Vols privés de Sarkozy : la chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence décidera le 20 octobre <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Vols privés de Sarkozy : la chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence décidera le 20 octobre
©

Attente

Elle doit notamment décider si une juge d'instruction marseillaise peut poursuivre son expertise sur les conditions dans lesquelles ont été organisés des vols privés transportant l'ancien chef de l'Etat à l'étranger entre décembre 2012 et mars 2013.

Nicolas Sarkozy va devoir patienter pour savoir s'il sera inquiété dans l'affaire des vols privés ou encore l'affaire baptisée "Air Cocaïne". En effet, la chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence tranchera le 20 octobre d'éventuelles nullités. Trois factures concernant des vols privés de Nicolas Sarkozy à l'étranger sont ciblées.

Elle doit notamment décider si une juge d'instruction marseillaise peut poursuivre son expertise sur les conditions dans lesquelles ont été organisés des vols privés transportant l'ancien chef de l'Etat à l'étranger entre décembre 2012 et mars 2013. L'enquête de la juge Christine Saunier-Ruellan, en charge du volet français de l'affaire "Air Cocaïne", un trafic de drogue entre la République Dominicaine et la France via des vols privés, porte sur des faits d'abus de biens sociaux et de recel.

Selon des sources judiciaires, les factures adressées à Lov Group, qui appartie,nt à Stéphane Courbit, proche de l'ex-chef de l'Etat, ont été saisies dans les locaux de la Société Nouvelle Trans Hélicoptère Service (SNTHS) de Pierre-Marc Dreyfus, mis en examen dans le dossier français "d'Air Cocaïne". Trois vols de SNTHS ont été empruntés par l'ancien président de la République lors de déplacements à Doha, dans le New Jersey et à Abu Dhabi.

L'expertise demandée en juillet par la juge porte sur l'organisation des vols litigieux mais aussi le fonctionnement des services de contrôle des aéroports qui ont accueilli les vols suspects pour le trafic de drogue.

Pour l'instant, "il ne s'agit pas d'une enquête sur un abus de biens sociaux ou sur du recel d'abus de biens sociaux" qui pourrait inquiéter Courbit ou Sarkozy, "mais d'une étude comparative de l'ensemble des vols affrétés pour vérifier les vols dont le règlement financier a pu être atypique" indique une source proche du dossier.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !