Violences au Trocadéro : l’UMP a décidé de renoncer à sa demande de commission d’enquête<!-- --> | Atlantico.fr
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Les émeutes du Trocadéro le 13 mai dernier
Les émeutes du Trocadéro le 13 mai dernier
©Reuters

Amendements

Au lendemain des violences, l'UMP avait demandé la création d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur les "dérapages, l'inorganisation, l'amateurisme et peut-être l'incompétence" des forces de sécurité, selon Christian Jacob

Les députés UMP ont décidé mercredi 5 juin de renoncer à leur demande de commission d'enquête sur la sécurité des manifestations, déposée après les violences qui avaient entaché le 13 mai au Trocadéro la célébration du trophée de champion de France du PSG, jugeant qu'elle venait d'être "dénaturée" par le PS en commission. En effet, alors que la demande de l'UMP concernait les manifestations à Paris depuis le 16 mai 2012, date de prise de fonctions du premier ministre Jean-Marc Ayrault, la commission des lois de l'Assemblée l'avait étendue aux manifestations survenues depuis 2002, et dans toute l'Ile-de-France.

"Contrairement à tous les usages et à son engagement formel, la majorité socialiste vient de décider de rejeter notre demande", dit le chef des députés UMP dans un communiqué en rappelant que le règlement de l'Assemblée autorise chaque groupe parlementaire à créer une commission d'enquête par session.

"Le dépôt de plusieurs amendements visant à dénaturer notre demande n'avait qu'un objectif : repousser cette commission et préserver tous ceux qui ont failli dans le maintien de l'ordre, qu'il s'agisse du préfet de police de Paris ou du ministre de l'Intérieur", ajoute Christian Jacob. Ce dernier se demande si "les dysfonctionnements du ministère de l'Intérieur" ont été "si graves qu'il fallait à tout prix étouffer l'affaire du Trocadéro".

Le 14 mai, au lendemain des violences du Trocadéro, l'UMP avait demandé la création d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur les "dérapages, l'inorganisation, l'amateurisme et peut-être l'incompétence" des forces de sécurité, selon les mots du président du groupe, Christian Jacob (Seine-et-Marne).

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