plus tout à fait l’avenir devant elle ni droit à l’approximation. C’est maintenant ou jamais ”. C’est vrai… De là à se sentir rassuré ?

Maires FN : “ S’il y a des mauvais, c’est normal ”

Au lendemain des nouvelles victoires du FN, “ L’Express ” s’est penché sur la “ formation ” des nouveaux élus frontistes. Une initiative qui mérite d’être saluée, certains d’entre eux, étant apparemment “ inconnus ” de la direction du parti… “ Certains nouveaux maires sont déjà peu ou prou impliqués dans la structure nationale, indique le mag. Celui de Fréjus (Var), David Rachline, travaille en tant que permanent au siège du FN, à Nanterre (Hauts-de-Seine), où Steeve Briois, élu à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), officie comme secrétaire général. A l’inverse, remarque “ L’Express ”, des inconnus de la direction — le 30 mars, Marine Le Pen avait besoin de consulter ses fiches pour dire leurs noms — ont été élus dans le Sud, dans le Vaucluse, au Pontet, et dans le Var, au Luc ou à Cogolin. Certains de ces élus, les conseillers municipaux surtout, mériteront peut-être la sentence d’un responsable national : “ S’il y a des mauvais, c’est normal, de toute façon, on a anticipé de la perte au feu ” ”. “ De la perte au feu ”, on la connaissait pas cette expression… C’est militaire, c’est ça ? Martial, en tout cas.

Le petit “ Guide pratique de l’élu municipal ” du FN

Quid, donc, de la formation de ces nouveaux maires, dont certains sont “ inconnus ” de Marine Le Pen elle-même ? “ Pour préparer l’élection, Jean-Richard Sulzer, responsable de la commission économique et nouvel adjoint aux finances d’Hénin-Beaumont, a effectué un petit tour de France des candidats, rapporte l’hebdo. “ On leur a montré comment gérer un budget, établir un diagnostic ; les têtes de liste papabile ont suivi une formation renforcée ”, raconte ce professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine. Le siège a édité un petit “ Guide pratique de l’élu municipal ”, inspiré de celui écrit par Jean-Yves Le Gallou en 1995. La préface, rédigée par Steeve Briois, s’intitule “ Des élus d’opposition crédibles et efficaces ” ”. Ca rassure tout de suite, ça.

“ Nous ferons des petits contrôles… ”

Si, comme le note “ L’Express ”, le FN travaille à “ redispatcher ” les “ fonctionnaires territoriaux sympathisants ” en direction des nouvelles mairies, il reste que “ cela ne suffira pas. Au niveau national, précise le journal, Bruno Gollnisch recommande la mise en place d’un service spécialisé dans le suivi de la gestion des mairies frontistes. “ Nous ferons des petits contrôles… ” souffle, de son côté, un très proche de la présidente. Ce service — baptisé par certains “ comité de pilotage ” — sera composé de conseillers régionaux ponctuellement mobilisables, d’avocats, mais aussi d’apparatchiks de Nanterre. Philippe Martel, ancien collaborateur d’Alain Juppé à la mairie de Paris et actuel chef de cabinet de Marine Le Pen, apportera son expertise dans les affaires culturelles et financières. Jean-Richard Sulzer, que son poste d’élu à Hénin-Beaumont n’occupera pas à 100 %, jettera un œil sur le bouclage des budgets. Nicolas Bay et Louis Aliot pourraient avoir un rôle de contrôle global et, sans doute, plus politique. “ Si un maire se montre récalcitrant vis-à-vis de nos recommandations, nous pourrons toujours lui envoyer un chargé de mission, voire lui imposer un directeur général des services ”, prévient un hiérarque frontiste ”. Bon, ben, y’a pas de souci à se faire, c’est une affaire qui roule, alors… !

Une nouvelle génération de “ purs politiques ” à l’UMP

Mais il n’y a pas qu’au FN qu’ont été élus des “ inconnus ”… “ Le second tour, marqué par une poussée historique de la droite (155 villes de plus de 9 000 habitants conquises) a révélé une nouvelle génération, une cinquantaine de maires de moins de 40 ans, observe en effet “ Challenges ”. Parmi eux, Gérald Darmanin, 31 ans, le benjamin de l’Assemblée, qui l’a emporté à Tourcoing, ville détenue par la gauche depuis 1989 — Nicolas Sarkozy le cajole d’ailleurs pour en faire la nouvelle vitrine du sarkozysme. (…) “ Sélection, formation, investiture… Nous n’y sommes pas pour rien ”, souligne (le bras droit de Jean-François Copé) Jérôme Lavrilleux. Tous ces nouveaux sont des purs politiques, pas des énarques passés par les cabinets ministériels, souligne le journal. Ce sont eux, conclut-il, qui partiront à la conquête des régionales et des cantonales prévues en 2015, puis des législatives de 2017 ”. Cette “ nouvelle génération ” sera-t-elle à même d’assurer la victoire du parti de Jean-François Copé ?

