Brèves de Twitter : l’anniversaire des 10 ans du réseau social a donné lieu à une avalanche de "perles" de community managers<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Style de vie
Brèves de Twitter : l’anniversaire des 10 ans du réseau social a donné lieu à une avalanche de "perles" de community managers
©

Revue de blogs

Les noces de Twitter et des foules numériques fêtent leur 10 ans et oui, comme le monde a changé. Des hommages personnels au petit oiseau bleu aux "tweets qui ont changé le monde", l'anniversaire offre une rétrospective d'une décade dont on a oublié déjà qu'elle a été époustouflante.

Claire Ulrich

Claire Ulrich

Claire Ulrich est journaliste et fan du Web depuis très longtemps, toujours émerveillée par ce jardin aux découvertes, et reste convaincue que le Web peut permettre quelque chose de pas si mal : que les humains communiquent directement entre eux et partagent la chose humaine pour s'apercevoir qu'ils ne sont pas si différents et qu'il y a donc un moyen de s'entendre.

Voir la bio »

Clara Doïna Schmelk lui a écrit une déclaration. Mais sur FB, car elle est longue: "Twitter, je t'aime.Tu symbolises l'espoir de réussite sans pistons, sans conseils et sans portefeuille bien garni, mais par le travail et les rencontres via ton algorithme heureux de personnes de valeur. Bon, sinon, tu es aussi un horrible vautour (...)". En 2006, ni Jack Dorsey et ses co-developpeurs de Twitter, ni Mark Zuckerberg d'ailleurs, n'imaginaient qu'ils aillaient changer le monde et voilà. Les 10 ans de Twitter montrent comment ces réseaux sociaux ont totalement révolutionné l'information, la com' politique, les causes nobles, et le terrorisme aussi, l'intime et de la bêtise à ciel ouvert, la météo instantannée, les soirées-télé, la schrizophérnie 'ici' et 'sur Twitter', le mondial et le perso local, toujours en moins de 140 signes, mais sans jamais résoudre la vieille question. Twitter ou Facebook ? Selon Mashable US, ce serait Batman contre Superman."Twitter est un sport frénétique, désordonné, collectif, avec des centaines de millions de fans totalement impliqués. Facebook est la version proprette du journal du lendemain matin, qui vous raconte comment tout s'est passé".

Twitter est vital : dans toutes les catastrophes naturelles ou actes de terrorisme, c'est Twitter depuis nos mobiles qui permet de communiquer, aider, informer, de loin ou de très près. Parfois de désinformer. Mais il est devenu indispensable. Le terrorisme nous l'a appris.

Twitter est espiègle : Twitter a été adopté par la communication 'corporate', les services clients ont déménagé en ligne, et le métier de Community manager, super-héros anti-trolls est né. Piwee a sélectionné les "12 plus belles réponses de CM" aux clients exaspérés ou bassement grossiers. 

Twitter est historique : du tweet depuis la navette spatiale à l'ouverture du compte Pontifex du pape, ou à "JesuisCharlie" il n'y a plus d'Histoire heureuse ou dramatique sans Twitter. 

Emblématiques : la place Tahrir au Caire en 2011, la réelection des Obama

Twitter a rendu notre vie perso méconnaissable : Sali, chroniqueuse suivie par Barak Obama, sur le blog The Pool, a pris le temps de faire un long avant/après dans 24h de la vie d'une femme depuis Twitter. Elle venait de passer la journée avec 12 amis, tous rencontrés sur Twitter. Ses conclusions :"Il y a des âmes soeurs que  vous n'avez pas encore rencontrées". "Personne n'est seul(e)". 'Tout le monde a accès à une conciergerie ouverte 24/24". "Les gens sont toujours en colère". "Il n'y a pas d'idées nouvelles" (pas plus dans le monde réel que sur Twitter). Mais elle maintient que, "Twitter, plus que tout autre réseau social, a permis à la voix collective de vrais gens d'apporter de vrais changements dans le monde réel."

Twitter a raté quelque chose : Chris Cassa, investisseur de la première heure dans Twitter, a réfléchià ce qui a empêché ce réseau d'écraser tous les autres et à ne pas savoir s'autofinancer. On y apprend qu'un milliard d'internautes l'ont essayé, et abandonné. Parce que, selon lui, 'on s'y sent seul', la minceur des échanges convenant mieux aux extravertis et aux égos forts.

Les pionniers nostalgiques peuvent redécouvrir à quel point l'interface de Twitter a changé ici. Et les statistiques font  bien saisir le punch du petit oiseau bleu.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !