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Vincent Crase se confie sur l'affaire Benalla
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Un an déjà

Vincent Crase, l'ancien employé de La République en marche, s'est confié à Libération. Il a notamment évoqué le rôle de l'ancien chargé de mission de l'Elysée, Alexandre Benalla.

Le second protagoniste de l'affaire Benalla, Vincent Crase, s'est confié à la rédaction de Libération ce lundi 29 avril. Vincent Crase était impliqué avec l'ancien collaborateur de l'Elysée dans les incidents et les violences du 1er-Mai 2018, place de la Contrescarpe. 

Vincent Crase a été très critique envers Alexandre Benalla :

"Je lui dois d'être monté très haut. Je n'oublierai pas. Mais ces derniers mois, il m'a clairement tiré vers le fond (…) Alexandre, c'est vrai, ne sait pas s'arrêter". 

Vincent Crase indique avoir très mal vécu toute cette affaire ainsi que la tempête médiatique et judiciaire : 

"Je suis obligé de reconnaître que nous n'avons pas vécu l'affaire de la même façon. Moi, j'ai fui dans ma forêt, à Louviers, il n'y a que là-bas que je suis bien. Lui, il a adoré être au centre du jeu, dans la lumière".

Vincent Crase a évoqué l'affaire des passeports diplomatiques d'Alexandre Benalla : 

"Son histoire de passeports diplomatiques utilisés pour voyager en Afrique, c'est dingue. Si, en plus, il a produit des faux dans le cadre de l'enquête judiciaire, il est inexcusable".

L'ancien employé de La République en marche a néanmoins souligné les atouts et les qualités d'Alexandre Benalla : 

"Il a un talent fou. Une tchatche intarissable. Dans notre domaine, c'est l'un des meilleurs".

Vincent Crase a publié "Présumé coupable", le 4 avril dernier chez Plon. Dans cet ouvrage, il revient sur l'affaire Benalla et dresse un portrait personnel de l'ancien chargé de mission de l'Elysée. 

Vincent Crase et Alexandre Benalla étaient au cœur de la vidéo polémique, dévoilée par la rédaction du Monde en juillet 2018, sur des violences envers des manifestants, place de la Contrescarpe, en marge des manifestations du 1er-Mai 2018.  

Libération

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