Viande de cheval : de nouvelles preuves accablantes contre Spanghero<!-- --> | Atlantico.fr
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Les 300 salariés de Spanghero appartenant au groupe Lur Berri ne travaillent plus depuis vendredi
Les 300 salariés de Spanghero appartenant au groupe Lur Berri ne travaillent plus depuis vendredi
©Reuters

Polémique

1500 pages de factures, où l'origine de la viande ne fait aucun doute, ont été saisies par les enquêteurs de la répression des fraudes (DGCCRF).

L'enquête autour de l'affaire de la viande de cheval se poursuit ce samedi au sein de l'entreprise française Spanghero de Castelnaudary. Environ 1500 pages de factures accablantes, où l'origine de la viande ne fait aucun doute, ont été saisies par les enquêteurs de la répression des fraudes (DGCCRF), selon des informations de France Info.

"Sur ces documents, pas de doute, apparaît le code 0205 0080 utilisé pour la viande de cheval contre 0201 ou 0202 pour le boeuf", écrit le média. Il est également précisé que la société ne pouvait pas ignorer ce code étant donné qu'il est publié sur le site des Douanes de la Commission européenne.

Vendredi, le ministère de l'Agriculture soulignait déjà que les produits étaient arrivés chez Spanghero avec un code douanier correspondant à de la viande de cheval et avaient été réexpédiés avec une étiquette "boeuf origine UE".

"Quatre enquêteurs des services vétérinaires se trouvent actuellement dans l'usine et vont travailler aujourd'hui et demain pour apporter des clarifications le plus rapidement possible", a dit à Reuters le secrétaire général de la préfecture de l'Aude Olivier Delcayrou au téléphone. La décision concernant une éventuelle reprise des activités au sein de l'entreprise qui emploie 300 salariés dépendra des résultats de ces clarifications, "d'où l'importance que l'enquête aille vite", a-t-il ajouté.

Lu sur FranceInfo.fr

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