Sans regrets
Valls après la démission de Taubira : "c'est l'avenir de la France qui me préoccupe, pas l'avenir de la gauche"
"La cohérence gouvernementale n'est pas une affaire de discipline mais de responsabilité", a déclaré le Premier ministre ce jeudi.
Lors de ses voeux à la presse, jeudi matin, Manuel Valls a eu quelques piques pour Christiane Taubira. "C'est l'avenir de la France qui me préoccupe, pas l'avenir de la gauche", a déclaré le Premier ministre au lendemain de la démission de la ministre de la Justice, emblématique de l'aile gauche du gouvernement.
S'adressant indirectement à l'ex-garde des Sceaux, le Premier ministre a ajouté : "Résister, c'est résister au cours des choses pour trouver sa voie. Résister ce n'est pas fuir, ce n'est pas proclamer ou faire des discours, c'est agir." Juste après l'annonce de sa démission Christiane Taubira avait tweeté : "Parfois résister c'est rester, parfois résister c'est partir."
Parfois résister c'est rester, parfois résister c'est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l'éthique et au droit. ChT
— Christiane Taubira (@ChTaubira) 27 Janvier 2016
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Face au terrorisme et à la crise des migrants, Manuel Valls a insisté sur la nécessité d'avoir une même ligne au sein de l'exécutif. "[Christiane Taubira] va manquer bien sûr au gouvernement mais la cohérence exigeait qu'à partir du moment où il y a un désaccord, [...] chacun en tire les conséquences", a-t-il dit. "La cohérence gouvernementale n'est pas une affaire de discipline mais de responsabilité, surtout dans ces moments difficiles pour le pays. C'est la condition même de l'efficacité", a ajouté Manuel Valls.
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