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Zapping politique du jour : Michel Barnier, Woerth, Danjean... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mardi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour :

"Nous avons atteint le maximum, la ligne rouge" en matière d'impôts en France, a estimé le commissaire européen Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères, sur RMC - BFM TV mardi matin.

La vidéo du jour :

Rachida Dati, sur iTele : "Le gouvernement pratique une politique d'impunité pénale"

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L'essentiel de de mardi matin :  

Eric Woerth, ancien ministre du Travail et du Budget, sur RTL :

Deux jours après la victoire d'Angela Merkel en Allemagne, Eric Woerth a déclaré au micro de RTL que "ce n'est pas le paradis sur Terre", outre-Rhin, mais qu'"ils s'en sortent beaucoup mieux que nous". L'ancien ministre du Travail a loué un modèle allemand ayant "plus de flexibilité, plus de fluidité". Questionné sur les enseignements à tirer de la réélection de Merkel, Woerth a estimé qu'en France "on a fait le fait le choix du maxi-chômage, eux ont fait le choix des mini-jobs", assumant sa part de responsabilité dans ce "choix". Avant de conclure sur la thématique : "Ça fait dix ans qu'ils adaptent leur marché du travail […] Il nous faut réformer notre politique économique".

Enchaînant sur la politique intérieure, Eric Woerth, proche de François Fillon, a jugé qu'"il y a moins de chefs légitimes qu'auparavant" à l'UMP. Relancé sur les propos de l'ancien Premier ministre, qui n'exclue pas de voter Front national en cas de duel avec le Parti socialiste, Woerth a estimé qu'"on n'a pas dû faire ce qu'on aurait dû faire" vis-à-vis du parti d'extrême droite.

Alors que les trois magistrats de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux ont validé l'expertise concluant à l'état de faiblesse de Liliane Bettencourt, Eric Woerth a réaffirmé son innocence dans le dossier : "Je crois à la victoire de la vérité et de l'innocence". "Vous êtes innocent ?", insiste Jean-Michel Apathie. "Oui", a affirmé l'ancien ministre, la voix hésitante.

Michel Barnier, commissaire européen en charge du marché intérieur et des services et ancien ministre des Affaires étrangères, sur RMC – BFM TV :

Pourquoi l'Allemagne réussit ? C'est la question qu'a lui-même posée Michel Barnier, en y apportant sa réponse : "Des banques régionales qui soutiennent massivement des entreprises familiales et régionales, la formation professionnelle et l'apprentissage, la culture de stabilité financière - c'est un pays qui ne dépense pas plus que ce qu'il gagne – et enfin le dialogue social – c'est un pays où les syndicats sont responsabilisés".

Sur la mise en place d'une union bancaire européenne, le commissaire européen a précisé qu'il était question de mettre en place une "supervision intégrée des 6000 banques de la zone euro", afin de pouvoir les placer, le cas échéant, en "faillite ordonnée". Explication : "Je veux que ce soient les banques qui payent pour les banques, et plus les contribuables. On ne va plus payer des bonus insencés et scandaleux à certains banquiers". Le responsable politique a estimé qu'"on va arriver à un accord avant la fin de l'année".

Michel Barnier a également estimé qu'"il y a trop d'impôts en France", "nous avons atteint le maximum, la ligne rouge". Embrayant sur le "problème" du pays : "Par faute de dialogue social, parfois par faute de courage politique, on n'arrive pas à réformer […] Ce pays est trop conservateur. Il faut que le gouvernement ait le courage de réformer ce pays", appelant "l'opposition à soutenir le gouvernement s'il fait de vraies réformes". En tant qu'ancien ministre de l'Environnement (de 1993 à 1995), il s'est dit favorable à "davantage taxer la pollution et moins le travail".

L'ancien ministre des Affaires étrangères a aussi réagit à l'attaque terroriste survenue ce week-end au Kenya : "Je ne pense pas du tout qu'on ait sous-estimé ce qui se passe dans cette corne de l'Afrique. On a réuni 1,9 milliard d'euros [au niveau européen, ndrl] pour soutenir la Somalie. Les shebabs qui étaient là en Somalie n'ont plus la même liberté d'agir et font du terrorisme exporté".

Arnaud Danjean, député européen UMP président de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen, sur Europe 1 :

Interrogé sur l'attaque du commando shebab dans un centre commercial de Nairobi, au Kenya, et sur la lenteur de la réaction policière, Arnaud Danjean a indiqué que "les forces de sécurité kenyanes ne sont pas prêtes pour ce genre d'opération. On n'est pas dans un assaut militaire classique". Pour le député européen, les terroristes ont réussi leur coup malgré la riposte policière.

Concernant la Syrie, Danjean s'est dit favorable à un maintien de la menace de sanctions militaires contre le régime de Bachar al-Assad. "Il faut une résolution de l'ONU qui soit contraignante", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1, tout en se disant opposé à la livraison d'armes aux rebelles syriens.

Il a également souligné que des opérations étaient toujours en cours au Mali, précisant qu'"il y a près de 3000 soldats français qui mènent des opérations quotidiennes". Interrogé sur la menace terroriste globale, Arnaud Danjean a assuré que "les différents fronts se soudent entre eux, des liens plus forts apparaissent entre les différents groupes terroristes", mais qu'il ne fallait "pas exclure la dimension régionale" des conflits.

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