Quand Copé “ verrouille les sénatoriales ” en loucedé

On peut se poser la question… Dans un petit entrefilet, “ Le Point ” rapporte une drôle d’histoire. “ Le même jour que les élections européennes, rapporte le mag, les Français de l’étranger éliront pour la première fois 443 conseillers consulaires et 68 délégués consulaires, futurs membres du collège électoral des sénateurs. Un poids lourd de l’UMP a découvert que Michèle Tabarot, proche de Jean-François Copé, s’était chargée des investitures sans en avertir la commission prévue à cet effet. “ On a voulu en savoir davantage sur ce scrutin, en vain. Copé court-circuite les instances du parti ”, s’indigne cet élu ”. L’unité à l’UMP, c’est padtafait gagné, on dirait…

Quand “ Baroin laisse l’UMP à Copé ”

Signe que l’avenir de l’UMP est loin d’être assuré : François Baroin, nous apprend encore “ Le Point ”, a choisi de “ laisser ” le parti “ à Copé ”. “ François Baroin ne veut plus se mêler des manœuvres destinées à déloger Jean-François Copé de la présidence de l’UMP, rapporte le news. “ Qu’il y reste ! ” juge le maire de Troyes, qui n’a aucune inquiétude sur les bénéfices que le chef du parti de l’opposition pourrait éventuellement retirer de cette fonction. “ L’UMP a trop peu de militants, et lui est à 1 % de popularité ! Il lui faudra dix à quinze ans pour construire quelque chose ” Au minimum ! ” conclut le journal, toujours aussi fan, visiblement, du “ président ” du premier parti de l’opposition…

NKM pas si défaite que ça

Et puisqu’on parle de l’UMP, quelles nouvelles de NKM au lendemain de sa défaite à Paris ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ça va pas si mal que ça pour la candidate battue par Anne Hidalgo. Ah bon ? Oui, oui, même que ce sont “ Les Inrocks ” qui le disent ! “ “ Même si tu perds, tu auras gagné ”, a glissé Nicolas Sarkozy à NKM quand elle s’est lancée dans la bataille. Malgré les apparences, souligne le mag, mener la campagne de Paris a trois avantages pour NKM : une exposition médiatique maximale, la possibilité de gagner ses galons d’animal politique coriace et un repositionnement plus au centre après avoir été porte-parole de Sarkozy d’une campagne très droitière en 2012. (…) NKM n’a eu de cesse de nationaliser la campagne. Ce qui n’a pas échappé à ses opposants, à gauche comme à droite. (…) Un an d’exposition médiatique, une image de candidate combative : NKM, conclut le journal, devient une figure incontournable dans son camp ”. OK… juste une question : dans l’immédiat, c’est quoi, la suite, pour Nathaliiiiie ?

Le premier objectif de NKM

Pour le savoir, il faut se tourner, cette fois, vers “ Paris-Match ”. “ Sa défaite digérée, indique l’hebdomadaire, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est immédiatement remise au travail. Premier objectif, la présidence du groupe au Conseil de Paris. L’élection du président de groupe (qui se tiendra juste avant le conseil municipal du 5 avril) fait, depuis toujours, l’objet de tractations intenses. (…) Soucieuse d’obtenir une large majorité, l’ex-candidate à la Mairie de Paris a passé de longues heures à téléphoner aux 71 conseillers UMP, MoDem et UDI pour s’assurer de leur soutien. En froid (assumé) avec Jean-François Copé, qui voit d’un mauvais œil l’ascension de cette quadra ambitieuse, NKM est sur ses gardes ”. Aha ? Est-ce à dire qu’elle est en difficulté ?

NKM présidente du Grand Paris ?

