Vol MH370 : "le pilote se serait envolé à 12 000 mètres pour tuer l'équipage dans la cabine dépressurisée ", selon un nouveau rapport<!-- --> | Atlantico.fr
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Un morceau de débris de l'épave du Boeing 377 (Mohd RASFAN / AFP)
Un morceau de débris de l'épave du Boeing 377 (Mohd RASFAN / AFP)
©Mohd RASFAN / AFP

Sans pression

Un nouveau rapport vient apporter des précisions sur la disparition du vol MH370 de Malaysian Airlines ayant causé la mort de 238 passagers en 2014, et notamment comment s'y était pris le pilote pour s'assurer de leur décès.

Les années passent, et les détails macabres s'amassent. Presque cinq ans après la tragédie qui a vu disparaître le vol MH370 de la compagnie Malaysian Airlines, entraînant la mort de 287 passagers, un nouveau rapport commandé par nos confrères de The Atlantic précise comment s'est déroulé le funeste voyage.

Présentée par l'expert William Langewiesche, la théorie commence lorsque la transmission entre l'avion et le Kuala Lumpur Center se termine à 1h21. Rien d'anormal, le Boeing quitte l'espace aérien malaysien. Sauf qu'à partir de ce moment-là, l'avion commence à s'éloigner légèrement de sa course initiale. Grâce à des données recueillies par un système de radar, le rapport souligne un déplacement sud-ouest, qui aurait été impossible sans la volonté humaine. Selon Langewiesche, la théorie est que pendant ce temps-là, le pilote –le capitaine Zaharie Ahmad Shah- avait soit tué, soit immobilisé son co-pilote pour prendre possession total de l'engin. Il aurait alors dépressurisé la cabine pour tuer tout le monde à bord. Et pour s'en assurer, il aurait fait monter l'avion jusqu'à 12 000 mètres d'altitude, avant de se "crasher" dans l'océan. Cette montée permettait d'accélérer le processus de dépressurisation également, a commenté un ingénieur électricien lié au rapport, Mike Exner. Il ajoute : "une volontaire dépressurisation aurait été un moyen évident –et probablement le seul moyen- de soumettre une potentielle rébellion d'un équipage dans la cabine d'un avion qui allait rester encore plusieurs heures dans les airs".

Une action qui n'aurait pas du alerter les passagers, si ce n'est la chute inopinée de masques à oxygènes devant eux. Des masques "prévus pour 15 minutes d'utilisation pendant les descentes d'urgence et en-dessous de 4 000 mètres d'altitude", précise l'ingénieur.

Quant aux raisons animant le suicide du pilote, et la mort programmée de près de 300 personnes, les hypothèses sont multiples.  Une réponse auxquelles ni experts ou amis proches n'ont de certitude. Selon The Atlantic, les amis du capitaine décrivent une vie personnelle chaotique et un état émotionnel fragile. "Son mariage n'allait pas bien. Par le passé, il a déjà couché avec des hôtesses de l'air. Et alors ? On le fait tous. Vous volez à travers le monde avec ces belles femmes. Mais sa femme savait", raconte un ami proche également pilote de Boeing.

The Atlantic

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