Alimentation : des hamburgers artificiels pour éviter la catastrophe ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Comment nourrir 9 milliards d'humains en 2050, en dépit des conséquences environnementales désastreuses de l'élevage ?
Comment nourrir 9 milliards d'humains en 2050, en dépit des conséquences environnementales désastreuses de l'élevage ?
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Au menu (de 2050)

En 2050, nous serons 9 milliards sur terre. De quoi donner des sueurs froides à tous ceux qui se penchent sur les questions d'alimentation... Les solutions de demain examinées par zegreenweb.com.

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Le site www.zegreenweb.com

propose chaque jour toute l'actualité du développement durable et offre une véritable boîte à outil pour un quotidien plus soucieux de la planète (écogestes, recettes de cuisine bio, guide des restos bio, espace emplois verts, covoiturage, éco-consommation, etc.)

 

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La croissance démographique et la hausse du niveau de vie des classes moyennes dans les pays émergents, synonyme entre autres d'une augmentation de la demande en viande, posent la question de la capacité de la planète à nourrir ses habitants. Selon les prévisions de nombreux experts, la Terre comptera neuf milliards d'individus en 2050. Gageons que, d'ici là, le secteur agricole s'éco-responsabilise à grande échelle et que les scientifiques parviennent à trouver des solutions pérennes pour, sinon empêcher, en tout cas retarder la catastrophe...

Un hamburger artificiel...

En Amazonie, en Chine et en Inde, l'élevage progresse au détriment des cultures vivrières et des surfaces forestières. Un exemple parmi d'autres qui atteste de la hausse perpétuelle de la consommation de viande à l'échelle mondiale (NDLR : celle-ci pourrait atteindre 376 millions de tonnes à l'horizon 2030), laquelle pourrait à terme avoir des répercussions environnementales désastreuses. L'élevage représente en effet près d'un cinquième des rejets carbone mondiaux et il y a tout lieu de croire que cette part augmentera au fil des années. Une piste de réflexion consiste à synthétiser artificiellement de la viande. Des spécialistes néerlandais sont ainsi parvenus à concevoir un hamburger artificiel. À partir de cellules-souches provenant de morceaux de chair traités industriellement, les scientifiques ont « cultivé » des tissus musculaires qui ont ensuite été fixés à du velcro pour être étirés avant d'être empilés les uns sur les autres.

Le processus a été long et coûteux (256 000 euros), le produit fini n'a pas grand-chose à voir avec un steak acheté chez le boucher, notamment parce qu'il n'y a pas la moindre goutte de sang dans cette viande, mais le jour où la réalité rattrapera la fiction n'est peut-être pas si éloigné qu'il n'y paraissait il y a encore quelques mois...

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La stevia à la rescousse des rizières touchées par le tsunami

Substitut du sucre à tous points de vue efficace, la stevia, une plante originaire du Paraguay de plus en plus appréciée des éco-citoyens, a fait montre de vertus insoupçonnées dans le nord-est du Japon, touché de plein fouet par un séisme et un tsunami historiques le 11 mars dernier.

Ingrédient de base de la Farm-A, une préparation agricole mise au point conjointement par l'entreprise tokyote B&L Corporation et l'Université de Beppu, elle a fait grimper la production de riz à l'hectare à 5 400 kg, contre 4 800 dans des conditions dites « normales ». Un miracle imputé par certains au potassium présent dans la plante, lequel agirait sur les racines et neutraliserait le sodium jusqu'à une concentration de sel de 1,5%, et assurément une piste à creuser pour à la fois atténuer les conséquences des colères de Dame nature et faire face à l'accroissement démographique.

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Bio et cher ne vont pas forcément de pair

C'est vrai, même si l'écart tend à diminuer : les produits bio sont généralement plus onéreux que leurs homologues « ordinaires ». Il est cependant tout à fait possible d'acheter bio sans trop de dommages pour le compte en banque et par là-même de soulager la planète.

Comment ? En achetant en vrac, en achetant moins – sachant que chaque Français jette 20 kilos de nourriture par an en moyenne, dont 7 kilos d'aliments encore emballés -, en privilégiant les produits locaux et de saison (car acheter des produits bio importés ne profite ni à la planète, ni au portefeuille), éventuellement chez les producteurs, via les AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) ou sur les marchés, et... en cuisinant. Les plats tout préparés sont en effet plus chers et le plus souvent de qualité moindre.

De petits riens qui peuvent changer pas mal de choses... 

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