Pas forcément, d’après “ Match ”, car elle a un atout… “ “ Pas de mauvaise manœuvre ”, a-t-elle prévenu, indique le mag, en direction du siège de l’UMP, rappelant que, grâce au basculement du IXe arrondissement, la droite républicaine est devenue majoritaire en voix à Paris ”. Ah, c’est vrai qu’il est difficile de ne pas en tenir compte… Mais l’ambition de la quadra ne s’arrête pas là. “ Second objectif, poursuit l’hebdo, la présidence en 2016 du Grand Paris. Armé de calculettes, l’entourage de NKM a fait le décompte des villes passées à droite dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne et conclu que la droite est désormais majoritaire dans la future métropole. Ce qui laisse toutes ses chances à NKM ”… Même “ Challenges ” le dit : “ Contre toute attente, la droite devrait remporter la majorité de la future métropole ”. Et le mag éco de préciser : “ Patrick Ollier et le sénateur Philippe Dallier sont déjà sur les rangs ”. De là à faire de l’ombre à la grande rousse, hmmm ?

Le PS, “ corps mort ”

“ Que reste-t-il du parti, pilier de la majorité ? s’interroge “ Le Nouvel Obs ”. “ C’est un corps mort ”, lâche un cacique. “ Le couvre-feu y a été décrété depuis bien longtemps ”, explique un autre, pas moins cinglant. “ Depuis l’affaire Leonarda, la stratégie de Désir est d’être de la couleur du mur et de ne rien faire, pour éviter d’être critiqué ”, assène un troisième. Harlem Désir ? La cible facile à atteindre. (…) L’exfiltration du premier secrétaire est pour bientôt. Un plan circule dans les allées du pouvoir. Pour tirer les conséquences de la déroute aux municipales, le chef de l’Etat vient de remanier le gouvernement. Après les européennes, il fera tomber d’autres têtes, au parti ”. Wow ! Pas de quartier, on dirait… C’est que le PS n’a pas tellement le choix, en même temps…

Le PS en 2015 : morne plaine

“ Le socialisme municipal est mort ”, pleurent les cadres du PS. Rares, très rares, sont ceux, observe “ L’Obs ”, qui veulent encore se rassurer en expliquant que, depuis déjà longtemps, l’appareil du parti est incrusté dans les conseils régionaux quasiment tous à gauche… Mais en 2015, si rien ne change, qu’en sera-t-il ? Les cantonales sont prévues le même jour. En Seine-Saint-Denis, on a fait les comptes. Pour la première fois, la droite détient la majorité des villes. Le conseil général ne tient aujourd’hui qu’à une voix. Autrement dit, à un fil. (Après la fédération du Finistère), voilà un autre bastion de la gauche en grand danger ! Et que dire des métropoles, le nouvel échelon local sur lequel Hollande a tant misé… Celles de Lille, Bordeaux, Toulouse et même le futur Grand Paris semblent désormais promis à la droite. (…) “ Je ne vois pas non plus comment le Sénat pourra être sauvé ”, souffle un conseiller. Le retour de la droite est annoncé dès le scrutin de septembre prochain ”. PS : no future ?

“ Une jacquerie couve au sein du groupe PS de l’Assemblée nationale ”

Signe que rien ne va vraiment plus, “ au sein du groupe PS de l’Assemblée nationale, une jacquerie couve, nous informe “ L’Obs ”. Cette fois-ci, ce ne sont plus seulement les jeunes trublions — Razzy Hammadi ou Jérôme Guedj — qui s’agitent en coulisses en attendant, à la mi-avril, la reprise de la session parlementaire. La statue du commandeur a bougé. Depuis 2012, Henri Emmanuelli a pris du recul, mais sa voix, quand elle s’élève, n’en a que plus de poids sur l’aile gauche du parti. Le député des Landes est un vieux complice du président, qui l’a toujours consulté lorsqu’il était premier secrétaire. Désormais, Emmanuelli n’est plus d’humeur à faire la moindre concession ”. C’est-à-dire ?

“ Si c’est Valls, si le pacte est maintenu, alors hors de question de voter la confiance ”

“ Les municipales ont été mauvaises dans (le) fief landais (d’Henri Emmanuelli), explique le news. Ce qu’il voit à la Caisse des Dépôts, où il siège, révulse ce banquier reconverti. La semaine dernière, il a été reçu à l’Elysée, et ses mots ont été d’une particulière rudesse. Si c’est Valls, si le pacte est maintenu, alors hors de question de voter la confiance. “ Celle-ci n’est pas acquise par principe, dit-il. Je n’ai pas l’impression que le pays vient de réclamer un coup de barre à droite ”. Dans le contexte, conclut “ L’Obs ”, ces propos pourraient presque sembler modérés… ” C’est dire… Bonne semaine, quand même, hein, les biquets ?

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