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ZEP : Vincent Peillon dévoile sa réforme de l'éducation prioritaire
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Quand faut y aller

Le ministre de l'Education nationale estime qu'il "ne faut plus que 25% des élèves restent sur le carreau". "C'est pour cela qu'il fallait agir" dit-il encore.

"Des choses ont été faites depuis trente ans, modifiées à plusieurs reprises, mais le résultat est très loin de ce qu’il devrait être. Il est même douloureux pour la France". Partant de ce constat, Vincent Peillon a décidé d'agir concernant les ZEP ou plutôt les REP (réseau d'éducation prioritaire) comme il va falloir les appeler maintenant. Ainsi, le ministre de l'Éducation nationale présente ce jeudi sa réforme. Dans une interview au Parisien, il défend son projet.

"Il y aura un peu plus de 350 REP : c'est plus que les actuels Eclair. Il n'y aura pas d'un côté des établissements qui récolteront énormément de moyens et, d'un autre, des réseaux - collèges et écoles - qui n'auront rien du tout. Aucun réseau ne perdra. Tout ce que nous voulons, c'est faire plus et mieux" estime le ministre. Et à ceux qui s'inquiètent de savoir comment est financée cette réforme, il répond : "grâce au budget de l'Éducation nationale, jusqu'à 2017, dans le cadre des moyens alloués à la refondation".

Autre préoccupation des opposants : faire en sorte que l'école ne devienne pas "à deux vitesses". Là encore, Vincent Peillon rétorque, "si on vise à mettre en place des pédagogies différenciées, c'est pour atteindre ce fameux socle de culture et de connaissances qui doit être commun à tous les enfants de la République. (...) Mais je suis très méfiant sur l'idée qu'il faudrait un enseignement à part. Nous y faisons attention";

Enfin, à ceux qui s’inquiéteraient de savoir s'il sera là pour mener à bien cette réforme (NDLR : il se présentera aux élections européennes), Vincent Peillon reste ferme. "Bien sûr. Mon rôle, c’est désormais de veiller à la mise en œuvre. C’est la clé de la réussite" conclut-il.

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