Zapping politique du jour : Manuel Valls, Chatel, Bertrand... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Manuel Valls, Premier ministre, sur France Info

"Cette grève n'est pas utile [...] n'est pas responsable, il est temps d'arrêter cette grève, de dialoguer et je le dis notamment à la CGT: la porte est ouverte"

La vidéo du jour : à venir

L'essentiel de ce lundi matin

Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP, sur RTL

Le bac ? "Je suis scandalisé par cette prise d'otages indigne des syndiacts de la SNCF. Ce sont des comportements inacceptables. Cela concerne 50 000 élèves qui en plus du stress de l'examen, stressent pour savoir comment ils vont venir passer l'examen. C'est tout un symbole qu'on remet en cause. Des petits égoïsmes méritent mieux que cela. (...) Par ailleurs, à l'UMP nous trouvons que cette réforme ferroviaire est mauvaise. Nous sommes favorables à la concurrence. Je demande au gouvernement de retirer ce texte pour une raison différente de la CGT, mais je souhaite qu'il retire ce projet. Nous pensons qu'il faut garder un système dissocié".

La situation à l'UMP ? "Pour les questions financières, il y aura une délégation de pouvoirs du triumvirat qui m'autorisera à agir. (...) Le travail de la direction est d'apaiser les choses, il faut redonner la parole aux militants de la meillleurs façon en organisant un congrès, avec un débat d'idées. Il faut prendre un nouveau départ. Toutes les personnalités du parti doivent pouvoir s'exprimer. L'UMP peut disparaître. La question est de savoir si c'est de la destruction créatrice. On a 150 jours pour redevenir crédible. Il fallait de nouveau se tourner vers les militants et les Français. C'est ce qui va être fait ! Enfin..."

Le retour de Nicolas Sarkozy ? "Il ne me l'a pas dit. Son silence n'est pas un handidap. Je respecte sa liberté, je ne dois pas lui dire si j'ai envie qu'il revienne ou pas. L'important est de savoir s'il revient avec qui, comment et avec quelles idées. (...) Il faudra des primaires. Elles sont légitimes". 

Xavier Bertrand, député UMP sur RMC

La réforme ferroviaire ? "Je ne demande pas le retrait de ce texte, et je ne voterai pas contre le texte. Il est hors de question que je me retrouve du côté des jusqu'au-boutistes. En revanche, je demande aux grévistes de comprendre qu'ils sont dans une impasse. Je demande au gouvernement de donner des instructions à la SNCF pour qu'auncun jour de grève ne soit payé, et pour qu'il n'y ait aucun étalement sur la feuille de paye des retenues sur salaires. (...) Il y a aujourd'hui des personnes sur les quais de gare avec un gilet rouge: ce n'est pas à eux qu'il faut s'en prendre". 

Le statut des fonctionnaires ? "Droite et gauche depuis 30 ans ont augmenté les impôts, parce que c'est plus facile que de diminuer les dépenses (...). Je dis aux fonctionnaires qu'on ne pourra pas garder les 6 derniers mois pour le calcul de la retraite. J'appelle à réduire les dépenses en premier. Il faut donner moins, il faudra moins de fonctionnaires à l'avenir dans notre pays".

Le retour de Sarkozy en politique? "On verra s'il s'en tient à sa promesse de se retirer de la politique. S'il veut revenir sur sa décision, c'est son droit, mais il faut savoir que pour choisir le prochain candidat, ce n'est pas l'état-major qui décidera, ce sont les électeurs de droite et du centre qui décideront".

Anne Hidalgo, maire de Paris, dans Direct Matin

Plus de places dédiées aux piétons ? "Les places de la Bastille, du Panthéon, de la Nation, de Denfert-Rochereau et d’Italie seront repensées. Il faut reconquérir de l’espace pour les piétons avec de grands aménagements qui nous permettent de mieux respirer. La place de la République est une réussite. Nous devons continuer à avancer vers une ville plus apaisée et moins polluée capable d’offrir à tous une meilleure qualité de vie. Sur tous ces sujets, une concertation avec les habitants sera engagée".

La réforme des rythmes scolaires ? "Il suffit d’aller sur le terrain pour se rendre compte que la réforme porte aujourd’hui ses fruits.  Je visite plusieurs fois par mois des écoles parisiennes et ce que je vois est enthousiasmant. Il y a eu un certain nombre de problèmes car nous avons essuyé les plâtres cette année, il a fallu créer des postes d’animateurs, les former, sans remettre en cause le rôle des enseignants. Les difficultés que nous avons connues lors de la rentrée dernière, nous ne les rencontrerons pas à la rentrée prochaine. Nous allons donc consacrer notre énergie à continuer d’améliorer l’offre périscolaire".