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Volailler Doux : le tribunal de commerce de Quimper étudie les offres de reprises du pôle frais
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Plan social

Selon le délégué central CGT, "il n'y a aucune offre vraiment intéressante".

La saga du volailler Doux continue. La justice examine en effet ce mercredi les offres de reprise partielles des sites du pôle frais du groupe Doux placé en liquidation judiciaire le 1er août. Le délégué central CGT Raymond Gouiffès a pourtant déjà expliqué qu'"il n'y a aucune offre qui soit vraiment intéressante". Il n'est pas le seul à avoir cet avis puisque Jean-Luc Guillard, délégué syndical central CFDT, a indiqué qu'"il n'y a pas grand chose dans ces offres", se demandant "si tout a été fait pour sauver des emplois".

En effet, les offres de reprises partielles du pôle frais du volailler Doux ne permettent pas à tous les employés de garder leurs emplois. Ainsi, elles permettraient au mieux de sauver 720 emplois quand il y en a 1 692 au total. La direction du groupe indique que 972 emplois – 894 CDI et 78 CDD – sont donc menacés. Mais le prix de cession des actifs pourrait atteindre 9, 855 millions d'euros, ce qui permettrait de payer les créanciers du groupe, éleveurs et transporteurs.

Face à ces offres qui ne conviennent pas aux syndicats CGT, FO et CFDT, ces derniers ont appelé les salariés à un grand rassemblement ce mercredi devant l'enceinte du tribunal de commerce de Quimper afin de réclamer son dessaisissement en faveur d'une juridiction professionnelle.

Les syndicats demandent une reprise totale du groupe, sans aucun licenciement. Selon eux, les entités ne sont en effet pas dissociables car elles sont très dépendantes les unes des autres.

Le tribunal de commerce de Quimper devrait rendre son jugement au plus tard lundi, journée qui marque également la date d'expiration de la poursuite d'activité fixée lors de la liquidation du pôle frais du volailler.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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